Le président chilien
Sebastian Piñera a proposé des mesures sociales afin de mettre fin à
cinq jours de troubles qui ont fait 15 morts et mortes, un changement de
ton radical adopté à l’issue d’une réunion avec des
partis politiques.
« Je reconnais ce manque de vision et je demande pardon à mes
compatriotes », a-t-il déclaré. Un changement de ton spectaculaire de la
part de celui qui considérait dimanche le Chili « en
guerre contre un ennemi puissant ».
Le président
Source; 20 Minutes
Le président
Le dirigeant de droite a surtout pris un virage social, avec par
exemple l’augmentation de 20 % du minimum retraite et le gel des tarifs
de l’électricité. Sebastian Piñera avait proposé lundi de mettre autour
d’une table toutes les forces politiques pour trouver une de sortie de
crise. Mais le Parti socialiste (PS), la formation d’opposition la plus
importante, au pouvoir à trois reprises depuis la fin de la dictature en
1990, avait annoncé qu’il ne participerait pas aux discussions
organisées au palais présidentiel de La Moneda.
Selon les autorités, 239 civils et civiles ont été blessées, ainsi qu’une cinquantaine de policiers, policières et de militaires, et 2.643 personnes arrêtées. Lundi soir, l’Institut national des droits humains (INDH), un organisme public indépendant, a souligné que parmi les personnes blessées, 84 l’avaient été par armes à feu. Alors que les manifestations se poursuivaient mardi, avec des milliers de contestataires rassemblés dans plusieurs endroits de la capitale, les quelque 7,5 millions d’habitants et habitantes de Santiago devaient passer une quatrième nuit sous couvre-feu.
Les manifestations ont débuté vendredi pour dénoncer une hausse du prix du ticket de métro. La mesure a ensuite été suspendue par le chef de l’Etat, mais les émeutes se sont poursuivies, nourries par la colère face à la situation socio-économique et aux inégalités. Dans ce pays de 18 millions d’habitants loué pour sa stabilité économique et politique, l’accès à la santé et à l’éducation relève presque uniquement du secteur privé.
239 blessés
D’autres partis du Frente Amplio (Front large, gauche) et de la gauche radicale, représentée depuis 2017 au Parlement, ont également refusé de se joindre aux pourparlers. Mardi, le bilan des morts et mortes dans des violences, des incendies et des pillages est monté à quinze. Selon le parquet, quatre personnes ont été tuées par des tirs des forces de l’ordre et onze sont mortes dans des incendies et des pillages, principalement de centres commerciaux.Selon les autorités, 239 civils et civiles ont été blessées, ainsi qu’une cinquantaine de policiers, policières et de militaires, et 2.643 personnes arrêtées. Lundi soir, l’Institut national des droits humains (INDH), un organisme public indépendant, a souligné que parmi les personnes blessées, 84 l’avaient été par armes à feu. Alors que les manifestations se poursuivaient mardi, avec des milliers de contestataires rassemblés dans plusieurs endroits de la capitale, les quelque 7,5 millions d’habitants et habitantes de Santiago devaient passer une quatrième nuit sous couvre-feu.
« Le Chili s’est réveillé ! »
« Le Chili s’est réveillé ! », scandaient des personnes dans la rue en tapant sur des casseroles devant le palais présidentiel. La Centrale unitaire de travailleurs (CUT), la plus grande confédération syndicale du pays, et 18 autres organisations ont appelé à des grèves et des manifestations mercredi et jeudi à Santiago. Les syndicats de la santé publique ont également annoncé pour cette semaine une grève et des actions de protestation devant le ministère de la Santé.Les manifestations ont débuté vendredi pour dénoncer une hausse du prix du ticket de métro. La mesure a ensuite été suspendue par le chef de l’Etat, mais les émeutes se sont poursuivies, nourries par la colère face à la situation socio-économique et aux inégalités. Dans ce pays de 18 millions d’habitants loué pour sa stabilité économique et politique, l’accès à la santé et à l’éducation relève presque uniquement du secteur privé.
Source; 20 Minutes
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