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12/13/24

L'euro est trop fort de 6,8% pour la France et trop faible de 18% pour l'Allemagne selon le FMI

L'étude annuelle du Fonds monétaire international sur les déséquilibres des paiements internationaux publiée ce vendredi souligne à nouveau à quel point l'euro est une cote mal taillée pour le couple franco-allemand.

Quel serait l'impact d'une sortie de la zone euro sur les finances publiques ?

Il est très difficile de prédire ce qui pourrait se passer en cas de sortie d’un pays de la zone euro car, s’il y a eu dans le passé des exemples d’unions monétaires qui ont été dissoutes, les périodes et les pays concernés étaient trop différents pour que des conclusions solides puissent en être tirées. Il est toutefois très probable, compte-tenu du déficit persistant des transactions courantes et de l’insuffisante compétitivité de la France, que le rétablissement du Franc entraînerait rapidement sa dévaluation... Suite.

9/21/22

L'Europe depuis Maastricht: 20 septembre 1992 - Du traité de Maastricht au référendum français

Le 7 février 1992, les douze ministres des affaires étrangères de l'Union européenne signent un « traité d'union économique, monétaire et politique » à Maastricht, aux Pays-Bas. C'est une conséquence indirecte de l'effondrement de l'URSS et du triomphe sans partage des thèses libérales venues d'Amérique. Le traité suscite toutefois de vives tensions dans toute l'Europe. Consultés par la voie démocratique du référendum, les citoyens danois le rejettent le 2 juin 1992 et il faudra que des modalités spécifiques soient accordées à leur pays pour qu'ils l'agréent enfin à l'issue d'un deuxième référendum, le 18 mai 1993. Contraint par le vote danois, le président François Mitterrand accepte de soumettre le traité à un référendum. À l'issue d'une campagne très vive, les Français l'approuvent à une très courte majorité le 20 septembre 1992. 

4/20/22

L'euro: après 20 ans de monnaie unique, quels résulats en termes de convergence ou de divergence?

Pour cette chronique économique, l'économiste Frédéric Farah nous parle de l'euro, cette monnaie unique que nous subissons depuis 20 ans, et qui loin de permettre la solidarité entre les États européens, nous a conduits dans une situation de concurrence à la faveur du plus fort. Comment en sommes-nous arrivés là, et surtout, comment expliquer cet échec ?

12/23/21

Le «quoi qu’il en coûte» de Macron face à ses partenaires européens - Telos

À la suite la pandémie de Covid-19, de nombreux pays ont fortement augmenté leur dette publique pour faire face au tassement des recettes fiscales, et pour financer des mesures d’aide d’urgence pour soutenir l’économie. Avec les confinements, l’activité économique s’est effondrée, certains secteurs étant très fortement affectés par la pandémie : commerce, hôtellerie, restauration.  
Suite via Telos 

3/22/21

La zone euro est plus vulnérable que jamais, et avec elle l’UE dans son ensemble.

L'impuissance suicidaire de l'Europe face à la crise de la Covid

 

La zone euro est plus vulnérable que jamais, et avec elle l’UE dans son ensemble. Nous avions jusqu’ici souligné les mécanismes endogènes qui la fragilisent : notamment les forces de divergence que renforce un régime de monnaie unique sans transferts budgétaires suffisants pour permettre à la périphérie de recoller au cœur ; l’incapacité des économies à produire une synergie positive de croissance, un véritable partenariat de production et d’innovation, prises dans le jeu d’une concurrence fiscale et sociale fratricide ; et bien sûr un carcan de règles qui limitent le pouvoir de réaction d’économies frappées de façon très asymétriques par les chocs de l’économie mondiale.

4/16/20

Alors qui paiera les 2000 milliards d’euros que les pays européens vont mettre pour éviter l’écroulement général des économies ? | Atlantico.fr

La France va dégager 100 milliards d'euros, mais les voisins aussi. Total, plus de 1000 milliards d'euros seront engagés pour éviter un écroulement général des économies européennes auxquels s'ajoute 1000 milliards de rachat de dettes par la BCE.Total, 2000 milliards d'euros. C'est le montant faramineux que les Européens vont engager pour sortir les pays membres de l'Union du piège tendu par l'épidémie. 1000 milliards de liquidités avancées par la Banque centrale, 500 milliards d'aides de Bruxelles et 500 milliards promis par les Etats des pays membres.
 
« Sans l'Europe qu'on a beaucoup décriée, c'était foutu ! » disait un proche de Michel Barnier. Même les plus anti-européens le reconnaissent, sans l'Union européenne, la grande majorité des États de l'Union européenne ne pouvaient pas survivre à la crise du Coronavirus et aux effets du confinement général des économies.
Selon les dernières estimations, les pays de l'Union européenne vont perdre entre 5 et 10 % de points de PIB. C'est gigantesque. Le FMI nous annonce une baisse de 8% pour l'ensemble de l'Union européenne. Au dessous de cette moyenne, les pays du nord sont à moins de 5%. Au dessus de cette moyenne, on retrouve les pays du sud qui vont perdre près de 10 %, la France table sur un effondrement de 8 %... C'est évidemment plus grave que ce qui s'était passé après la crise de 1929 (en moyenne baisse mondiale de 5 %), beaucoup plus grave qu'après le 11 septembre ou la crise de subprimes de 2008.
Tous les secteurs se retrouvent sinistrés, à commencer par tout ce qui touche au transport, à l'hôtellerie-restauration d'où la désolation des pays du Sud ; l'Italie, l'Espagne, le Portugal, et même la France où le tourisme représente plus du tiers des richesses crées sur les territoires.
Mais les autres secteurs d'activité industrielle ou de services sont aussi touchés.
(L'automobile et le bâtiment-construction n'ont strictement rien produit depuis début mars). En revanche l'agro-alimentaire, le digital, les industries et les laboratoires de santé, la communication s'en sortent plutôt bien.
Alors quand on regarde sans a priori politique, sans esprit de polémique, les réponses apportées par les différents gouvernements européens, on constate qu'il y a des différences qui relèvent de leur culture, leur démographie et leurs équipements de systèmes de santé, mais au delà on constate trois choses.
La première est que tous les pays européens ont été surpris par la pandémie. Personne n'avait prévu une telle gravité et une telle rapidité.
La deuxième caractéristique est que tous les gouvernements ont choisi la même stratégie de confinement des populations comme la plupart des pays du monde. C'est la plus vieille méthode utilisée depuis le Moyen-Age et la peste noire.  Mais ils n'en avaient pas d'autre.
Cela dit, le choix du confinement pour préserver les vies humaines les plus fragiles -qu'on n'aurait pas pu accueillir à l'hôpital faute de place- ce choix là entraînait un risque d'étouffement des activités économiques. Mais tous les gouvernements qu'ils soient autoritaires ou démocratiques ont opté pour cette stratégie, y compris ceux qui au départ était très réticents (comme la Grande Bretagne ou même Singapour...).
Au 21ème siècle, avec la puissance des réseaux sociaux, aucun gouvernement ne prendra la responsabilité d'assumer des morts par centaines de milliers, prix à payer pour protéger les intérêts économiques et c'est plutôt une forme de progrès. Maintenant, une fois qu'on a fait ce choix stratégique au niveau sanitaire, il faut aussi tout faire pour amortir le choc économique.
La troisième caractéristique de la situation est que les gouvernements vont engager des sommes colossales pour amortir la crise économique et sociale. Des sommes qui rappellent les montants alloués dans le cadre du plan Marshall après la deuxième guerre mondiale pour faire redémarrer l'Europe.
Aujourd'hui, pour compenser l'effondrement, les pays de l'Union européenne (hors Grande Bretagne puisque la GB ne fait plus partie de l'UE) vont mettre 1000 milliard d'euros sous formes d'aides à la production pour les entreprises et de soutien à la consommation pour les particuliers et notamment les salariés.
Alors trois questions intéressantes :
D'abord, pourquoi en arrive-t-on à 2000 milliards d'euros? Personne n'a donné d'explication. Mais 2000 milliards, c'est en gros le total des aides exceptionnelles décidées par les différents gouvernements et institutions ajouté à la politique monétaire de la BCE. En fait, ça correspond au montant de la destruction de valeur. La crise va provoquer sur l'année une baisse de 8 % du PIB européen. La somme des économies des –désormais- 26 États membres de l'UE a un PIB de 14 000 milliards d'euros.  En comparaison, le PIB mondial était estimé à 78 500 milliards d'euros par le Fonds monétaire international. Donc ces 500 milliards représentent ce que Berlin, Paris, Rome, Madrid, Anvers, etc vont, sur leur propre budget, consacrer au soutien de leur propre système. La France pour sa part engage 110 milliards. Normalement, les pertes seront ainsi compensées. Et si on y ajoute le manque à gagner, il faut sans doute 2000 milliards d'euros.
Le plan Marshall avait été calculé de la même manière mais comme il s'agissait de compenser une perte d'actifs détruits, on avait garanti la valeur de remplacement.
Ensuite, d'où vont venir ces 2000 milliards d'euros? De quelles poches vont il sortir? Ils vont venir de trois poches. A priori, les Etats membres ont cassé leur budget et se sont assis sur les normes de bonne conduite de Maastricht. Les Etats membres sortiront 500 milliards et principalement des grands pays de l'Union européenne.
La deuxième poche sera celle de l'Union européenne. Via trois canaux, la Banque européenne d'investissement qui va prêter 200 milliards à des entreprises, la Commission qui se réserve de lever 100 milliards et le MES mécanisme européen de stabilité va sortir 200 milliards.
Mais le gros de l'effort viendra de la BCE, la Banque centrale européenne s'est engagée à racheter pour 1000 milliards de dettes aux banques.
Enfin, qui va payer ? Tout cet argent va être emprunter. D'où la crainte de tous les contribuables qui est de voir les impôts exploser quand il s'agira de rembourser. L'imagination est débordante. Ça va du rétablissement de l'ISF à la création d'un impôt spécial corona.
La réalité sera beaucoup plus simple. Certains pays, dont la France ou l'Italie, sont déjà très endettés, mais beaucoup en Europe le sont moins. Par ailleurs l'Union européenne est une meilleure garantie que la somme des garanties nationales. Le fait nouveau est que la solidarité va jouer. Le fait nouveau est que l'Allemagne est d'accord.
La BCE, qui rachète les dettes des banques commerciales pour qu'elles puissent accorder de nouveaux prêts, va donc être un instrument clef d'une mutualisation très forte. La BEI et le MES également. Donc les moyens de financement prévus sont beaucoup plus puissants et moins chers que si on laissait les membres du club se débrouiller chacun de leur côté. 
Mais la réalité probable est encore plus simple et cash. Ces 2000 milliards ne seront jamais remboursés, ni aux Etats, ni à l'Union Européenne ni à la BCE ... ces 2000 milliards seront inscrits et stockés dans un compte spécial, corona, crise exceptionnelle, sous forme d'emprunts très long terme, plus de 30 ans, qui pourront être renouvelés. Une sorte de dette perpétuelle qui sera garantie par les contribuables européens mais auprès desquels on ne fera jamais jouer cette garantie, jusqu'au jour où on annulera la dette ou alors on l'aura titrisée.
Ça ne gênera personne, pas même les héritiers lointains des épargnants qui auront tout oublié ou disparus et si le système perdure et continue de créer de la richesse. Ça ne gênera personne si cet effort exceptionnel permet de redresser les machines économiques et d'écarter les risques.
« A très long terme, les épargnants ne demandent jamais le remboursement de leur épargne, pour une raison simple, disait Keynes le champion de la recette, c'est qu'à très long terme, ils sont morts ».


3/24/20

Coronavirus : la zone euro face au précipice


A-t-il tendance à dramatiser ? Depuis le début de la crise du coronavirus, Bruno Le Maire a adopté un ton martial. Malgré la réaction économique forte des institutions européennes, avec, notamment une exemption générale des règles budgétaires européennes ou les 750 milliards mis sur la table par la Banque centrale européenne (BCE), le ministre de l'Économie et des Finances reste alarmiste. « Ce qui est en jeu, c'est l'avenir de la zone euro et donc l'avenir de la construction européenne.

Quelle sera l'impact de la pandémie COVID19 sur notre économie?


impactcoronavirus.JPGLe monde change, c'est certain. Les gouvernements du monde entier promettent de dépenser des milliards pour faire face à la crise du coronavirus Covid19.  Je m'interroge donc sur les effets économiques de cette crise sanitaire très grave que nous traversons. La plupart d'entre nous sommes confinés! On ne dépense plus rien ou beaucoup moins! Nos revenus restent dans nos comptes bancaires. Mais forcément, avec la durée du confinement ça va changer pour tout le monde, c'est certain.   Lire la suite...

3/21/20

Zone euro : chronique d’une mort annoncée?


Jean-Yves Archer analyse et décrypte la stratégie et les mesures annoncées par la Banque centrale européenne face à la crise de Coronavirus et son impact sur l'économie et la zone euro.
Nous sommes, en France, en phase 3 ce qui veut dire que nous n'avons pas encore en ligne de mire le pic de l'épidémie de coronavirus. Et pourtant, notre valeureux système hospitalier montre déjà des signes de saturation notamment dans le Grand Est.

Ne parlons pas des pénuries de masques et autres matériels pourtant totalement indispensables où nul ne sait où se situe la vérité. Le moment venu, il faudra une évaluation de la pertinence des choix effectués par les Pouvoirs publics.

11/10/19

Pourquoi Macron dézingue la règle des 3 % du traité de Masstricht, via @LePoint

Emmanuel Macron se lâche dans The Economist. Le président français, qui a tout fait pour revenir sous 3 % de déficit en début de mandat afin d'asseoir sa légitimité en Europe, critique désormais ouvertement les règles budgétaires européennes. « Nous avons besoin de plus d'expansionnisme, de plus d'investissement. L'Europe ne peut pas être la seule zone à ne pas le faire », a-t-il déclaré dans une interview à l'hebdomadaire britannique de jeudi. Et le chef de l'État français d'ajouter : « Je pense que c'est pour ça que le débat autour du 3 % dans les budgets nationaux, et du 1 % du budget européen, est un débat d'un autre siècle. » Le 1 % est une référence au niveau du budget commun de l'Union européenne que les États rechignent à abonder.

11/1/19

« Christine Lagarde déclare : on sera plus content d'avoir un emploi plutôt que d'avoir une épargne protégée !! » L’édito de Charles SANNAT - Insolentiae

 
Si vous ne devez lire qu’un seul de mes articles lisez celui-là. Prenez le temps de visionner les deux vidéos. Prenez le temps d’analyser toutes les informations que je vous donne ici, car cela va marquer les prochaines années et peut-être faire une grande différence pour votre épargne. D’ailleurs je n’avais pas prévu, pour tout vous dire, de parler à nouveau des taux négatifs. C’est « la faute » à dame Christine!

9/19/19

THE BLOCKED COMPLETION OF THE EUROPEAN MONETARY UNION Making the case for a pragmatic use of fiscal leeway Sept 2019

The  reform  of  the  euro  zone  is  stuck.  Against  the   background  of  political  blockades,  this  report  examines  from  a  combined  economic  and  political science perspective how the Euro can be prepared for the next crisis. The report first identifies general requirements for the stabilization of economic and monetary  union.  Next,  the  report  reconstructs  the  political logic of the euro crisis and shows that the prospects  for  realizing  far-reaching  reform  proposals aiming at a fiscal union are poor. Subsequently, the  report  develops  a  proposal  of  how,  under  the  given circumstances, the room for maneuver with in  the  existing  framework  of  economic  and  monetary  union  can  be  extended  in  a  pragmatic  way  in  order  to  strengthen  national  fiscal  policy  as  an instrument of macroeconomic stabilization.  Suite...

9/6/19

Regardez "Le grand gâchis de l'Allemagne : export des capitaux, faiblesse de l'investissement [Olivier Passet]"



Comprendre le BREXIT ou ne rien y comprendre!!! L'Europe et l'Euro  imposés par l'Allemagne et son modèle. Xerfi Canal  dit ici ce que Michaël Pettis a écrit il y a des années et que j'avais relayé en son temps LIEN.
Une fois dans l'Europe, il est impossible d'en sortir.... à l'instar de toute séparation autrefois c'était la guerre civile.

6/5/19

Le Parlement italien envisage une monnaie parallèle. Une farce, vraiment? - Telos

La nouvelle est d’abord passée inaperçue, au milieu du fracas des élections européennes et des derniers rebondissements de la guerre commerciale américaine. Pourtant, elle pourrait, à terme, remettre en cause l’existence de l’euro : le 28 mai, la Chambre des députés italiens a adopté à l’unanimité une motion envisageant l’émission d’une sorte de monnaie fiscale, familièrement appelée mini-bots à Rome. Les marchés l’ont bien noté : pour la première fois, les taux à cinq ans italiens passèrent au-dessus des taux grecs le lendemain, poussant le ministère des Finances à intervenir précipitamment pour assurer qu’il n’y avait aucun sujet et qu’il n’était pas question d’émettre de tels titres.    Suite...

5/26/19

Excellent papier de Nicolas Baverez - Réforme ou désintégration : les années décisives de l’Europe

6bf4eb2b51218d25832b0e9d62a00be0.jpgAlors que le centre de gravité du monde se déplace, l'Europe ne dispose que de cinq à dix ans pour rattraper son retard et devenir une grande puissance. NICOLAS BAVEREZ par le Point.
Un peu plus de soixante ans après sa fondation, l'Union européenne se trouve confrontée à une crise existentielle que résume parfaitement l'interrogation de Paul Valéry : « L'Europe deviendra-t-elle ce qu'elle est en réalité, c'est-à-dire le petit cap du continent asiatique ? Ou bien l'Europe restera-t-elle ce qu'elle paraît, c'est-à-dire la partie précieuse de l'univers terrestre, la perle de la sphère, le cerveau d'un vaste corps ? »  Suite...

5/20/19

Pourquoi Steve Bannon ex conseiller special de Trump intervient dans la campagne des Européennes?

 Steve Bannon ex conseiller special de Trump a donné une interview au Parisien
Voici ce qu'en pense Eric Verhaeghe.
et le Dauphiné Libéré
Cette interview fait polémique au sein du gouvernement et de la technosphère.
Et cela a aussi un rapport avec le Brexit, et le retour en force de Nigel Farage avec son Brexit Party qui remportera l'élection au Royaume Uni et occupera les sièges du RU au parlement européen.

4/16/19

Les erreurs se payent aussi à crédit - Telos par Charles Wyplosz

Les prévisionnistes sont quasi-unanimes : la croissance mondiale ralentit, et rares sont les pays qui y échapperont. Sauf mauvaise surprise, personne ne prévoit une vraie récession, une chute du niveau d’activité, juste un ralentissement, comme il s’en produit régulièrement après une période de croissance soutenue. « Soutenue » ne veut pas dire rapide. Ces dernières années, toute soutenue qu’elle ait été, la croissance a été modeste. Depuis la reprise qui a suivi en 2010 la crise financière, mesurée par le PIB par tête, elle a été de 1,1% dans la zone euro et de 1,5% aux États-Unis en moyenne annuelle contre, respectivement, 2% et 2,2% durant les quinze années qui ont précédé la crise. La comparaison n’est pas favorable à la zone euro, mais le pire est que les prévisionnistes sont aujourd’hui plus inquiets pour la zone euro que pour les États-Unis. Ils peuvent se tromper, ce ne sera pas la première fois, mais ils ont de bonnes raisons de le penser.   Suite...