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28/09/2020

Liban : Macron «prend acte de la trahison collective» de la classe politique

Le président français, Emmanuel Macron, a déclaré dimanche avoir «pris acte de la trahison collective» de la classe politique libanaise, après son échec à former un gouvernement contrairement à l'engagement qu'elle avait pris devant lui début septembre.

Les partis libanais «portent l'entière responsabilité» de cet échec, et «elle sera lourde», a ajouté Emmanuel Macron au cours d'une conférence de presse à Paris.

12/08/2020

Explosions à Beyrouth : pourquoi le système communautariste du Liban est à bout de souffle

 "En fin de vie", "sclérosé", "au bord de l'implosion"... Après la terrible explosion de Beyrouth le 4 août, le régime libanais est désormais au centre de l'attention des commentateurs, alors que le Premier ministre Hassan Diab a annoncé la démission de son cabinet ce lundi et que le pays semble au bord d'un basculement d'ampleur. L'occasion de se pencher sur des institutions uniques au monde, aussi éloignées que possible de celles de la France dans un cadre démocratique, et accusées d'être à l'origine des maux dont souffre le pays du Cèdre.

« Les six oligarques, chefs des confessions religieuses, qui dirigent le Liban doivent partir » via l'OBS


Montage de photos brandies par les manifestants en colère contre les oligarques : Hassan Nasrallah, Walid Joumblatt, Nabih Berri, Saad Hariri, Michel Aoun, Samir Geagea. (AFP)Montage de photos brandies par les manifestants en colère contre les oligarques : Hassan Nasrallah (Hezbollah Iran), Walid Joumblatt (Druzes), Nabih Berri (Shiites), Saad Hariri (Sunnites), Michel Aoun (Chrétiens), Samir Geagea. (AFP)

Lundi, le gouvernement libanais a démissionné comme le demandait la rue. Est-ce un bon signe ?
Disons que c’est une étape essentielle dans la refonte du pouvoir mais qu’elle est loin d’être suffisante. Ce gouvernement avait été mis en place pour faire diversion par les oligarques qui dirigent le pays. C’était un fusible destiné à faire face à la grave crise économique. Et une note de bas de page dans l’histoire du Liban. Il faut maintenant se méfier de la fausse bonne idée qui consisterait à tenir trop hâtivement des élections anticipées. Si elles conduisent à remettre en selle la même classe politique à travers un gouvernement d’union nationale, la rue ne l’acceptera pas. Et le risque est grand.

10/08/2020

Liban - Le « pays des cèdres » en souffrance - Herodote.net

Dans ses limites actuelles, dessinées par les Français en 1923, l'État du Liban a une superficie de 10 452 km2. C'est l'équivalent du département de la Gironde et un peu plus que la Corse ! Mais il est très peuplé avec environ six millions d'habitants en 2020, soit une densité exceptionnelle de près de 600 habitants/km2.
 La démographie et le poids respectif des différentes communautés religieuses demeurent très incertaines car aucun recensement général n'a été effectué depuis 1932, sous le mandat français (1920-1946). Un fait qui s'explique par les implications éventuelles qu'auraient pu avoir ses résultats sur le partage politique du pouvoir entre chrétiens, musulmans chiites et sunnites, druzes etc.