30/06/2022

Immigration: L’arrivée de millions de réfugiés venus d’Ukraine a relancé le débat sur l’immigration

L’arrivée de millions de réfugiés venus d’Ukraine a relancé le débat sur l’immigration, l’une des grandes questions non résolues en Europe, d’autant que la pression exercée par l’Afrique et le Moyen-Orient est loin d’avoir disparu. Le débat politique européen sur l’immigration est malheureusement pris dans une contradiction difficile à résoudre. Mais elle n'est pas sans issue. Lire la suite...  

Inflation: Le monde d'avant-Covid, en matière d'inflation, ne reviendra pas, a estimé mercredi Christine Lagarde.

Le monde d'avant-Covid, en matière d'inflation, ne reviendra pas, a estimé mercredi Christine Lagarde. Moins de vingt quatre heures après avoir réaffirmé l'intention de la Banque centrale européenne de fermer les robinets des liquidités, la patronne de l'institution annonce que la période de très faible inflation qui a précédé la pandémie de Covid-19 est révolue. Aussi, les banques centrales doivent s'adapter à des anticipations d'inflation plus élevées, a déclaré la présidente de la BCE qui se réunit lors du Forum Sintra au Portugal.

Regardez "Budget : quand les recettes fiscales coulent à flot..." sur YouTube

Bercy vient d'annoncer un surplus de recettes fiscales de plus de 50 milliards d'euros pour 2022. Peut-on parler de cagnotte ? Les explications de Raphaël Legendre, journaliste à l'Opinion. Ecorama du 29 juin 2022,  
 

Regardez "Bourse : pourquoi il ne faut pas craindre la récession !" sur YouTube

 
Le CAC 40 rechute lourdement sous les 5900 points ce jeudi. Les investisseurs sont toujours inquiets par l'inflation et les risques de récession. Mais pour John Plassard, spécialiste en investissement chez Mirabaud, l'entrée en récession pourrait être une bonne nouvelle pour les marchés boursiers. Ecorama du 30 juin 2022, présenté par David Jacquot sur Boursorama.com
 
Danny Boon avait un sketch "Je vais bien tout va bien". C'est à peu près le même principe qui fait tenir les marchés, mais exprimé avec plus de mots techniques.

Total energie: transition énergétique: La position de son président Patrick Pouyanné

source lepoint.fr par Marie Bordet
Patrick Pouyanné : « On nous demande de prendre des décisions que les États ne prennent pas »
 Tout commence par un moment de rogne, comme parfois avec lui. Dans l'intimité, certains l'appellent même « Aigle 4 » (traduire en anglais : « Eagle four », puis en français : « Il gueule fort »). Ce 25 mai, Patrick Pouyanné, PDG de TotalEnergies, s'empare de la scène de la salle Pleyel. L'assemblée générale des actionnaires,  moment solennel de la vie d'un groupe du CAC 40, va démarrer dans quelques minutes. Il s'agace de ne pas avoir sous les yeux un document qu'il estime, à cet instant, tout à fait essentiel. Sa voix de stentor déchire le silence qui règne dans cette enceinte où Maurice Ravel, Miles Davis et Charles Trenet se sont produits avant lui. Le brouhaha de 2 000 petits actionnaires impatients aurait dû couvrir le brame patronal mais la grande salle Art déco est... presque déserte. Seul le premier rang est occupé par les membres esseulés du conseil d'administration de TotalEnergies. Pour le reste, on compte quelques journalistes et attachés de presse, éparpillés… La cause de ce vide retentissant ? Quelques heures plus tôt, deux cars de touristes ont stoppé rue du Faubourg-Saint-Honoré pour déverser 200 militants écologistes, qui se sont illico enchaînés entre eux pour empêcher l'accès aux lieux.  Ils ont scandé : « Total, Total, il faut choisir, les énergies fossiles ou notre avenir » et ont brandi des pancartes rouges et vertes : « Retrait Total de Russie », « Total climate criminal ». L'AG s'est tenue à huis clos, diffusée exclusivement en visioconférence, et les images des activistes sous le soleil printanier ont fait le tour des journaux télévisés.

28/06/2022

Yael BRAUN-PIVET prend place au perchoir, et entame son premier discours en tant que présidente de l'assemblée nationale

Elle a été élue à la majorité absolue.

Pouvoir d'achat : la recette du gouvernement pour éviter le retour de la colère sociale: ciblage.

Malgré son retard, la proposition de loi sur le pouvoir d'achat tant attendue devrait finalement être présentée le 6 juillet en Conseil des ministres. Au programme : revalorisation des prestations sociales et des pensions de retraites, « prime de transport » élargie, doublement de la « prime Macron » ou encore indemnité inflation...Voici sept mesures qui devraient composer le paquet pouvoir d'achat du gouvernement.

Baisse du chômage .... Le taux de chômage au dernier trimestre 2021 est plus bas qu'en 2019, avant la crise sanitaire

La forte baisse du chômage est analysée ici par léquipe de l'OFCE dans un rapport de 42 pages. "LE MARCHÉ DU TRAVAIL AU COURS DU DERNIER QUINQUENNAT" Lien pdf.
Des explications sont données ici sur le site de 20minutes.fr

Voir cet article de la Tribune du 17/5/2022.

mais attention: les deux documents mettent en garde contre le "halo du chômage"   Quesaco?

«Ingénieurs, mes camarades, la France attend vos solutions, pas vos états d’âme!»

lefigaro.fr par Vincent Le Biez

TRIBUNE - Major de Polytechnique en 2004, Vincent Le Biez jette un regard à la fois malicieux et inquiet sur ses cadets qui, lors des cérémonies de diplômes de leurs grandes écoles, infligent à l’auditoire un sermon contre la formation qu’ils ont reçue.

Vincent Le Biez est l’auteur de «Platon a rendez-vous avec Darwin» (Les Belles Lettres, 2021).

Ce week-end avaient lieu les cérémonies de remise de diplômes de l’École polytechnique. Comme pour d’autres grandes écoles - AgroParisTech, HEC ou Sciences Po -, ces cérémonies ont été l’occasion de discours dénonçant le «système», l’inaction climatique et la croyance que la technique peut résoudre les problèmes auxquels nous sommes confrontés (le fameux techno-solutionnisme). Désormais, à chaque remise de diplômes, on assiste à ce type de happening censé éveiller les consciences et montrer que nos jeunes élites ne vont pas tomber dans le panneau d’un système irresponsable et prédateur.

Poutine: Un missile frappe un centre commercial

https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEh9Jr8hExAaIxl_2kTh2zCnoOA3jC5d9y-thW4M2aW7zsUw3tf_fnU6HPvwZyMS_J5YoZXhT5UzdkrrIm6O4Qn5kPkgV8vvWCdnBERHqPPgcOY6tVKiyPQahTK7h5xcewq5YvEU4r3OaGnz33v87Ga-p0gvGmAPYuL2gvzl0tG8QuqkYAfInp4=s320

Ferghane Azihari: «Doit-on nécessairement être anti-moderne pour être écologiste ?»

Source lefigaro.fr par Aziliz Le Corre 
 
FIGAROVOX/GRAND ENTRETIEN - Le jeune auteur libéral publie Les écologistes contre la modernité, un essai argumenté qui dresse les contradictions des écologistes, et déconstruit le mythe d'un paradis perdu que la civilisation industrielle aurait saccagé.

Ferghane Azihari est délégué général de l'Académie libre des sciences humaines (ALSH) et membre de la Société d'économie politique (SEP). Il publie Les Écologistes contre la modernité aux Presses de la Cité.

FIGAROVOX. - Votre livre Les écologistes contre la modernité est sous-titré «Le procès de Prométhée». Dans le Principe responsabilité (1979), le philosophe Hans Jonas fait référence au mythe de Prométhée pour dénoncer les risques inconsidérés de certains comportements humains et de certains choix techniques, par rapport à l'équilibre écologique, social, et économique de la planète. Cherchez-vous dans ce livre à prendre le parti de l'accusé ?

Augmenter les Salaires pour juguler l'inflation: une équation insoluble.

C'est un phénomène qui touche de nombreuses entreprises : les mouvements de grève se multiplient en France réclamant des hausses de salaires. Mais une revalorisation salariale fait planer un risque sur la santé financière des entreprises sans compter le risque que ne s'installe, en France, une véritable spirale inflationniste. Une situation qui semble, pour l'heure, inextricable.

Pouvoir achat: l'inflation s'envole!

Thierry Breton recadre les producteurs d'énergie EDF, Total et Engie, à propos de leur alerte.

Dimanche dernier, dans le JDD, TotalEnergies, EDF et Engie ont appelé les Français à réduire leur consommation d'énergie dès à présent pour éviter des pénuries à venir cet hiver alors que la Russie diminue progressivement ses livraisons de gaz. Mais, selon Thierry Breton, le commissaire européen au marché intérieur, le rôle des énergéticiens se trouve ailleurs.

«J'appelle l'ensemble des énergéticiens, non pas à nous demander de réduire notre consommation d'énergie c'est très bien, mais à travailler eux-mêmes à augmenter leurs livraisons d'énergie pour l'Europe », a-t-il déclaré hier lors d'un point presse, organisé à quelques jours de la fin de la présidence française du Conseil de l'Union européenne, marquée par l'invasion russe de l'Ukraine.

Inflation - Salaires : "On ne pourra pas aider tout le monde", Eric heyer économiste de l'OFCE

Le gouvernement prévoit des aides ciblées pour aider les ménages aux petits revenus à faire face à l'inflation. Mais Eric Heyer, économiste à l'OFCE et professeur à Sciences Po, craint une "spirale inflationniste".

"On ne pourra pas aider tout le monde", prévient lundi 27 juin sur franceinfo Eric Heyer, économiste, directeur du département analyse et prévision à l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE). Le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, a prévenu sur BFM TV lundi 27 juin que "la cote d’alerte" a été atteinte concernant les finances publiques. Le gouvernement prévoit des aides ciblées pour aider les Français aux petits revenus de faire face à l’inflation. Il doit présenter le 6 juillet en Conseil des ministres sa loi sur le pouvoir d'achat et son budget rectificatif. Le Smic va augmenter automatiquement puisqu’il est indexé sur l’inflation. Mais l’économiste craint une "spirale inflationniste" si cette augmentation se diffuse sur tous les salaires.

Salaires : augmentation générale de 3,5% pour les fonctionnaires dès le 1er juillet

Il s'agit de la première revalorisation du point d'indice de la fonction publique depuis février 2017.

Le salaire des 5,7 millions d'agents publics va augmenter de 3,5% le 1er juillet, a annoncé ce mardi le ministère de la Transformation et de la Fonction publiques au Figaro, confirmant une information de l'AFP. Il s'agit de la première revalorisation du point d'indice de la fonction publique depuis février 2017. Depuis 2010, il n'avait progressé que de 1,2%.

Salaire inflation: les routiers en grève bloquent plusieurs zones industrielles


A l'appel des organisations syndicales (CGT, CFDT, FO, CFTC et CFE-CGC), les professionnels du transport routier, qui comprend les routiers mais aussi les chauffeurs de car, les ambulanciers ou les transporteurs de fond, sont appelés à faire grève ce lundi. Ils réclament des revalorisations salariales. De barrages filtrants sont en cours dans plusieurs zones industrielles du pays.

27/06/2022

Hausse des prix: comment le gouvernement va faire pour traiter le problème du pouvoir d'achat?

L’inflation est une situation de hausse généralisée et durable des prix des biens et des services. Cette situation correspond à une baisse du pouvoir d’achat de la monnaie, cad. qu'avec la même somme d’argent, on peut acheter moins de choses qu’auparavant.
 

 

 

En France, l’inflation est mesurée mensuellement par l’INSEE à travers l’Indice des Prix à la Consommation (IPC) et l’Indice des Prix à la Consommation Harmonisé (IPCH). Ce dernier indice, ainsi que ceux produits par les différents organismes statistiques des pays membres de l’Union européenne, est utilisé par Eurostat (l’organisme européen en charge de la production de statistiques européennes harmonisées) pour calculer l’inflation en zone euro et dans l’Union européenne.

L’IPC et l’IPCH sont des indicateurs de variation mensuelle d’un panier de différents produits et services représentatifs de la consommation finale des ménages.

 Quelles sont les principales composantes et variations de l’IPC ?

Pour calculer l’indice des prix à la consommation, l’INSEE observe la variation du prix de dizaines de milliers de biens et services. Le détail précis des prix étudiés n’est pas rendu public car si c’était le cas il deviendrait possible pour des producteurs et des commerçants de modifier uniquement les prix observés par l’INSEE, ce qui fausserait les statistiques.

Les biens et services sont réunis en grandes catégories auxquelles il est attribué une pondération, mise à jour annuellement, en fonction de leur poids dans la consommation moyenne des Français. Par exemple, en 2021, l’alimentation pèse 15,8 %, le logement 15,3 % (ce poids prend en compte les loyers et des charges, comme l’eau, l’électricité, etc.), la restauration 6 % et l’habillement 3,6 %.

Entre 2000 et 2021, la hausse de l’IPC a été en moyenne de 1,4 % par an. Cette moyenne masque cependant des variations très différentes selon le type de produits. Par exemple, le prix du gaz a augmenté en moyenne de 4 % par an en moyenne au cours de la même période, le fioul domestique de 2,7 % et le tabac de 6,4 %. À l’inverse, les prix moyens de la santé ont baissé de 0,2 % par an, des loisirs de 0,32 % par an et des communications de 1,68 % par an, notamment du fait des baisses de prix dans l’informatique.

Les variations de prix tiennent compte de l’évolution de la qualité. Par exemple, si le prix d’un médicament ou d’une télévision reste identique mais que sa qualité a augmenté, l’INSEE considérera que son prix a baissé.

Il est possible, sur le site de l’INSEE, de calculer son inflation « personnelle » en fonction de ses propres habitudes de consommation.

L’inflation a des causes multiples

Il existe principalement quatre facteurs à l’origine de l’inflation :

L’inflation par les coûts

Lorsque les prix des matières premières s’accroissent, cela pèse sur les coûts de production des entreprises. Il en va de même si en raison de la faiblesse du chômage, ces dernières doivent augmenter les salaires pour pouvoir attirer de nouveaux employés.

En réaction, et pour conserver leurs marges bénéficiaires, les entreprises sont incitées à augmenter leurs prix, ce qui provoque un premier saut inflationniste. Toutefois, si les salaires sont indexés sur l’inflation, la hausse des prix est répercutée automatiquement sur le niveau des salaires, qui s’accroissent à leur tour. Il s’en suit une nouvelle hausse des prix et un cercle vicieux inflationniste se met en place.

C’est ce processus qui était à l’œuvre dans les économies occidentales au milieu des années 1970 après le premier choc pétrolier et qui a conduit à l’apparition de taux d’inflation annuelle élevés, supérieurs à 10 %.

L’inflation par la demande

Lorsque la demande de produits ou de services s’accroît mais que l’offre de produits et services n’arrive pas à s’adapter à ce surcroît de demande, les prix sont poussés à la hausse.

Les entreprises mettent en œuvre des programmes d’investissement pour accroître leur production et embauchent de nouveaux salariés, ce qui stimule davantage l’activité économique et la demande globale des ménages. Tant que les quantités produites ne parviennent pas à satisfaire la demande globale, le processus de hausse des prix se poursuit. Cette situation est typique d’une économie qui sort d’une phase prolongée de faible croissance ou même d’une récession.

Dans un contexte de sortie de conjoncture morose ou déprimée, les entreprises ne réagissent pas immédiatement à une hausse de la demande pour leurs produits car elles cherchent à écouler leurs stocks et préfèrent avoir la confirmation du caractère durable de la reprise avant d’investir.

L’inflation importée

Lorsque le taux de change d’une monnaie se déprécie par rapport au dollar et/ou aux autres principales devises de facturation du commerce mondial (essentiellement la livre sterling, le yen et l’euro), le coût des produits importés augmente.

Ce renchérissement des importations se répercute dans tous les secteurs de l’économie et touche les ménages autant que les entreprises. Ce phénomène peut aussi avoir pour origine une forte hausse des cours des produits énergétiques et agricoles sur les marchés mondiaux.

L’inflation par excès de création monétaire

Certains économistes qualifiés de « monétaristes » affirment que l’inflation « est toujours et partout un phénomène monétaire » (pour reprendre l’expression de leur chef de file, Milton Friedman). Ils considèrent en effet que l’inflation apparaît parce que le stock de monnaie circulant dans l’économie est trop important par rapport à la quantité de biens et services offerts.

C’est donc un excès de création monétaire par les banques commerciales ou par le financement du déficit public par la banque centrale (ce que l’on dénomme souvent par l’expression « faire fonctionner la planche à billets ») qui est à l’origine de l’inflation. Dans ce contexte, celle-ci est alimentée par un excès de demande et par la dépréciation du taux de change.

La stagflation, une situation économique a priori aberrante

La stagflation, contraction des mots « stagnation » et « inflation », désigne une situation combinant à la fois une faible croissance économique et une inflation élevée.

La théorie économique a longtemps considéré que cette situation ne pouvait pas se produire en raison de la relation qu’elle supposait inverse entre croissance et inflation : en phase de ralentissement conjoncturel, la politique économique visait à stimuler l’activité via le déficit budgétaire alors que la politique monétaire assouplissait les conditions du crédit. La croissance redémarrait en même temps que les prix progressaient. À l’inverse, si l’inflation était jugée trop forte, la politique économique devenait restrictive et la politique monétaire restreignait les conditions du crédit. L’activité ralentissait alors et la hausse des prix était contenue.

L’expression de « stagflation » a été créée dans les années 1970 pour caractériser une situation économique inédite, lorsque les prix du pétrole et des autres matières premières montant en flèche, ont entraîné à la fois une accélération de l’inflation et un fort ralentissement de la croissance dans les pays industrialisés.

Ce n’est qu’à partir du milieu des années 1980 que la stagflation a pris fin avec la mise en place de politiques de désindexation des salaires qui ont permis de faire reculer les taux d’inflation dans les pays occidentaux.

Une inflation modérée est bonne pour l’économie

Une hausse régulière mais modérée du niveau général des prix est l’objectif principal des politiques monétaires conduites par les grandes banques centrales. À ce titre, une progression de l’inflation de l’ordre de 2 % par an est considérée par la Banque centrale européenne (BCE) comme une cible optimale.

À un niveau modéré d’inflation sont, en effet, associés plusieurs avantages :

  • Cela permet aux entreprises d’ancrer leurs anticipations de hausses des prix à moyen et long terme. Le caractère prévisible de ces dernières est favorable à la prise de décision d’investir, car il réduit l’incertitude sur les revenus futurs engendrés par l’investissement.

  • Cela incite par ailleurs les ménages à placer leurs excédents de liquidités plutôt que de les thésauriser ou de les conserver sur leurs comptes bancaires. À défaut, l’érosion monétaire réduirait le pouvoir d’achat de leur épargne. Une inflation modérée contribue donc à assurer l’équilibre entre le niveau d’épargne et le niveau de l’investissement sans lequel les taux d’intérêt s’orienteraient à la hausse, limitant ainsi les projets d’investissements des entreprises.

  • Cela permet également de conserver les taux d’intérêt à des niveaux peu élevés, puisque la banque centrale qui fixe les taux d’intérêt directeurs n’a pas besoin de restreindre les conditions de crédit pour atteindre son objectif de politique monétaire. Ceci est favorable à la croissance économique car les ménages et les entreprises peuvent emprunter à des conditions financières incitatives, tant en termes nominaux (le niveau des taux d’intérêt) que réels (le niveau des taux d’intérêt diminué de l’inflation).

Une inflation trop forte est toutefois nocive

Si l’inflation progresse trop fortement, cela peut avoir des répercussions dommageables pour l’économie tout entière :

  • Cela entraîne une dégradation de la compétitivité prix des produits fabriqués dans le pays par rapport aux produits fabriqués à l’étranger. En effet, si les prix des produits domestiques deviennent plus élevés que les mêmes produits fabriqués à l’étranger pour une qualité comparable, la demande étrangère risque de diminuer (baisse des exportations) alors que la demande interne pour les produits étrangers risque d’augmenter (hausse des importations). Il en résulte une baisse de l’activité pour les entreprises domestiques qui est susceptible d’entraîner des réductions d’effectifs et donc une progression du chômage.

  • Cela renforce l’incertitude quant au niveau futur des prix. Aussi, les entreprises adoptent des comportements prudents en matière d’investissement car la rentabilité de ceux-ci est difficile à anticiper. Une trop forte inflation risque donc de réduire les investissements productifs et donc le potentiel de croissance.

  • Cela pénalise les ménages si leurs salaires ne sont pas indexés sur la hausse des prix. Ils subissent alors une perte de pouvoir d’achat qui peut les amener à réduire leur consommation ou à désépargner pour maintenir leur niveau de vie.

  • Mais cela  favorise les emprunteurs car le niveau réel de leur dette diminue. Par contre, elle pénalise les créanciers pour les raisons opposées.

     

    Source la Finance pour tous lafinancepourtous.com 

 

26/06/2022

Développement durable par DiploWeb Pierre Verluise - Yvette Veyret et Paul Arnould géographes

Le développement durable fait partie des thèmes récurrents des discours publics voire pédagogiques, mais cela n’empêche pas un certain flou. Votre « Atlas du développement durable » (éd. Autrement) apporte des clarifications nécessaires. Pouvez-vous préciser les origines, les principaux volets et les nouveaux objectifs du développement dur

Yvette Veyret et Paul Arnould  : La notion de développement durable (DD) définie dans « L’Atlas du développement durable » (éd. Autrement, 2022) est née dans les pays riches, de réflexions issues d’un double courant de pensée. L’un, économique plonge ses racines au XVIIIe siècle avec Malthus, l’autre, écologique, apparaît au XIXe siècle aux Etats-Unis et en Europe.

La dette publique française reprend sa folle croissance.

Source LeFigaro
«Nous allons devoir rétablir nos finances publiques», affirmait Bruno Le Maire en février 2022. L’inflation, la guerre en Ukraine et les tensions politiques compliquent le reflux de l’endettement à partir de 2026. La dette publique française reprend sa folle croissance. À fin mars, elle atteignait 2 902 milliards d’euros, un montant en hausse de près de 90 milliards par rapport au trimestre précédent, selon les dernières données de l’Insee. La dette représente ainsi 114,5 % du PIB, versus 112,5 % fin 2021 et un pic à 117,4 % il y a tout juste un an. Cette forte hausse provient essentiellement de l’augmentation de la dette de l’État (+ 64,8 milliards d’euros), quand celle des administrations de Sécurité sociale progressait plus timidement (+ 25,6 milliards d’euros).

Jean-Marc Ayrault : « Le rôle du Premier ministre va redevenir central »

L'ancien Premier ministre de François Hollande (2012-2014 successeur Manuel Valls) analyse les marges de manœuvre parlementaires qui s'offrent à Emmanuel Macron. Pour l'actuel président de la Fondation pour la mémoire de l'esclavage, la situation n'est pas insoluble. Il faut cependant que le Premier ministre joue le rôle de pivot entre le gouvernement et les différents groupes parlementaires. Pour Jean-Marc Ayrault, l'intervention télévisée du président mercredi ne permet pas de lever les ambiguïtés sur la méthode… Jean-Marc Ayrault Wikipedia.

Patrick Artus – Quand déficit public signifie hausse d'impôts visibles ou cachés.

source Le Point

Le contexte économique va engendrer une hausse durable de la dette publique, dont la soutenabilité passera forcément par diverses formes de fiscalité.

TotalEnergies, EDF et Engie appellent les Français à consommer moins d'énergie | Le HuffPost

source huffingtonpost.fr par Stephane Mahe via Reuters 
 
Ils ont un message à faire passer. Les dirigeants des trois énergéticiens français TotalEnergies, EDF et Engie appellent ensemble ce dimanche 26 juin les Français à réduire “immédiatement” leur consommation de carburant, pétrole, électricité et gaz face au risque de pénurie et de flambée des prix qui menacent “la cohésion sociale” l’hiver prochain.

23/06/2022

Le politologue Gérard Grunberg sur le résultat des législatives 2022.

Les commentateurs ont clamé à l’unisson la défaite du président Macron et la catastrophe d’une absence de majorité absolue dans la nouvelle assemblée. Mais le résultat des élections est-il vraiment un coup de tonnerre? Non, et ceci pour deux raisons. La première est que le résultat n’a rien de surprenant au regard des législatives passées. La seconde raison est que, même si nous l’avions oublié, la Ve République est un régime parlementaire.... Suite sur Telos.

Pour les électeurs la réalité de la relation entre le RN et LFI est ici: Rachel Kéké

varmatin.com
Prise dans la tourmente, la députée Nupes Rachel Kéké reconnaît d'anciens messages de soutien à Le Pen mais assure avoir changé
Dans un message sur sa page Facebook mercredi soir, la nouvelle députée du Val-de-Marne, ancienne porte-parole de la longue grève des femmes de chambre à l'hôtel Ibis des Batignolles, qui a battu dimanche l'ex-ministre des Sports Roxana Maracineanu, dit subir depuis quelques jours "des attaques sur les réseaux sociaux, venant en particulier de l'extrême droite, visant à (la) déstabiliser et (la) décrédibiliser".

Jean-Marie Le Pen : « J’aimerais que Marine m’invite à l’Assemblée »

lepoint.fr par Géraldine Woessner 
ENTRETIEN. Le « Menhir » salue le résultat du RN et conseille aux nouveaux députés de « se préparer au pouvoir », en cas de dissolution de l’Assemblée.

Pascal Perrineau : « La responsabilité d’Emmanuel Macron est immense »

Source lepoint.fr par Jérôme Cordelier
ENTRETIEN. La crise politique née des législatives pourrait devenir institutionnelle si les oppositions ne font pas preuve de responsabilité, selon le politologue.

Franz Olivier Giesbert - Les vacances forcées du président Gribouille

ÉDITO de FOG. Le raz-de-marée extrémiste des législatives obligera-t-il le chef de l’État ? Le temps de l’hyperprésidence doit cesser. Il y a urgence à gouverner.

Législatives : la crainte d’une France “ingouvernable”

Source Courrier International

La Première ministre, Élisabeth Borne, l’a reconnu elle-même dimanche soir : les résultats des élections législatives créent une “situation inédite” susceptible de représenter “un risque” pour la France. Selon le décompte du journal Le Monde, le camp présidentiel a obtenu 246 sièges, très loin de la majorité absolue (289), l’alliance de gauche Nupes 142, le Rassemblement national 89 et Les Républicains-UDI 64.

Jean-François Kahn – Les non-dits d’un scrutin kafkaïen

lepoint.fr 
Quel est – outre la sèche mise en minorité de la coalition macroniste et l'échec relatif de la coalition mélenchoniste – le phénomène central, déterminant, préoccupant qui a donné à ce second tour de scrutin législatif une tournure, avec 89 élus Rassemblement national, bien différente de celle qui avait été médiatiquement anticipée ? Le voici, proprement effarant : d'abord, les électeurs macronistes du premier tour, tous les discours anti-extrémistes oubliés, ont fait spontanément barrage aux candidatures du bloc mélenchoniste en votant souvent massivement pour l'extrême droite. Le report de suffrages est parfois impressionnant. À Montargis, confronté à un candidat de la Nupes, le RN passe de 31 % à 63 %. Dans la 2e circonscription de Reims, de 22 % à 55 % ; à Seclin, de 25 % à 51 % ; à Bailleul, de 26 % à 54 %.