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3/26/25

Les Américains et la présidence de Donald Trump

Comment les Américains jugent-ils les premières semaines du gouvernement de Donald Trump ? Un sondage très complet administré par Reuters/Ipsos les 11 et 12 mars nous donne des éléments de réponse très précieux. Dans l’ensemble, le regard des Américains sur l’équipe au pouvoir est assez critique. 44% seulement contre 53% ont une image favorable de Donald Trump, 40% contre 50% de J.D. Vance et 33% contre 59% d’Elon Musk... Suite

Source  
Telos

3/16/25

Les Français ont rompu avec l’Amérique de Donald Trump Gérard Grunberg


« Nous avons, dès le premier jour, décidé de soutenir l'Ukraine et de sanctionner la Russie et nous avons bien fait car c'est non seulement le peuple ukrainien qui lutte avec courage pour sa liberté mais c'est aussi notre qui est menacée. En effet, si un pays peut envahir impunément son voisin en Europe alors personne ne peut plus être sûr de rien, et c'est la loi du plus fort qui s'applique et la paix ne peut plus être garantie sur notre continent même. Suite.

1/9/25

Les français broient du noir.

L’enquête barométrique sur les « Fractures françaises », traitant des opinions des habitants, livre un paysage noir, conjoncturellement mais aussi structurellement. Au fond, le constat étonne peu. Sa relative stabilité dans le temps surprend davantage. Suite.

12/19/24

Le vote populiste: une attraction pour le désastre

 Le populisme a fait l’objet d’une abondante littérature sur les dernières décennies. Cela tient bien sûr au fait qu’il s’agit d’une forme politique montante dans de nombreux pays avancés. Cette montée est associée à une baisse du bien-être, elle-même nourrie par la hausse d’un sentiment d’insécurité économique. Mais la littérature économique est largement consensuelle concernant les effets économiques négatifs de la mise en œuvre de politiques inspirées par le populisme.

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12/5/24

Telos


Compte tenu du niveau record des ratios dette/PIB dans les pays développés et certains pays émergents, en présence de taux d'intérêt réels à long terme supérieurs à leurs niveaux d'avant la pandémie, il sera tôt ou tard nécessaire de procéder à une contraction budgétaire. Quelles sont les conséquences électorales ? Sachant que les sondages sont la contrainte ultime qui pèse sur les décideurs politiques démocratiquement élus.

9/9/24

La mise en cause des seigneurs du numérique

Au cours du mois d’août deux grands acteurs du numérique ont été mis en cause dans des conditions très révélatrices du défi qu’affrontent depuis des années les Européens et les États-Unis. Il s’agit de définir une politique permettant aux pouvoirs publics de sanctionner les éventuels abus des messageries et plateformes numériques sans pour autant remettre en cause la liberté d’information, essentielle dans une démocratie. Le débat ouvert ces dernières semaines a illustré à la fois l’urgente nécessité de bloquer d’inquiétantes dérives et la relative faiblesse des États face à des géants soutenus par des centaines de millions d’usagers et disposant de moyens financiers gigantesques.

8/28/24

 Emmanuel Macron, en rejetant l’option d’un gouvernement dirigé par Lucie Castets, a exclu définitivement de nommer un gouvernement comprenant des membres de LFI. Dans ces conditions, ce parti a annoncé sa décision de présenter au bureau de l’Assemblée une motion de destitution du président de la République, de déposer une motion de censure contre tout nouveau gouvernement qui ne serait pas dirigé par sa candidate et a appelé à des « marches pour le respect de la démocratie ». Ces décisions, prises sans avoir consulté ses partenaires du Nouveau Front Populaire, placent notamment le Parti socialiste dans une situation particulièrement difficile. Suite via Telos 

4/29/24

Macron et l’Europe sept ans après: une critique italienne bien construite

Il est très difficile de commenter succinctement un discours d’Emmanuel Macron qui s’est concentré sur la fragilité de l’Europe dans un monde en mutation et qui a duré près de deux heures. Le discours de M. Macron était aussi, de toute évidence, influencé par la campagne électorale en cours et la menace que représente la montée de l’extrême droite en France et ailleurs, mais il avait une signification stratégique à long terme.  
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2/12/24

Bifurcations: Les futurs de Pierre Veltz

Le denier livre de Pierre Veltz reprend et synthétise sous une forme pédagogique et simple (une série de courts chapitres parfaitement clairs) des thèmes qu’il avait développés dans des ouvrages précédents. Il propose une réflexion informée et stimulante sur l’industrie et sur l’évolution de notre société à l’âge de l’informatique et du monde fini.
 

La crise agricole épingle la fausse route de la lutte contre le réchauffement climatique - Telos Charles Wyplosz

C’est peut-être prétentieux de l’affirmer, mais il y a une règle immuable en démocratie : à trop secouer les principes économiques, les choix politiques finissent toujours mal. Ce peut être un échec coûteux, une remise en cause plus ou moins discrète, ou des conséquences électorales sévères. La crise agricole révèle les sérieuses dérives de la lutte contre le réchauffement climatique. Suite via Telos. 

9/1/23

La démocratie américaine est en danger.

Qui aurait dit il y a moins d’une décennie que la grande démocratie américaine serait bientôt dans un péril extrême ? C’est pourtant bien la situation actuelle. Un grand jury vient de voter l’inculpation de l’ancien président, Donald Trump, pour « complot en vue de frauder les États-Unis, complot visant à priver les électeurs de leur droit de vote et complot en vue d’entraver une procédure légale », comme l’a déclaré le procureur spécial Jack Smith, affirmant que « l’attaque contre le Capitole de notre pays le 6 janvier 2021 était une attaque sans précédent contre le siège de la démocratie américaine.   Suite via TELOS

4/13/23

Démocratie et République - Telos

En principe, nous sommes en démocratie, c’est-à-dire en débat permanent sur nos affaires communes, et en République, c’est-à-dire doté d’un gouvernement qui prend des décisions et les fait appliquer selon l’idée qu’il se fait de l’intérêt général. On évite ainsi que le débat permanent paralyse l’action publique et que le caractère républicain ne tombe dans une autorité sans limites. Quand la décision est prise, elle est administrée ; cependant le débat est toujours ouvert, il est toujours permis de dire et de publier que le choix était mauvais, qu’on n’a pas pris en compte tel ou tel élément, ou qu’il faut refaire la décision...  
Suite via Telos. 

12/14/22

Twitter et Cie: la fragile économie des réseaux sociaux - Telos

Depuis sa création en mars 2006, Twitter, comme les autres réseaux sociaux, fait face au problème quasiment insoluble de contrôler les millions de messages qui circulent dans des dizaines de langues et qui contiennent des multitudes d’attaques à caractère raciste, calomniateur, voire carrément des appels à la violence et au meurtre, et qui sont exploités par des professionnels de la manipulation et des informations biaisées. Or il ne s’agit pas seulement d’un défi déontologique mais aussi et surtout d’une menace économique.  Suite via Telos 

12/8/22

Quand les bac+5 veulent «tout changer, même l’école» - Telos Monique Dagnaud

Une partie des diplômés des nouvelles générations expriment par leurs votes très à gauche aux élections et par leurs engagements militants un désir de rupture avec le monde d’avant. Cette projection radicale touche aussi le système scolaire, comme le suggère l’enquête que j’ai coordonnée dans le cadre d’un partenariat Arte/France Culture,.  Suite via Telos Monique Gagnaud 

Énergie: la tempête parfaite - Telos par Elie Cohen

Prix stratosphériques de l’énergie, pénuries locales de gaz et rationnement de l’accès à l’électricité, reprise des délocalisations industrielles, investissements hâtifs dans des unités de GNL… Rarement de tels bouleversements intervenus dans un secteur critique de l’économie ont eu lieu en un si bref laps de temps. Et dès lors le débat public résonne de propos définitifs. La hausse des prix ? c’est la faute à l’Ukraine, à Bruxelles, à Macron… La solution ? la relance du nucléaire, la limitation politique du prix du gaz selon le schéma ibérique, la réforme de la régulation européenne… Comme si les horizons temporels pouvaient être abolis et que l’on pouvait effacer l’héritage de vingt-cinq ans de politiques inappropriées.  
 

9/30/22

Poutine à la dérive

On ne sait pas quand et dans quelles conditions s’achèvera la guerre en Ukraine mais il est déjà clair que les importantes décisions prises récemment par Vladimir Poutine, qui semblent dictées par un sentiment de panique, ne peuvent qu’accroître dangereusement les enjeux multiples du conflit et en prolonger la durée. Alors que son armée est réduite à la défensive en Ukraine, sauf dans une petite partie du Donbass où ce sont les mercenaires de Wagner, l’armée privée venue en renfort des troupes régulières, qui tentent de contre-attaquer, Poutine, faisant feu de tout bois, a pris dans l’urgence ces décisions qui risquent fort de se retourner contre lui, tant à l’intérieur de la Russie qu’au niveau international. Suite sur Telos Gérard Grunberg 

9/28/22

Indisponibilité des réacteurs: surprenantes lectures, surprenantes postures - Telos

Injonctions, contrôles, reporting serré, l’Exécutif veut reprendre la main, l’opérateur EDF, jugé défaillant, est désormais sous surveillance rapprochée. Une analyse orientée, mal fondée, qui redistribue sans vergogne les cartes et les responsabilités, au risque fort de la confusion des rôles et de l’inefficacité. Suite via Telos.

7/16/22

Ukraine: jusqu’où la guerre? par Maxime Lefebvre via Telos

Malgré l’apparition de l’arme nucléaire, la guerre n’a pas disparu après 1945 : les guerres d’Indochine puis du Vietnam, les guerres israélo-arabes, la guerre de Corée, la guerre d’Algérie, la guerre soviétique en Afghanistan, la guerre Iran-Irak, sont quelques exemples marquants de la guerre froide. Rétrospectivement, l’Europe ne paraît avoir été épargnée que par la suraccumulation d’armements de part et d’autre du « rideau de fer », qui rendait « la paix impossible, la guerre improbable » (Raymond Aron). 

5/23/22

Ukraine: le réalisme mal placé

Depuis plusieurs semaines réémerge l'idée que le retour à la paix impliquera des concessions à la Russie – notamment de lui éviter l'affront d'une défaite – et, à terme, la réinsertion de celle-ci dans le jeu stratégique continental. Cette posture se présente comme réaliste. Elle s'appuie sur l'erreur qu'aurait été le refus de réinsérer l'Allemagne vaincue en 1918 dans le nouvel ordre international, et sur la dangerosité du désir d'humilier les perdants,  dont aurait été victime après la Première Guerre mondiale la République de Weimar. L'autre volet de la posture réaliste consiste à dénier que nous soyons face à une lutte des démocraties contre les autoritarismes. Ce second point de vue s'affiche, du reste, en arrière-plan du premier : c'est précisément parce qu'il n'y aurait rien de vicié dans le régime russe qu'une fois défait en Ukraine, il pourrait être, sans difficultés et sans inutile vergogne, réinséré dans le concert des Etats. Ces deux points de vue ne sont en rien réalistes. Suite via Telos 

la NUPES et LFI... la soumssion

Dans une tribune du journal Le Monde, publiée le 11 mai, un collectif d’universitaires en sciences sociales s’interroge sur les divisions qui traversent la gauche. Ils reconnaissent certes leur existence. « Elles concernent principalement, écrivent-ils, leur rapport à l’Europe, les questions internationales (exacerbées par la guerre en Ukraine), leur conception de la République, les droits des minorités ethniques et religieuses, la prééminence des questions écologiques sur tout autre impératif, mais aussi le rôle de l’État, le nucléaire ou la croissance économique. »  Suite via Telos Elie Cohen et Gérard Grunberg