31/03/2023

La Russie veut éliminer la «domination» des Occidentaux dans le monde, selon sa nouvelle doctrine

L'Occident et les États-Unis sont désignés comme des «menaces existentielles», à l'inverse des voisins indien et chinois, élevés au rang de partenaires clés.

La Russie a adopté ce vendredi 31 mars une nouvelle stratégie de politique étrangère, désignant les États-Unis et l'Occident comme l'origine de «menaces existentielles» pour Moscou, sur fond de crise diplomatique liée au conflit en Ukraine. Des «bouleversements sur la scène internationale» obligent la Russie à «adapter ses documents de planification stratégique, notamment (celui sur) la conception de la politique étrangère de la Fédération de Russie», a justifié le président Vladimir Poutine lors d'une réunion de son Conseil de sécurité nationale.

La grande purge Stalinienne 1937-1938


Sur la critique de l’inflexibilité d’Emmanuel Macron - Telos

Le Monde
 daté du 25 mars évoque, en titre d’un article, l’inflexibilité d’Emmanuel Macron. Dans la mesure où le journal distille un anti-macronisme bienséant, le terme n’est pas un compliment. Il suggère qu’il faudrait être flexible. Ce conseil indirectement formulé ne fait que reprendre le propos de la plupart des commentateurs et des acteurs de la protestation : nous serions dans une impasse, il serait ainsi raisonnable de faire marche arrière ou, a minima, de marquer une pause.... Suite via Telos 

LE RÊVE PAVILLONNAIRE, UN IMAGINAIRE À RECONSTRUIRE FACE À L'URGENCE ÉCOLOGIQUE

C'est une addiction française qui a été ravivée par la crise sanitaire. Désir de liberté, d'espace, de tranquillité, le pavillon reste ancré dans l'imaginaire comme l'habitat idéal. Deux sociologues, Hervé Marchal et Jean-Marc Stébé lui dédient un livre : "Le pavillon, une passion française". Mais derrière le rêve, la réalité est plus sombre. Le pavillon, excentré des centres-villes, territoire de l'automobile, est le premier responsable de l'artificialisation des sols. Est-il voué à disparaître ? Réponse avec Hervé Marchal....  
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ECOWATT DE L’EAU, SOBRIÉTÉ, EAUX USÉES… LE PLAN DE BATAILLE D’EMMANUEL MACRON EN PLEINE GUERRE DE L’EAU

Alors que les affrontements à Sainte-Soline contre les mégabassines marquent un tournant dans la guerre de l'eau, Emmanuel Macron a dévoilé ce 30 mars son très attendu plan eau, ressource menacée par le changement climatique. 53 mesures ont été annoncées, parmi lesquelles un Ecowatt de l'eau, l'obligation de plan de sobriété par secteur ou encore l'objectif de 10% d'eau réutilisées en 2030.... 
Suite via Novethic

29/03/2023

The World’s 25 Richest Countries by GDP per Capita

Luxembourg, one of the smallest countries in the EU has a population of 634,000 and is the richest country in this ranking with a per capita GDP of nearly $130,000. Formerly known for its steel manufacturing, the country now boasts a large financial services sector, which accounts for the majority of its economic output. Luxembourg’s per capita GDP is nearly 415 times the per capita GDP of the world’s poorest country, Burundi, at $303. Read on...

27/03/2023

Le débat sur la décroissance: Serge Latouche, Jacques T. Godbout, Dominique Méda et Alain Bienaym

Née en France au début de ce siècle, l’idée d’en finir avec l’objectif de croissance économique pour s’engager sur la voie d’une société de « décroissance » a pris racine. Son principal théoricien, Serge Latouche, en a exposé les tenants et aboutissants dans de nombreux ouvrages.

Née en France au début de ce siècle, l’idée d’en finir avec l’objectif de croissance économique pour s’engager sur la voie d’une société de « décroissance » a pris racine. Son principal théoricien, Serge Latouche, en a exposé les tenants et aboutissants dans de nombreux ouvrages, dont certains s’adressent au grand public [1]

20/03/2023

Pour le Giec, il est encore plus urgent d'agir pour réduire les émissions de gaz à effet de serre

Rapport sur le climat : comment fonctionne le Giec ?

 Les scientifiques du GIEC ont le dernier mot s’ils ne remettent pas en question les intérêts des grandes puissances

Cela n’a pas toujours été le cas. Le GIEC a été la cible de groupes climatosceptiques, qui l’ont accusé d’avoir truqué des données ou fait des erreurs, notamment en 2010. Mais ensuite, il a été capable d’être réflexif, de transformer ses procédures pour conserver sa légitimité dans le temps. Désormais, il s’est imposé comme un modèle d’expertise internationale et ses conclusions sont très peu remises en question.

Le Monde – « Les scientifiques du GIEC ont le dernier mot s’ils ne remettent pas en question les intérêts des grandes puissances »

18/03/2023

Pour Myriam Revault d’Allonnes : « Ce deuxième mandat d’Emmanuel Macron manifeste un aveuglement à la réalité

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Source Nouvel Obs
Pour Myriam Revault d’Allonnes : « Ce deuxième mandat d’Emmanuel Macron manifeste un aveuglement à la réalité

Pour la philosophe, qui a publié « l’Esprit du macronisme », le passage de la réforme des retraites au 49.3 dévoile l’incapacité d’Emmanuel Macron à comprendre l’essence de la démocratie.

Voir sur France Culture "qu'est ce que la politique"

NouvelObs: Cette séquence politique se termine par le recours à un 49.3. Etes-vous surprise ? Comment expliquer que le gouvernement ait choisi de passer outre les propositions des partenaires sociaux et la mobilisation d’une grande partie du monde du travail ?

Michaël Fœssel : « Pourquoi n’ont-ils pas assumé que cette réforme était un signal aux marchés financiers ? »

A l’Assemblée nationale, le 16 mars 2023. (Jacques Witt/SIPA)

Source NouvelObs
Pour le philosophe, cette crise fait exploser le « cercle de la raison » et signe l’agonie de la Ve République dont les institutions maltraitent la démocratie.

De quoi le recours au 49.3 est-il le signe ?

Michaël Fœssel De l’agonie des institutions de la Ve République.

11/03/2023

Macron, le gâchis social et économique

Macron, le gâchis social et économique

LA CHRONIQUE deThomas Piketty

Disons-le d’emblée : Macron se trompe d’époque et nous fait perdre du temps. Il applique des recettes complètement inadaptées au monde des années 2020, comme s’il était resté bloqué intellectuellement à l’époque de l’euphorie libérale des années 1990 et du début des années 2000, le monde d’avant la crise de 2008, le Covid-19 et l’Ukraine. Le contexte actuel est pourtant celui de la montée des inégalités, de l’hyper-prospérité patrimoniale et de la crise climatique et énergétique. L’urgence est l’investissement dans la formation et la santé et la mise en place d’un système économique plus juste, en France et en Europe, et plus encore à l’échelle internationale. Qu’importe : le gouvernement continue de mener une politique antisociale d’un autre âge.

Sur les retraites, Macron avait tenté, en 2019, de porter l’idée d’une retraite « universelle », avec une unification des règles entre les régimes, qui sont effectivement trop complexes. Le problème est qu’il soutenait une retraite universelle très inégalitaire, consistant grosso modo à perpétuer jusqu’à la mort les inégalités abyssales de la vie active. Bien d’autres retraites universelles sont possibles, en mettant l’accent sur les petites et les moyennes retraites, avec un taux de remplacement variant avec le niveau de salaire, le tout financé par un prélèvement progressif sur les revenus et les patrimoines (avec, par exemple, l’introduction d’un taux de CSG de 2 % sur les 500 plus grandes fortunes, qui rapporterait à lui seul 20 milliards d’euros).

Aujourd’hui, Macron ne cherche même plus à faire semblant et à jouer au modernisateur de l’Etat social : la réforme des retraites de 2023 vise simplement à lever de l’argent, sans aucun objectif d’universalité ou de simplification. Il s’agit même de la plus opaque des réformes paramétriques que l’on aurait pu imaginer. Les nouvelles règles sur les carrières longues sont totalement embrouillées. La prétendue mesure sur les petites retraites à 1 200 euros concernera finalement moins de 3 % des retraités, et il aura fallu un an au gouvernement pour arriver à ce chiffrage toujours très approximatif, alors qu’il a à sa disposition tout l’appareil d’Etat et dépense des milliards en cabinets de conseil. La réalité, qu’il est maintenant impossible de dissimuler, est que les efforts pèseront avant tout sur les femmes ayant des salaires bas et moyens, qui devront travailler deux ans de plus sur des métiers difficiles et mal rémunérés, quand elles sont encore en emploi.

Inégalités stratosphériques

Au-delà de ces injustices et de tout ce temps perdu sur les retraites, le gâchis social et économique de la présidence Macron se retrouve dans d’autres domaines. Si l’on examine l’évolution des moyens de l’enseignement supérieur, on constate ainsi que le budget par étudiant a diminué de 15 % en France au cours des dix dernières années. Plutôt que de ressasser des PowerPoint McKinsey sur la « start-up nation », le gouvernement serait bien inspiré de méditer la leçon de base de toute l’histoire économique, à savoir que c’est l’investissement dans la formation qui est la source de la prospérité.

De façon générale, la construction de l’Etat social a été un immense succès historique au cours du XXe siècle, et il faut s’appuyer sur cet acquis pour aller plus loin. C’est grâce à un puissant mouvement d’investissement dans la formation, la santé et les infrastructures publiques que nous avons atteint à la fois une plus grande égalité et une prospérité inédite dans l’histoire. Les ressources publiques mobilisées dans la formation ont décuplé, passant de 0,5 % du revenu national dans les pays occidentaux, avant 1914, à environ 5-6 % depuis les années 1980-1990.

Au milieu du XXe siècle, les Etats-Unis étaient de très loin le leader éducatif du monde (avec 80 % d’une classe d’âge dans le secondaire long dès 1950, contre 20-30 % en France ou au Royaume-Uni au même moment), et c’est pourquoi ils étaient aussi le leader économique. Le tout avec des inégalités fortement comprimées, à grands coups de progressivité fiscale : le taux supérieur de l’impôt sur le revenu atteignait 81 % en moyenne outre-Atlantique de 1930 à 1980. De toute évidence, cela n’a pas nui à la productivité exceptionnelle de la première économie de la planète, bien au contraire.

La grande leçon de l’histoire, c’est que la prospérité vient de l’égalité et de l’éducation, et non de la course-poursuite à l’inégalité. Des écarts de revenus raisonnables peuvent se justifier (mettons de un à cinq), mais les inégalités stratosphériques ne servent à rien du point de vue de l’intérêt général. Cette leçon a été oubliée, et l’investissement social et éducatif stagne depuis trente ans, alors que le nombre d’étudiants progresse. Il ne faut pas chercher plus loin les raisons de la stagnation de la productivité.

En affaiblissant l’Etat social au lieu de l’étendre, le gouvernement affaiblit le pays et sa place dans le monde. Il rate aussi un tournant historique, qui est le passage de l’Etat social-national à l’Etat social-global (ou social-fédéral). Au XXe siècle, l’Etat social s’est développé avant tout dans le cadre national, en oubliant parfois superbement les inégalités Nord-Sud. Ce qui est d’autant plus problématique que l’enrichissement occidental n’aurait jamais pu avoir lieu sans une très forte insertion internationale et sans l’exploitation, souvent brutale, des ressources naturelles et humaines disponibles à l’échelle de la planète. Il n’est plus possible aujourd’hui d’ignorer les conséquences des dégâts environnementaux causés par l’enrichissement du Nord (y compris bien sûr la Russie et la Chine). L’Etat social-global doit s’appuyer sur une refonte du système économique et fiscal mondial, avec une mise à contribution des acteurs globaux les plus riches (multinationales, milliardaires), au bénéfice de tous. C’est ainsi que l’on relancera l’Etat social, au Nord comme au Sud, et que l’on sortira des contradictions actuelles.

Thomas Piketty est directeur d’études à l’Ecole des hautes études en sciences sociales, Ecole d’économie de Paris

09/03/2023

ChatGPT, Skynet, Jancovici et Mbappé ambassadeur climat

 
ChatGPT est LE phénomène médiatique de ce début d’année 2023. Il a fait couler beaucoup d’encre, donné lieu à de nombreux débats télévisés, où les habituels “experts” en Covid/Géopolitique/Ukraine/Climat/Fusion nucléaire sont désormais experts en Intelligence Artificielle. Lire la suite sur  le Bon Pôte

05/03/2023

Qu’est-ce que l’intelligence artificielle ?

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L’intelligence artificielle (IA) est un domaine de la science et de l’ingénierie qui vise à créer des machines capables de simuler l’intelligence humaine. Cela peut inclure des compétences comme la reconnaissance de la parole et des images, la résolution de problèmes complexes, l’apprentissage automatique et la prise de décision.

01/03/2023

Au Portugal, une « France d’avant » pour retraités

Des milliers de Français plébiscitent la région de l’Algarve, fuyant l’Hexagone, qui serait devenu « invivable »

Source le Monde par Elsa Conesa

REPORTAGEGUIA, OLHAO, TAVIRA (PORTUGAL)- envoyée spéciale

Richard Anthony, c’est toute leur jeunesse. Ils sont quelques dizaines de retraités à être venus guincher pour la Saint-Valentin, trottinant entre les tables d’un petit restaurant de Guia, l’une des nombreuses stations balnéaires de cette côte du sud du Portugal baptisée « Algarve » par les Arabes qui l’occupaient au Moyen Age. Un chanteur local a été convié avec sa sono pour faire l’animation. Il a fallu chercher. « Il y a beaucoup de musiciens ici, mais ils font de la musique portugaise, explique Jean-Claude Dheilly, 79 ans, chargé de l’organisation, et qui profite de sa retraite ici depuis sept ans, comme des milliers d’autres pensionnés français. Nous, on voulait un musicien qui chante des chansons françaises. “J’entends siffler le train”, vous ne connaissez pas ? »

J'arrête de prendre l'avion

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C'est une excellente décision pour réduire son empreinte carbone et contribuer à la lutte contre le changement climatique. Les avions sont l'une des sources les plus importantes d'émissions de gaz à effet de serre, et en évitant de les utiliser autant que possible, on peut  réduire son  impact sur l'environnement.