Sur les sujets de société et de civilisation en France et dans le monde; et tout ce qui me passe dans la tête...
11/16/25
11/15/25
Cop30 Belem Brazil: Understanding carbon emissions
As world leaders gather in Brazil for the UN's annual climate conference, the heat is on to find solutions to the rising global temperatures wreaking havoc across the world. Thirty years since the first COP event in Berlin sounded the climate alarm, emissions are reaching new highs. Here's the breakdown of how much global warming has already changed the planet. #1 Which regions emit the most CO2?. 6/16/25
Conférence sur le changement climatique

6/2/25
Après les inondations catastrophiques en Allemagne en 2024, voici la grande séchesse en 2025
Le risque d’incendie de forêt ne cesse d’augmenter. Des feux ont déjà été signalés cette année en Thuringe et en Rhénanie-du-Nord-Westphalie. Le niveau du Rhin, la voie navigable intérieure la plus importante d’Europe, était si bas que les cargos ne pouvaient transporter que 25 % de leur charge habituelle. Les coûts de transport ont considérablement augmenté, et les experts avertissent que les prix à la consommation vont s’en ressentir. L’Association allemande des villes et communes, qui représente des milliers de collectivités locales, a appelé la population à économiser l’eau potable.
Des sols exceptionnellement secs
La situation est la plus critique dans le nord et le nord-est du pays, ainsi que dans certaines parties de la Bavière. Ces régions apparaissent sous forme de taches rouge foncé sur le moniteur de sécheresse du Centre Helmholtz pour la recherche environnementale (UFZ).
Ces taches signalent une sécheresse qui s’enfonce profondément dans le sol, mais ce sont les 25 centimètres de couche arable qui sont particulièrement touchés. « La couche supérieure du sol est particulièrement importante pour le secteur agricole, notamment pour les céréales et les graminées, qui ont des racines très superficielles », explique le professeur Dietrich Borchardt de l’UFZ. Le Service météorologique allemand ainsi que l’Agence fédérale de l’environnement confirment qu’en raison du réchauffement climatique, ce phénomène est appelé à se répéter de plus en plus souvent.
Alerte orange pour les nappes phréatiques
Les experts tirent la sonnette d’alarme. Lorsque le sol est sec, il repousse l’eau – tout comme l’eau ruisselle sur une plante en pot complètement desséchée. Cela signifie que même lorsqu’il pleut, l’eau a du mal à pénétrer dans le sol. Et si la pluie est abondante, le problème s’aggrave. « Les fortes pluies ne contribuent quasiment pas à la recharge des nappes phréatiques », explique Borchardt. « En période de sécheresse, la pluie tombe sur un sol imperméable ; comme il est desséché, l’eau ruisselle en surface vers les ruisseaux et rivières. »
La sécheresse des derniers mois a été particulièrement néfaste pour les nappes phréatiques. Celles-ci se rechargent principalement entre novembre et mars, période durant laquelle les plantes ne poussent pas encore et n’absorbent donc que peu d’eau. « Les niveaux des nappes sont particulièrement bas sur 80 % des sites de mesure en Saxe », déclare Borchardt. « C’est une alerte orange. »
Selon l’UFZ, une seule journée de pluie fine et continue suffirait à humidifier à nouveau les sols en surface, au moins temporairement. Mais il faudrait plusieurs semaines de pluie ininterrompue pour que l’eau s’infiltre jusqu’aux nappes. Et Borchardt prévient : « S’il ne pleut qu’en été, à peine une goutte atteindra la nappe phréatique. »
Les plantes en stress hydrique
La nature a maintenant un besoin urgent de pluie. « C’est le moment où les plantes veulent germer et fleurir, et bien sûr, elles ont besoin d’eau pour cela », explique Verena Graichen de l’organisation écologiste BUND (Les Amis de la Terre Allemagne). Si elles n’en reçoivent pas, elles subissent un stress hydrique précoce, comme on l’observe déjà chez les arbres à racines peu profondes comme les bouleaux.
Selon Graichen, cela rend les plantes plus vulnérables aux ravageurs et aux tempêtes, ce qui crée un cercle vicieux : « Lorsque les forêts ou les zones humides sont affaiblies par la sécheresse, elles ne peuvent plus absorber autant de dioxyde de carbone, ce qui aggrave encore le changement climatique. »
Si la pluie ne tombe pas bientôt, l’agriculture en souffrira particulièrement. « Ce qui mettrait vraiment les cultures en danger, ce serait une sécheresse au début de l’été, lorsque les fruits commencent à se former », prévient Meike Mieke, de l’association des agriculteurs du Land de Brandebourg. « Ce serait catastrophique pour les exploitants agricoles. Pour l’instant, nous espérons simplement que tout ira bien. » Mais les prévisions du Service météorologique allemand ne sont pas encourageantes : l’humidité du sol devrait continuer à diminuer.
Le stress hydrique et la consommation d’eau
En Allemagne, la consommation d’eau est officiellement mesurée : lorsque plus de 20 % de l’eau qui se renouvelle naturellement chaque année est utilisée, on parle de stress hydrique. De ce point de vue, les statistiques sont rassurantes : depuis plusieurs décennies, la consommation d’eau ne cesse de baisser. En 2022, un peu moins de 10 % de la ressource a été utilisée.
Le problème des niveaux d’eau trop bas
Les chiffres montrent que le secteur de l’énergie est le plus gros consommateur d’eau. En 2022, 6,6 milliards de litres d’eau fluviale ont été prélevés pour refroidir les centrales thermiques, selon l’Office fédéral de la statistique. Toutefois, cette eau est en grande partie restituée aux cours d’eau sans modification. Les niveaux d’eau trop bas posent néanmoins problème aux centrales électriques, explique Borchardt. La production d’électricité a dû être réduite pendant la sécheresse extrême de l’été 2018.
Source Deutsche Welle
Voir aussi ma conférence du 2 juin 2025 sur le changement climatique
5/21/25
Intempéries, inondatios catastrophiques du 19 mai 2025 au Lavandou et à Cavalière

4/20/25
Benoit Rittaud : La terre verdit, merci qui
Une nouvelle étude confirme l'important verdissement de la planète et considère l'augmentation du CO2 atmosphérique comme principale explication de cette bonne nouvelle. Président de l'Association des Climato-Réalistes, Benoît Rittaud se demande jusqu'à quand les médias grand public continueront de nier l'évidence. Les adeptes de Greta Thunberg mis à part, tout le monde peut se réjouir de la publication récente d'une étude scientifique américaine qui montre, une nouvelle fois, que la surface foliaire (c'est-à-dire verte, là où il y a des plantes) de notre planète augmente fortement. Pour cela il faut bien sûr chercher un compte-rendu ailleurs que dans les médias mainstream, ceux-ci étant depuis toujours tétanisés à l'idée de devoir rapporter objectivement une information qui s'oppose au narratif climatique habituel.
3/26/25
What state is the global climate really in?
Last year was the hottest on record, with research from the World Meteorological Organization (WMO) highlighting how the "clear signs of human-induced climate change reached new heights in 2024."
Over the past 12 months, the global average air temperature was 1.55 degrees Celsius (2.79 Fahrenheit) above that in the years from 1850 to 1900, the period before humans started burning fossil fuels like coal and oil on an industrial scale. It broke the previous temperature record set in 2023.
Under the Paris Climate Agreement, governments pledged to limit global warming to well below 2 C above preindustrial levels and to pursue efforts to keep temperature increase under 1.5 C. Source Deutsche Welle
2/11/25
Climat : la France produit-elle assez d’électricité pour alimenter les voitures électriques ?
L'actu de « Chaleur humaine »
Ancien épisode. Puisque la période est assez sombre, je vous propose d'écouter cet épisode enregistré en 2024 : la transition peut-elle être heureuse ? avec l'économiste Eloi Laurent. Il y explique comment les transformations nécessaires peuvent aussi améliorer nos vies. C'est à écouter par ici.
2/5/25
Check This Out: The Top Global Risks Defining the Future 🌍
Ce graphique montre les risques à court et à long terme les plus importants pour l'économie mondiale, d'après le rapport 2025 du Forum économique mondial sur les risques mondiaux. Pour ce classement, plus de 900 experts ont été interrogés sur les risques mondiaux les plus urgents à venir. Principaux points à retenir Au cours des deux prochaines années, la mésinformation et la désinformation se sont classées en tête, compte tenu des progrès rapides de l'IA et du potentiel des agents malveillants à influencer la perception du public. Les événements météorologiques extrêmes suivent ensuite, à un moment où de graves sécheresses et des catastrophes climatiques ont un impact sur les infrastructures, les chaînes d'approvisionnement alimentaire et les schémas migratoires. À long terme, les événements météorologiques extrêmes grimpent en tête, car le réchauffement des températures mondiales a le potentiel d'amplifier les catastrophes climatiques, les déplacements et les conflits provoqués par la pénurie de ressourc 1/30/25
Le taux de réchauffement des océans a plus que quadruplé depuis 1985
Selon les auteurs d’une étude relayée par “New Scientist”, la hausse de la température des océans est un signe que le changement climatique s’accélère. Durant quatre cent cinquante jours d’affilée en 2023 et début 2024, la température moyenne de la mer proche de la surface a battu des records, dépassant les maximums saisonniers précédemment observés. Selon les auteurs de l’étude parue le 28 janvier dans Environmental Research Letters, c’est un signe que le rythme du changement climatique s’intensifie.8/15/24
Changement climatique: les points de bascule sont proches. Il faut agir!
4/9/24
Le Monde – Inaction climatique : la Suisse condamnée par la Cour européenne des droits de l’homme, une première pour un Etat
Brésil : l'Ibama, une police environnementale qui reprend son souffle
Depuis le retour au pouvoir de Luiz Inacio Lula da Silva, la police environnementale revit et s'est enfin "remise au travail", de l'aveu de son président Rodrigo Agostinho. Après des années de coupes budgétaires sous le gouvernement de Jair Bolsonaro, l’Ibama a vu ses ressources tripler depuis janvier et multiplie désormais les missions de contrôle contre la déforestation, l’élevage et l’orpaillage illégal. Reportage dans l’État de Para, dans le nord du Brésil. Suite sur France 24
2/6/24
Serge Zaka docteur en agroclimatologie: sur les effets du changement climatique sur l'agriculture en France
Le dérèglement climatique pose un problème très préoccupant en France et il revêt un caractère dramatique dans d’autres pays du pourtour méditerranéen. Plus grave encore, de larges contrées du monde deviendront inhabitables pour l’homme ! Ne nous voulons pas la face et disons les choses telles qu’elles se présentent ... Les conséquences de ce désastre à venir ne sont pas limités à l’échelle d’un pays ou d’un continent mais bien au niveau planétaire. L’action politique ne va jamais dans le sens de l’intérêt commun des peuples auxquels elle s’adresse directement, en plus d’être souvent incohérente, elle est toujours en retard ... Voir la vidéo.


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