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29/08/2017

Énergies renouvelables : les grandes centrales de biomasse, un bio-mythe?

Source: novethic.fr Publié le 06 janvier 2016
 
Produire de l’électricité à partir de la biomasse forestière participe au développement des énergies renouvelables et réduit les émissions de CO2. Un projet apparemment vertueux. Pourtant de nombreuses organisations environnementales en Europe et aux Etats-Unis critiquent les grandes centrales à biomasse européennes et leurs filières internationales d’approvisionnement en bois. Et de nombreux experts leur donnent raison. La Commission européenne va d’ailleurs plancher cette année sur des critères de durabilité pour la bioénergie.
Pour atteindre les objectifs européens de 20 % d’énergies renouvelables et de 20 % de baisse d’émissions d’ici 2020, plusieurs pays comme la Pologne, l’Angleterre mais aussi la France ont tablé sur les grandes centrales électriques à biomasse.

Elles misent en particulier sur la conversion de centrales à charbon en centrales alimentées avec des résidus forestiers, chutes de bois, copaux, granulés, palettes... Une substitution des énergies fossiles largement financée par les deniers publics qui se fait au nom de la neutralité carbone de la ressource.

30/10/2016

Usine d'alumine de Gardanne: le dossier complet des boues rouges rejetées en méditerranée

Comment combiner économie industrielle et écologie.  

Le procédé Bayer de production de l'alumine est un procédé d'extraction de l'alumine, oxyde d'aluminium pur Al2O3 à partir de la bauxite. La bauxite traitée à Gardanne, originaire de Guinée, contient environ 50% d'Al2O3; il faut donc 2t de bauxite pour produire 1t d'alumine et 1tonne de résidus appelée boues rouges. Elles sont rejetées dans les calanques de Cassis depuis 60 ans.
Les boues rouges concentrent grosso modo en multipliant par deux, la teneur en minéraux divers qui constituent la bauxite. L'industriel avait jusqu'en 2015 l'autorisation de les rejeter en mer; après, les rejets en mer devaient cesser. L'industriel a investi tardivement dans un système de filtres presse pour séparer solides et liquides. Les solides sont stockés sur un site de Gardanne. Les liquides continuent d'être rejetés en mer sans traitement et l'industriel a obtenu l'autorisation de le faire durant 6 ans. La séparation solides/liquides ne constitue pas un traitement mais une séparation physique. La concentration en minéraux constituant la bauxite subsiste dans chaque phase.

La partie solide est appelée Bauxaline marque déposée par l'industriel - aujourd'hui Alteo - qui espère en faire la commercialisation pour fabbriquer des produits de BTP (tuiles, biques...); mais l'inocuité de ces produits n'est pas encore assurée et fait l'objet de controverse. Le délai supplémentaire de 6 ans pour les rejets liquides a été conditionné à  l'engagement d'Alteo d'en assurer l'inocuité environnementale  par rapport à des normes. Voir la vidéo de Public Sénat par Daily Motion.

Plus: Tous mes liens sur Gardanne 
Boues rouges : gros scandale écologique en Méditerranée
Rejet des boues rouges Question d'actualité au gouvernement n° 0806G de Mme Mireille Jouve (Bouches-du-Rhône - RDSE)

05/09/2016

Boues rouges : le scandale qui pollue le gouvernement - justpaste.it


 © Fournis par Le Parisien Le Parisien

Un tour de bateau au large de Cassis (Bouches-du-Rhône), c'est l'assurance de profiter d'une mer bleu azur. Oui mais, sous la carte postale, à 320 m de fond, se cache une pollution de plus de cinquante ans, les « boues rouges » toxiques de l'usine d'alumine de Gardanne. Accessoirement, le dossier fait aujourd'hui tache au sein de l'équipage gouvernemental. Vendredi, dans un reportage de « Thalassa », Ségolène Royal attaquait le Premier ministre, Manuel Valls, accusé d'avoir accordé à l'usine le droit de déverser six ans de plus ses eaux polluées au beau milieu des calanques. Réprimandée par son chef de gouvernement, la ministre persiste et signe. Cette décision n'est pas « acceptable », nous confie-t-elle.

Alteo ne rejette plus de boues... mais du liquide Suite...

04/09/2016

Boues rouges de l'usine d'alumine de Gardanne - justpaste.it



 Aujourd'hui l'usine d'alumine de Gardanne est exploitée par Alteo créé en 2012 lors de sa cession par Rio-Tinto. Historiquement, Alteo émane de Péchiney; Péchiney fut d'abord cédée à Alcan Canada, puis à Rio-Tinto qui resa associée à Alcan. Alteo a pour actionnaire principal HIG Europe filiale de HIG Capital. Ces cessions sont le reflet de restructurations de grandes entreprises pour s'adapter à l'évolution économique mondiale: localisation des productions, nature des produits, marchés et clients. Une possible nouvelle restructuration est en cours. Alteo a 3 usines autres que Gardanne: une dans les Pyrénées, l'autre en Savoie, la troisième en Allemagne. ALTEO a reçu une offre de la part du groupe industriel français Imerys pour l'achat des sociétés Alteo Arc et Alufin. La société Alteo Arc opère l'usine de corindons blancs à La Bâthie (Savoie) et l'usine de corindons bruns à Beyrède (Hautes-Pyrénées), la société Alufin celle de Teutschenthal, en Allemagne, dédiée à la production d'alumines tabulaires…
Depuis le 1er janvier 2016, à la suite de travaux de mutation du procédé industriel (relatif au traitement des déchets), l'usine ALTEO ne rejette plus de boues rouges en mer, en application des arrêtés préfectoraux pris le 28 décembre 2015. Les services de l'État contrôlent l'application de ces arrêtés et la diminution imposée des rejets résiduels liquides, pour que l'objectif d'une pleine conformité des installations aux normes européennes soit atteint au plus tard en 2021. « Ces rejets résiduels liquides depuis le 1er janvier 2016 ne peuvent donc pas être confondus avec le stock rejeté en mer pendant 50 ans. Le préfet a pris plusieurs arrêtés permettant de limiter l'impact environnemental des installations, dont le respect est étroitement contrôlé par les services de l'État. » Suite...

26/10/2011

GARDANNE. L’usine Rio Tinto est mise en vente - Chimie - Bouches-du-Rhône

Nouvelle turbulence en vue dans le paysage industriel régional ? Avec douze autres sites dans le monde, l’usine d’alumine de Gardanne fait partie du plan de cession annoncé ce 17 octobre par le géant minier anglo-australien Rio Tinto. Et la France est en première ligne puisque, outre le site gardannais, l’industriel a l’intention de se délester des usines de Beyrède, dans les Hautes-Pyrénées (86 salariés en 2010), et de l'usine d'Arbine, à La Bâthie, en Savoie (133 salariés en 2010)... Lire.