Source: novethic.fr Publié le 06 janvier 2016
Produire
de l’électricité à partir de la biomasse forestière participe au
développement des énergies renouvelables et réduit les émissions de CO2.
Un projet apparemment vertueux. Pourtant de nombreuses organisations
environnementales en Europe et aux Etats-Unis critiquent les grandes
centrales à biomasse européennes et leurs filières internationales
d’approvisionnement en bois. Et de nombreux experts leur donnent raison.
La Commission européenne va d’ailleurs plancher cette année sur des
critères de durabilité pour la bioénergie.
Pour
atteindre les objectifs européens de 20 % d’énergies renouvelables et de
20 % de baisse d’émissions d’ici 2020, plusieurs pays comme la Pologne, l’Angleterre mais aussi la France ont tablé sur les grandes centrales électriques à biomasse.
Elles misent en particulier sur la conversion de centrales à charbon en centrales alimentées avec des résidus forestiers, chutes de bois, copaux, granulés, palettes... Une substitution des énergies fossiles largement financée par les deniers publics qui se fait au nom de la neutralité carbone de la ressource.
Elles misent en particulier sur la conversion de centrales à charbon en centrales alimentées avec des résidus forestiers, chutes de bois, copaux, granulés, palettes... Une substitution des énergies fossiles largement financée par les deniers publics qui se fait au nom de la neutralité carbone de la ressource.