Dans les commentaires des élections européennes, on a entendu certains chefs de partis malheureux et certains analystes reprocher à Emmanuel Macron d’avoir volontairement re-bipolarisé le paysage politique sur le clivage LREM/RN, ayant commis ainsi le crime affreux d’avoir détruit le bon vieux clivage gauche/droite. Ce reproche est doublement mal venu. Il sous-estime l’autonomie des électeurs en estimant qu’ils ont été manipulés par un président honteusement engagé dans la bataille des européennes. Il traduit le refus de reconnaître les nouvelles données du jeu politique produites par les élections de 2017.Suite...

