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29/04/2024

L’heure est à la réduction du déficit budgétaire.

 L’heure est à la réduction du déficit budgétaire. Comme souvent en France, c’est au pire moment que l’exécutif doit administrer sa potion douloureuse, c’est-à-dire lorsque la croissance flanche et que les recettes fiscales se dérobent. Le risque est de saper plus gravement encore la base fiscale sans résultat tangible sur le déficit. Comment le gouvernement peut-il sortir de cette ornière ?

09/05/2022

Inflation: durcir la politique monétaire n'est pas la solution

Source Xerfi Canal Olivier Passet

Face à la flambée inflationniste qui s’étend les banques centrales semblent étrangement inertes. On observe bien un changement de tonalité, plus net du côté de la FED que de la BCE. La banque américaine a relevé de trois quart de point ses taux directeurs entre mars et début mai  et envisage de les mener par pallier dans une fourchette de 1,75-2% d’ici fin 2022. La BCE pour sa part se contente pour l’instant d’un effet d’annonce flou sur une remontée de ses taux d’intervention courant 2022, qui pourrait être amorcée vers juillet. En vérité, il s’agit d’une réponse très molle. Non seulement cette action est tardive, au regard des délais habituels de réaction des banques centrales qui agissent et même surréagissent normalement à l’inflation par anticipation.

06/04/2022

Emission Xerfi Canal : La transition énergétique bas carbone percutée par la crise ukrainienne

La guerre en Ukraine sonne-t-elle le glas des agendas climatiques ? Une urgence balaye l’autre. Et il est clair que la brusque montée d’adrénaline sur les questions de sécurité a tout évincé, détournant nos regards des horizons longs. C’est la fameuse tragédie des horizons où les coûts immédiats sont toujours surpondérés dans nos esprits par rapport aux coûts lointains.

10/12/2021

Olivier Passet, Xerfi - Une hausse des taux serait-elle une apocalypse ? - Décryptage éco

La remontée des taux d’intérêt : c’est le scénario qui s’autodétruit dès qu’on l’évoque, tant ses conséquences sont lourdes. On aurait pu penser que la contagion inflationniste au plan mondial sèmerait la panique, sur des marchés d’actifs dopés à l’argent gratuit. Il n’en est rien. Les taux longs témoignent du fait que les marchés restent cramponnés sur des anticipations d’inflation ancrées sur 2% aux États-Unis et très en deçà en Europe.

01/12/2021

Macron réformateur ou réformé par la réalité ?

Olivier Passet, Xerfi - Macron réformateur ou réformé par la réalité ? Santé, Justice, Police, Education etc. 
La réforme de l’État aurait dû être un marqueur fort de la présidence Macron. Ce dernier ne s’est jamais présenté en champion de la baisse de l’emploi public. Tout au plus prévoyait-il une coupe globale d’effectif d’environ 120 000 à horizon 2022, dont 50 000 dans la fonction publique d’État avec 3 milliards d’euros d’économie à la clef. Derrière cette modération, il y avait une intention plus profonde : celle de bâtir un État moderne, digital, pas forcément réduit, mais plus efficace, plus simple pour l’utilisateur, plus agile. Un État modifié dans ses recrutements, professionnalisé, pénétré par les modes de gestion. La mise en place d’un Comité d’action publique constituait la première étape de ce big bang annoncé. Les grands cabinets de conseil en stratégie et en organisation étaient dans les starting-blocks pour capter un nouveau segment de marché qui s’avérait juteux.

02/11/2021

Fake news et vérités sur le poids des dépenses sociales de la France | Olivier Passet, Xerfi canal

Source Xerfi Canal Olivier Passet
 
La France représenterait à elle seule 10 à 15% de dépenses sociales du monde  (Eric Zemmour dixit)! Ce chiffre coup de massue a la vie dure. Il continue à être régulièrement mobilisé dans le débat politique par tous ceux qui souhaitent frapper les esprits sur les dérives de l’assistanat à la française, la préférence pour l’inactivité et la dépendance que le système encourage, ainsi que son surdimensionnement par rapport à la capacité contributive du pays. Un chiffre qui crée sciemment un sentiment d’écart vertigineux entre ce que représente la France en termes de richesse produite : 3 à 4% du PIB mondial et la largesse de son système social. À l’origine de ce chiffre, un calcul de coin de table datant de 2014, et portant sur 2011, hâtif et erroné de l’aveu même de son auteur (*) qui n’espérait pas une telle destinée à son approximation aventureuse.
(*) Dans une attaque contre l’« assistanat », Eric Zemmour a repris un chiffre souvent agité par la droite libérale. Il est pourtant remis en question, y compris par  Julien Damon, le sociologue à son origine (voir le Monde 13 octobre 2021)..

09/09/2021

Bilan Macron: « président des riches » ?

À quelques mois des élections, quel est le bilan social du président que les critiques affublaient dès les premiers mois du sobriquet « président des riches » ? C’est un bilan difficile, disons-le, tant la crise covid a tout écrasé sur son passage, cassant le fil du cours des réformes que le président voulait mener coûte que coûte avant d’être rattrapé par le « quoi qu’il en coûte ».

28/04/2021

Xerfi canal: Olivier Passet se ravise quant à la gravité de la crise Covid pour l'avenir... Les hommes ont des capacités de résilience et d'adaptation.

 
Après avoir brossé un tableau noir des années à après Covid.....Olivier Passet se ravise... il dessine ici un tableau macro-économique moins noir qu’attendu... l’énergie d’adaptation des acteurs privés et notamment des entreprises. Les entreprises ont su accommoder les contraintes de distanciation, les nouveaux modes d’organisation d’une façon bien plus agile que nous pouvions le supposer, se repositionner sur les créneaux porteurs du façonnage pharmaceutiques, des services informatiques, nouvelles mobilités etc… reconfigurer leurs circuits de distributions (vente  à distance, click and collect) etc…réduisant considérablement les effets des confinements successifs. Leur investissement s’est bien moins dégradé que prévu, pour répondre notamment aux enjeux digitaux. En définitive, ce que révèle cette lecture ... c’est un double défaut de confiance: défaut de confiance dans les ressorts de relance keynésien et défaut de confiance dans l’agilité micro-économique des acteurs de la société.  Suite via Xerfi Canal Olivier Passet

25/04/2021

Augmenter les impôts ou pas : les questions décisives

 

La question fiscale sera inévitablement au cœur des débats dans les mois qui viennent. Nous retrouverons toutes les postures habituelles entre ceux qui veulent réduire la dépense pour éponger la dette, ceux qui veulent taxer les riches, ceux qui plaideront en faveur de l’hélicoptère monnaie : dépenser plus sans se soucier de la dette etc. Avant que le débat ne s’embrase sérions déjà les bonnes questions à se poser face à l’impôt.

11/01/2021

La crise fatale de l'Etat face à la demande explosive de biens publics (santé, écologie, etc...) - xerficanal Olivier Passet

La crise sanitaire dévoile avec une acuité inégalée une de ces contradictions qui sont au cœur de la dynamique capitaliste. Ces contradictions qui font le lit des grandes crises qui ont jalonné son histoire, mais dont le dépassement est aussi le moteur de sa transformation. Elle révèle comme jamais le désire collectif de santé et la priorité des enjeux écologiques dans les préférences des agents. Partout, la protection de la vie humaine a pris le dessus sur la continuité des affaires, et partout l’enjeu environnemental s’est imposé comme moteur de relance.

28/10/2020

Olivier Passet, Xerfi - Le triomphe de l'hyper-capitalisme financier - Décryptage éco - xerficanal.com

On voudrait nous faire croire que la crise du la Covid solde un épisode du capitalisme et ouvre les portes du monde d’après et en accélère l’avènement. Le monde d’avant, qui se meurt sous nos yeux, c’est celui du productivisme carboné et financiarisé. Qui aurait placé la finalité de la valeur actionnariale au-dessus de toutes les autres. Qui aurait fluidifié le capital à un tel degré que le lien des grandes entreprises au territoire se serait totalement distendu. Le monde d’après, c’est l’horizon de l’effondrement final pour les plus pessimistes ou c’est celui qui romprait avec les dérives du précédent, pour le rendre plus soutenable, plus durable. Qui replacerait l’environnement, l’humain, le territoire, les grands équilibres sociaux au cœur de sa régulation. C’est un grand classique.