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12/13/24

Quel serait l'impact d'une sortie de la zone euro sur les finances publiques ?

Il est très difficile de prédire ce qui pourrait se passer en cas de sortie d’un pays de la zone euro car, s’il y a eu dans le passé des exemples d’unions monétaires qui ont été dissoutes, les périodes et les pays concernés étaient trop différents pour que des conclusions solides puissent en être tirées. Il est toutefois très probable, compte-tenu du déficit persistant des transactions courantes et de l’insuffisante compétitivité de la France, que le rétablissement du Franc entraînerait rapidement sa dévaluation... Suite.

5/1/24

Déficit et dette de l'état en 2023! l'émoi et l'appel à réduire les dépenses

Déficit du budget en 2023 154M€ 5.5% du PIB et la dette atteint 3101.2M€ 110.6% du PIB fin 2023: quelle menace ? C'est le manque de croissance et les dépenses de l'état central qui sont pointées du doigt par tous les observateurs y compris la cour des Comptes, le Haut Conseil des Finances Publiques et la Banque de France: "il est temps de réduire les dépenses de l'état".

Les critères de Maastricht c'est un déficit de 3% et une dette de  60% du PIB. On en est loin!

Mais jusqu'où peut aller la dette? Suite Mon dossier.

4/15/24

Les enjeux de la dette publique | Les Echos

Les moindres rentrées fiscales ont relancé le débat sur la dette publique. Le problème difficile, car il se trouve au centre d'une multitude d'enjeux, notamment parce que taxes et dépenses sont au cœur de l'équilibre entre les  questions économiques, politiques et sociales. 

Le déficit a été de 155G€ en 2023 et la dette de 3100G€ représente 110 % du PIB. La tendance n'est pas à la hausse à court terme parce que l'inflation accroît le PIB en valeur courante et qu'elle est supérieure au taux des emprunts. Mais la menace est l'augmentation des taux d'emprunt, ce qui devrait accroître la charge de la dette dans les prochaines années. Soulignons aussi que les marchés ne voient pas la dette française d'un mauvais œil, les écarts de taux avec l'Allemagne demeurant faibles. La France n'est pas dans la situation de l'Irlande ni du Portugal au début des années 2010, mis sous tutelle de la troïka UE, FMI et BCE, car ils ne pouvaient plus honorer leur dette publique.

4/12/24

Pourquoi la dette publique ne va pas baisser - Telos

La bonne nouvelle est que les plus hautes instances de l’État ont pris officiellement reconnu l’existence d’une contrainte budgétaire. La mauvaise nouvelle, c’est que les mesures susceptibles d’être prises ne changeront pas sérieusement la situation. Ça a bien mal commencé. Informé à l’avance des vrais chiffres du déficit, Bruno Le Maire a relevé le menton et sonné le tocsin en annonçant un gel des dépenses prévue pour le faramineux montant de 10 milliards d’euros. Si ce devait être un signe de sa détermination, c’est raté. Ce montant représente 0,3% du PIB.... Suite via Telos Charles Wyplosz

3/6/24

Le Monde – Bruno Le Maire : « Je crois à un Etat fort, mais pas à un Etat qui se disperse et devient une pompe à fric »

Déficits publics et dette. L'équation impossible sans augmenter le PIB et la productivité de notre système productif.

Source lemonde.fr | Elsa Conesa, Claire Gatinois
Dans un entretien au « Monde », le ministre de l’économie et des finances annonce qu’en plus des 10 milliards d’euros d’économies annoncés d’autres étapes interviendront. Il évoque également un budget rectificatif à l’été et la suppression de tous les Cerfa d’ici à 2030.

2/22/24

France dette publique; déficits récurrents depuis 1971

Malgré les discours alarmistes et  pertinents de certains observateurs, je ne crois pas que la France soit au bord du défaut de paiement car elle est "too big to fail". La BCE interviendra si nécessaire, et notre pays ne devrait pas avoir recours au FMI, avec son cortège de mesures de correction pour rétablir l'équilibre des finances publiques, déficitaire chaque année sans exception depuis 1971.  Ce sont ces déficits annuels récurrents qui ont fait augmenter la dette d'année en année pour atteindre aujourd'hui plus de 3000 milliards d'€  117% du PIB
Cela dit, la dette ne peut pas augmenter indéfiniment, il y a forcément une limite - plus la dette est élevée, plus il y a  risque d'insoutenabilité. 
 
La première question est donc:  le niveau de dette de la France est-il soutenable? Il n'y a pas de réponse unanime d'économistes à cette question: cela dépend de beaucoup de choses, dont la croissance du PIB, la confiance des investisseurs, le taux d'intérêt,  le montant des actifs détenus sur les autres pays du monde et bien d'autres choses.  Cf. le Japon avec 254% du PIB.

La deuxième question plus importante me semble-t-il est: comment assurer l'équilibre des comptes publics pour que la dette ne s'accroissse pas, sauf en cas de crise ou de récession, mais cela de manières temporaires comme lors du COVID? C'est réduire les dépenses et/ou augmenter les recettes. La France a fait depuis 100 ans les choix de société qui ont conduit à cette situation: un état social qui prélève plus de 55% du PIB, principalement pour de la redistribution et pour imposer un état de droit.  On ne changera pas ces choix, sauf à produire une nouvelle révolution. Il faut donc trouver les solutions: croissance du PIB pour accroitre les recettes, sans augmenter les recettes en même proportion. Une croissance de 10% du PIB résorberait le déficit.

L'enjeu des 10 milliards d'€ de réductions des dépenses, annoncées par Bruno Lemaire dimanche 18 février 2024 sur TF1 20h, c'est d'éviter une dégradation de la note de la France par les agences de notation,  et  l'accroissement du taux d'intérêt par l'application d'une prime de risque par les investisseurs,  ce qui accroitrait le coût des futurs emprunts pour financer les déficits et des emprunts pour rembourser les emprunts arrivés à écheance (*). La réindustrialisation du pays est au coeur du sujet, après le colbertisme et la forte désindustrialisation des années 1960-1990. 

Mais la poursuite des dépenses excédentaires de l'état (par exemple le 3 millards d'€ à l'Ukraine dans le cadre de l'accord de coopération du 16 février 2024) continuera d'être financée par de la dette tant qu'on n'aura pas rendu le déficit compatible avec la croissance du PIB. Dans une situation de dette considérée comme soutenable, la non croissance de celle-ci est obtenue quand le déficit en % du PIB est égal ou inférieur au taux de croissance du PIB. C'est le sens de la règle des 3%, car celle-ci inclut 2% d'inflation.

Reste  à se demander comment réduire la dette publique. C'est traité dans les deux documents de Fondapol, thinktank français et européen.

  1. Dette publique définitions 
  2. Too big to fail Quesaco? 
  3. Nicolas Baverez: «Droit dans le mur de la dette» 
  4. IFRAP Risques sur la dette de l'Etat 
  5. Fipeco  Le déficit public, la dette publique et la politique budgétaire
  6. Endettement historique pour la France en 2023 : 3 046,9 milliards d'euros
  7. Accord de coopération France Ukraine du 16 février 2024 
  8. Dette publique par pays de l'OCDE en % du PIB
  9. Philippe Aghion ; Gilbert Cette ; Elie Cohen Changer de modèle 
  10. Le déficit public est-il soutenable ? La Croix  
  11. Articles du blog sur la désindustrialisation de la France 
  12. Dani Rodrik; le paradoxe de la globalisation 
  13. Stratégie pour une réduction de la dette publique (Fondapol 2010) 
  14. Dette publique : la mesurer, la réduire (Fondapol 2017)

2/14/24

Fipeco - sur l'endettement de la France | François Ecalle

La dette publique de la France, exprimée en pourcentage du PIB, s’est fortement accrue depuis 2019 et la légère baisse prévue dans la loi de programmation des finances publiques à l’horizon de 2027 est de moins en moins sûre compte-tenu du ralentissement de l’activité économique. Dans ce contexte, beaucoup de nos compatriotes se demandent s’il existe des limites à l’endettement qu’il ne faudrait pas dépasser. Le présent billet vise à éclairer les débats sur cette question.   Suite via Fipeco

12/10/21

Olivier Passet, Xerfi - Une hausse des taux serait-elle une apocalypse ? - Décryptage éco

La remontée des taux d’intérêt : c’est le scénario qui s’autodétruit dès qu’on l’évoque, tant ses conséquences sont lourdes. On aurait pu penser que la contagion inflationniste au plan mondial sèmerait la panique, sur des marchés d’actifs dopés à l’argent gratuit. Il n’en est rien. Les taux longs témoignent du fait que les marchés restent cramponnés sur des anticipations d’inflation ancrées sur 2% aux États-Unis et très en deçà en Europe.

12/5/21

Il n'est pas économiquement justifié de résorber d'urgence les déficits sociaux | Xerfi Canal Olivier Passet

La crise du covid est une aubaine pour qui la science économique se limite à celle des soustractions. Qui s’anime à la vue des déficits et se pourlèche à l’idée de rejouer sans fin la mise en alerte sur la faillite imminente. Ils sont déjà tous sur les rangs. Maintenant que l’addition se précise, l’occasion est trop belle d’incriminer la protection sociale, comme source de tous nos maux et d’appeler à un paramétrage rigoriste de ce poison français. Les chiffres donnent le vertige

6/2/21

Fipeco - Actualité: Retour de l'inflation? Pour faire baisser le ratio dette sur PIB?

Si des hausses de prix ont été récemment observées aux Etats-Unis, les perspectives d’une reprise de l’inflation restent incertaines et le présent billet n’a pas pour objet de trancher les débats entre économistes sur les prévisions d’inflation pour les prochaines années. Il présente seulement les conséquences d’une inflation plus forte, notamment sur la dette publique.  Celle-ci a souvent dépassé 100 %, parfois 200 %, du PIB dans les périodes de guerre et a sensiblement diminué dans les périodes d’après-guerre, qui ont été souvent marquées par une forte inflation (mais aussi une forte croissance en volume du PIB). S’appuyant sur de tels exemples historiques, les économistes soutiennent parfois que l’inflation est une solution pour réduire la dette publique sans augmenter les impôts ou diminuer les dépenses publiques.  Suite Fipeco par François Ecalle...

4/28/21

La Cour des comptes rend public son rapport sur le budget de l'État en 2020: 13 avril 2021.

La Cour des comptes rendait mi-avril son rapport sur le budget 2020 de l’Etat. Sans surprise, la pandémie a aggravé le déficit et la dette publics. La Cour des comptes regrette également un suivi et un pilotage insuffisant des budgets. L’Etat dépense littéralement sans compter. En 2020, l’Etat a dépensé 389,7 milliards d’euros pour son budget général, c’est-à-dire 15,5% de plus qu’en 2019. Près de la moitié de cet argent vient d’un endettement public, et non de recettes publiques. Suite via IREF par Adélaïde Motte 

3/17/21

Mes réflexions sur la dette

 La crise du Covid a replacé  le social au cœur de la politique, dynamitant les dogmes économiques.  Face à l'impératif d'assurer la survie de nombreuses  entreprises,  de ne pas faire exploser le chômage et de plonger massivement la population dans l'austérité et la baisse du pouvoir d'achat, l’État a décidé de sauver l'économie,  en même temps qu'il donnait priorité au sanitaire en prenant des décisions de confinement drastique. L’efficacité est indéniable. La vitesse de réaction de l'État n’a pas de précédent historique.... Suite...

3/4/21

Dette publique de la France... 20 points de PIB supplémentaires à cause de la crise sanitaire.


La dette publique de la France atteindrait 120% du PIB à la fin de cette année selon le FMI, contre « seulement » 98% avant la pandémie. Comme elle était restée stable au cours des années précédentes, il est légitime d’attribuer son augmentation de 22 points de PIB à la crise sanitaire, ce qui semble justifier son surnom de « dette Covid ». Pour rassurer les inquiets et suivre l’exemple allemand, le gouvernement a décidé de « cantonner » une partie de cette dette supplémentaire en prolongeant la durée de vie de la Caisse d’amortissement de la dette sociale (CADES) et de la taxe associée, la CRDS, de neuf ans, jusqu’à fin 2033.  Lire la suite via Telos. 
A lire en complément de l'article d'Antony Requin directeur de France Trésor. LIEN.

2/26/21

Thomas Piketty est pour l'annulation de la dette Covid

Ce que Thomas Piketty conseille au gouvernement
L'économiste qui a refusé la Légion d'honneur recommande à l'exécutif de «se consacrer à la relance de la croissance en France». Celui que les Américains surnomment la rock star de l'économie est pour une «révolution fiscale».

«Ils feraient bien de se consacrer à la relance de la croissance en France et en Europe», a lancé Thomas Piketty à l'exécutif au moment de refuser la Légion d'honneur. «Je refuse cette nomination car je ne pense pas que ce soit le rôle d'un gouvernement de décider qui est honorable», s'est en outre expliqué l'économiste dont le livre «Le Capital au XXIè siècle» s'est déjà vendu à 1,5 million d'exemplaires dans le monde entier.

Dette: Anthony Requin directeur de l'Agence France Trésor : « Le débat sur l'annulation de la dette détenue par la BCE est contreproductif »

Pour Anthony Requin directeur de l'Agence France Trésor  : « Le débat sur l'annulation de la dette détenue par la BCE est contreproductif »

par JEAN-CHRISTOPHE CATALON via Alternatives Économiques

Il ne se passe pas un jour sans qu'on parle d'elle. La dette publique fait l'objet d'un débat passionnant, et parfois passionné, entre économistes. Le discours catastrophiste des années 2010-2011 a marqué les esprits, si bien que la situation actuelle a pu surprendre plus d'un quidam : oui, la dette a largement franchi la barre des 100 % du PIB, mais, non, la France n'est pas en faillite pour autant.

2/1/21

Le Japon emprunte à tout va, sans risque… à lui-même! - Challenges

Qui détient, parmi les grands pays industrialisés, le record de dette publique par rapport à son PIB ? Le Japon, et il semble parfaitement s'en accommoder. Huit ans après la politique d'ultra-assouplissement dite de "bazooka monétaire" lancée par le gouverneur de la Banque du Japon Haruhiko Kuroda, l'Archipel caracole avec insouciance sur les cimes de l'endettement (266 %), soit plus de deux fois et demi le ratio américain (100 %), plus du double aussi de l'inquiétant ratio français (116 %). Ce dans une économie sans croissance depuis des années et avec une population vieillissante.

12/8/20

Le plan du gouvernement pour rembourser la dette ? Nous faire travailler plus ! Charles SANNAT - Insolentiae

C’est la grande idée de Bruno le Maire notre mamamouchi à l’économie mais aussi celle, dès le départ de notre grand timonier du Palais à savoir Emmanuel Macron. Travailler plus mais sans gagner plus Travailler plus avec des retraites de plus en plus lointaines et de plus en plus anémiques.

Suite: Charles Sannat Insolentiae 

11/22/20

Cette bombe à retardement que l'Etat doit désamorcer

Au printemps, la première vague de l'épidémie de Covid-19 a déclenché une forte hausse de la dette brute des entreprises : les flux de crédits atteignent 170 milliards d'euros depuis février en France.

Certes, ces sommes sont loin d'avoir été consommées et ont souvent été stockées sous forme de réserves de liquidités, ce qui fait que la dette nette, en prenant en compte la trésorerie, est stable. Mais cette « dette pandémique » ne correspond pas à un effort d'investissement, gage de revenus futurs.

10/29/20

Le mur de la dette est-il imaginaire? - 1/2 - La France, championne de la dette privée - Telos

Le projet de loi de finances pour 2021 situe la dette des administrations publiques à 117% du PIB à la fin de cette année et 116% fin 2021, niveaux qui seraient apparus inimaginables il y a un an. Rien de surprenant, en fait : le gel de l’activité économique pendant deux mois a asséché les recettes fiscales et les mesures de soutien à l’économie ont fortement augmenté les dépenses. Utiliser les marges de manœuvre budgétaires offertes par la BCE fut et reste de bonne politique. Mais l’augmentation de la dette publique ne doit pas pour autant être considérée comme indolore car l’économie française a cette particularité que l’endettement privé y avait également beaucoup augmenté, avant la crise. Pour que les lendemains ne déchantent pas, il faut en anticiper les conséquences et réfléchir aux parades.  Suite sur Telos avec Eric Chaney

9/29/20

«Deux taxes cachées sur les petits épargnants et les jeunes». La tribune de Patrick Artus – Economie | L'Opinion

La crise de la Covid a renforcé la tendance antérieure pour les politiques économiques des pays de l’OCDE. Tous utilisent un déficit public massif (14 % du PIB en 2020 pour l’ensemble de l’OCDE, probablement encore 8 % à 9 % en 2021) qui est monétisé, c’est-à-dire que les émissions obligataires des Etats destinées à financer ces déficits publics sont intégralement achetées par les Banques centrales. Celles-ci paient en créant de la monnaie. Tout se passe comme s’il y avait directement financement monétaire des déficits publics, ce qu’on appelle « monnaie hélicoptère » : des transferts publics aux agents économiques réalisés par une distribution de monnaie.