Les pays de l'OCDE et en particulier les pays d'Europe risquent de vivre durablement dans une « économie de guerre ». Ces pays ont en effet subi la chute de la production pendant la crise du Covid ; l'inflation avec la rareté de l'énergie et des autres matières premières, ainsi qu'un besoin important de dépenses publiques supplémentaires (nécessaires pour assurer l'indépendance énergétique, pour moderniser les armées) en raison de la guerre en Ukraine. Avec la transition énergétique, ils vont subir la nécessité de détruire un capital ancien important lié aux énergies fossiles et de le remplacer par un capital nouveau lié aux énergies renouvelables.
Sur les sujets de société et de civilisation en France et dans le monde; et tout ce qui me passe dans la tête...
10/12/24
Philippe Dessertine: la situation de la France demande des réformes profondes de l'état
Philippe Dessertine : « Commençons par réformer les services publics. ENTRETIEN. Selon l’économiste, le budget 2025, qui s’appuie sur l’impôt, passe à côté de l’essentiel : une restructuration profonde de la dépense publique... Suite
5/21/24
La France a-t-elle vraiment le record d'Europe... des prélèvements obligatoires ?
6/26/22
Patrick Artus – Quand déficit public signifie hausse d'impôts visibles ou cachés.
Le contexte économique va engendrer une hausse durable de la dette publique, dont la soutenabilité passera forcément par diverses formes de fiscalité.
Après la crise du Covid, avec la guerre en Ukraine, avec la transition énergétique, les dépenses des pays de l'OCDE vont fortement et durablement s'accroître. Il s'agit de dépenses militaires, de dépenses de santé, de dépenses pour la transition énergétique, pour la réindustrialisation, l'éducation et la formation… Il faut donc s'attendre à des déficits publics beaucoup plus élevés que ce qui avait été auparavant anticipé. En 2022, le déficit public devrait rester voisin de 5 % du PIB aux États-Unis et de 5 % du PIB dans la zone euro (où on s'attendait à 3,8 % du PIB).
5/7/22
Salaires, impôts, retraite, transition énergétique… soyons clairs par Patrick Artus
Salaires, impôts, retraite, transition énergétique… Chaque proposition devrait être accompagnée d’une analyse de ses effets macroéconomiques.
La campagne pour l'élection présidentielle en France en 2022 a fait apparaître un grand nombre de propositions de politique économique (qui concernent les salaires, la fiscalité, les dépenses publiques, les retraites, les inégalités, la transition énergétique…). Mais ces propositions sont le plus souvent analysées de manière isolée sans tenir compte de leurs effets sur l'équilibre économique, c'est-à-dire sur le bouclage macroéconomique, à court terme et à long terme.
8/7/21
Impôts et Phlippe Juvin: médecin urgentiste à Pompidou, maire de Bois Colombes, candidat à la présidentielle 2022
Le candidat à la primaire de la droite et du centre Philippe Juvin a affirmé sur franceinfo que les impôts sur la production étaient une spécificité française, au détriment des entreprises du pays. Mais c'est inexact.
5/24/21
Artus – Économie française : trois utopies, trois illusions - Le Point

CHRONIQUE. La crise sanitaire a révélé les failles de la globalisation.
Réindustrialisation, croissance, fin des hausses d’impôts : est-ce
vraiment envisageable ?
Nous nous intéressons à des
évolutions de l'économie française qu'on présente comme désirables et
réalisables et qui, en réalité, ont une probabilité infime de se
réaliser ; nous les appelons les utopies économiques de la France.
La première est la réindustrialisation, la deuxième est le redressement
de la croissance en raison de la digitalisation de l'économie, la
troisième est la capacité à éviter des hausses d'impôts.5/3/21
Impots
5/2/21
La déclaration de revenus : de 4 pages en 1974 à…14 pages et 300 cases en (...) - IREF Europe
4/25/21
Augmenter les impôts ou pas : les questions décisives
La question fiscale sera inévitablement au cœur des débats dans les mois qui viennent. Nous retrouverons toutes les postures habituelles entre ceux qui veulent réduire la dépense pour éponger la dette, ceux qui veulent taxer les riches, ceux qui plaideront en faveur de l’hélicoptère monnaie : dépenser plus sans se soucier de la dette etc. Avant que le débat ne s’embrase sérions déjà les bonnes questions à se poser face à l’impôt.
4/13/20
La France pourra-t-elle vraiment s'en sortir sans augmenter les impôts ?
10/14/19
3/18/19
Le matraquage fiscal des plus aisés, issue inéluctable du grand débat?

3/15/19
La France malade de l'impôt

12/6/18
Le coût (infime) de la démocratie représentative

8/31/18
Le prélèvement à la source: une usine à gaz à mettre tout le monde en colère
4/24/18
Le gouvernement, les entreprises et la «cagnotte fiscale»

11/14/17
Prélèvement à la source: Bercy tient à son usine à gaz
7/18/17
Impôt sur le revenu: de moins en moins de gens paient.
Impôt sur le revenu : un plus bas depuis 50 ans
Rassurez-vous, l'impôt sur le revenu rapporte toujours autant : encore 72 milliards d'euros dans les caisses de l'Etat en 2016. Mais, les chiffres le montrent, il est concentré sur un nombre de personnes toujours plus petit. La part des ménages français s'acquittant de l'IR n'a même jamais été aussi basse depuis les années1960 ! D'après le rapport annuel de la direction générale des finances publiques, seuls 16,1 millions de foyers fiscaux sur 37,7 millions étaient imposables l'an passé. C'est presque 1 million de moins qu'en 2015. La part des ménages non imposables est ainsi tombée à 42,8 %, en dessous de son dernier record de 2009 (43,4 %). Un rétrécissement qui résulte notamment de la politique de François Hollande dans la deuxième partie de son quinquennat. Aujourd'hui 10 % des ménages les plus aisés s'acquittent de 69 % des recettes d'impôt sur le revenu.
7/5/17
Le gouvernement reporte les baisses d'impôts
Source: economiematin.fr