Affichage des articles dont le libellé est eurogroup. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est eurogroup. Afficher tous les articles

16/04/2020

Alors qui paiera les 2000 milliards d’euros que les pays européens vont mettre pour éviter l’écroulement général des économies ? | Atlantico.fr

La France va dégager 100 milliards d'euros, mais les voisins aussi. Total, plus de 1000 milliards d'euros seront engagés pour éviter un écroulement général des économies européennes auxquels s'ajoute 1000 milliards de rachat de dettes par la BCE.Total, 2000 milliards d'euros. C'est le montant faramineux que les Européens vont engager pour sortir les pays membres de l'Union du piège tendu par l'épidémie. 1000 milliards de liquidités avancées par la Banque centrale, 500 milliards d'aides de Bruxelles et 500 milliards promis par les Etats des pays membres.
 
« Sans l'Europe qu'on a beaucoup décriée, c'était foutu ! » disait un proche de Michel Barnier. Même les plus anti-européens le reconnaissent, sans l'Union européenne, la grande majorité des États de l'Union européenne ne pouvaient pas survivre à la crise du Coronavirus et aux effets du confinement général des économies.
Selon les dernières estimations, les pays de l'Union européenne vont perdre entre 5 et 10 % de points de PIB. C'est gigantesque. Le FMI nous annonce une baisse de 8% pour l'ensemble de l'Union européenne. Au dessous de cette moyenne, les pays du nord sont à moins de 5%. Au dessus de cette moyenne, on retrouve les pays du sud qui vont perdre près de 10 %, la France table sur un effondrement de 8 %... C'est évidemment plus grave que ce qui s'était passé après la crise de 1929 (en moyenne baisse mondiale de 5 %), beaucoup plus grave qu'après le 11 septembre ou la crise de subprimes de 2008.
Tous les secteurs se retrouvent sinistrés, à commencer par tout ce qui touche au transport, à l'hôtellerie-restauration d'où la désolation des pays du Sud ; l'Italie, l'Espagne, le Portugal, et même la France où le tourisme représente plus du tiers des richesses crées sur les territoires.
Mais les autres secteurs d'activité industrielle ou de services sont aussi touchés.
(L'automobile et le bâtiment-construction n'ont strictement rien produit depuis début mars). En revanche l'agro-alimentaire, le digital, les industries et les laboratoires de santé, la communication s'en sortent plutôt bien.
Alors quand on regarde sans a priori politique, sans esprit de polémique, les réponses apportées par les différents gouvernements européens, on constate qu'il y a des différences qui relèvent de leur culture, leur démographie et leurs équipements de systèmes de santé, mais au delà on constate trois choses.
La première est que tous les pays européens ont été surpris par la pandémie. Personne n'avait prévu une telle gravité et une telle rapidité.
La deuxième caractéristique est que tous les gouvernements ont choisi la même stratégie de confinement des populations comme la plupart des pays du monde. C'est la plus vieille méthode utilisée depuis le Moyen-Age et la peste noire.  Mais ils n'en avaient pas d'autre.
Cela dit, le choix du confinement pour préserver les vies humaines les plus fragiles -qu'on n'aurait pas pu accueillir à l'hôpital faute de place- ce choix là entraînait un risque d'étouffement des activités économiques. Mais tous les gouvernements qu'ils soient autoritaires ou démocratiques ont opté pour cette stratégie, y compris ceux qui au départ était très réticents (comme la Grande Bretagne ou même Singapour...).
Au 21ème siècle, avec la puissance des réseaux sociaux, aucun gouvernement ne prendra la responsabilité d'assumer des morts par centaines de milliers, prix à payer pour protéger les intérêts économiques et c'est plutôt une forme de progrès. Maintenant, une fois qu'on a fait ce choix stratégique au niveau sanitaire, il faut aussi tout faire pour amortir le choc économique.
La troisième caractéristique de la situation est que les gouvernements vont engager des sommes colossales pour amortir la crise économique et sociale. Des sommes qui rappellent les montants alloués dans le cadre du plan Marshall après la deuxième guerre mondiale pour faire redémarrer l'Europe.
Aujourd'hui, pour compenser l'effondrement, les pays de l'Union européenne (hors Grande Bretagne puisque la GB ne fait plus partie de l'UE) vont mettre 1000 milliard d'euros sous formes d'aides à la production pour les entreprises et de soutien à la consommation pour les particuliers et notamment les salariés.
Alors trois questions intéressantes :
D'abord, pourquoi en arrive-t-on à 2000 milliards d'euros? Personne n'a donné d'explication. Mais 2000 milliards, c'est en gros le total des aides exceptionnelles décidées par les différents gouvernements et institutions ajouté à la politique monétaire de la BCE. En fait, ça correspond au montant de la destruction de valeur. La crise va provoquer sur l'année une baisse de 8 % du PIB européen. La somme des économies des –désormais- 26 États membres de l'UE a un PIB de 14 000 milliards d'euros.  En comparaison, le PIB mondial était estimé à 78 500 milliards d'euros par le Fonds monétaire international. Donc ces 500 milliards représentent ce que Berlin, Paris, Rome, Madrid, Anvers, etc vont, sur leur propre budget, consacrer au soutien de leur propre système. La France pour sa part engage 110 milliards. Normalement, les pertes seront ainsi compensées. Et si on y ajoute le manque à gagner, il faut sans doute 2000 milliards d'euros.
Le plan Marshall avait été calculé de la même manière mais comme il s'agissait de compenser une perte d'actifs détruits, on avait garanti la valeur de remplacement.
Ensuite, d'où vont venir ces 2000 milliards d'euros? De quelles poches vont il sortir? Ils vont venir de trois poches. A priori, les Etats membres ont cassé leur budget et se sont assis sur les normes de bonne conduite de Maastricht. Les Etats membres sortiront 500 milliards et principalement des grands pays de l'Union européenne.
La deuxième poche sera celle de l'Union européenne. Via trois canaux, la Banque européenne d'investissement qui va prêter 200 milliards à des entreprises, la Commission qui se réserve de lever 100 milliards et le MES mécanisme européen de stabilité va sortir 200 milliards.
Mais le gros de l'effort viendra de la BCE, la Banque centrale européenne s'est engagée à racheter pour 1000 milliards de dettes aux banques.
Enfin, qui va payer ? Tout cet argent va être emprunter. D'où la crainte de tous les contribuables qui est de voir les impôts exploser quand il s'agira de rembourser. L'imagination est débordante. Ça va du rétablissement de l'ISF à la création d'un impôt spécial corona.
La réalité sera beaucoup plus simple. Certains pays, dont la France ou l'Italie, sont déjà très endettés, mais beaucoup en Europe le sont moins. Par ailleurs l'Union européenne est une meilleure garantie que la somme des garanties nationales. Le fait nouveau est que la solidarité va jouer. Le fait nouveau est que l'Allemagne est d'accord.
La BCE, qui rachète les dettes des banques commerciales pour qu'elles puissent accorder de nouveaux prêts, va donc être un instrument clef d'une mutualisation très forte. La BEI et le MES également. Donc les moyens de financement prévus sont beaucoup plus puissants et moins chers que si on laissait les membres du club se débrouiller chacun de leur côté. 
Mais la réalité probable est encore plus simple et cash. Ces 2000 milliards ne seront jamais remboursés, ni aux Etats, ni à l'Union Européenne ni à la BCE ... ces 2000 milliards seront inscrits et stockés dans un compte spécial, corona, crise exceptionnelle, sous forme d'emprunts très long terme, plus de 30 ans, qui pourront être renouvelés. Une sorte de dette perpétuelle qui sera garantie par les contribuables européens mais auprès desquels on ne fera jamais jouer cette garantie, jusqu'au jour où on annulera la dette ou alors on l'aura titrisée.
Ça ne gênera personne, pas même les héritiers lointains des épargnants qui auront tout oublié ou disparus et si le système perdure et continue de créer de la richesse. Ça ne gênera personne si cet effort exceptionnel permet de redresser les machines économiques et d'écarter les risques.
« A très long terme, les épargnants ne demandent jamais le remboursement de leur épargne, pour une raison simple, disait Keynes le champion de la recette, c'est qu'à très long terme, ils sont morts ».


24/03/2020

Coronavirus : la zone euro face au précipice


A-t-il tendance à dramatiser ? Depuis le début de la crise du coronavirus, Bruno Le Maire a adopté un ton martial. Malgré la réaction économique forte des institutions européennes, avec, notamment une exemption générale des règles budgétaires européennes ou les 750 milliards mis sur la table par la Banque centrale européenne (BCE), le ministre de l'Économie et des Finances reste alarmiste. « Ce qui est en jeu, c'est l'avenir de la zone euro et donc l'avenir de la construction européenne.

Quelle sera l'impact de la pandémie COVID19 sur notre économie?


impactcoronavirus.JPGLe monde change, c'est certain. Les gouvernements du monde entier promettent de dépenser des milliards pour faire face à la crise du coronavirus Covid19.  Je m'interroge donc sur les effets économiques de cette crise sanitaire très grave que nous traversons. La plupart d'entre nous sommes confinés! On ne dépense plus rien ou beaucoup moins! Nos revenus restent dans nos comptes bancaires. Mais forcément, avec la durée du confinement ça va changer pour tout le monde, c'est certain.   Lire la suite...

21/03/2020

Zone euro : chronique d’une mort annoncée?


Jean-Yves Archer analyse et décrypte la stratégie et les mesures annoncées par la Banque centrale européenne face à la crise de Coronavirus et son impact sur l'économie et la zone euro.
Nous sommes, en France, en phase 3 ce qui veut dire que nous n'avons pas encore en ligne de mire le pic de l'épidémie de coronavirus. Et pourtant, notre valeureux système hospitalier montre déjà des signes de saturation notamment dans le Grand Est.

Ne parlons pas des pénuries de masques et autres matériels pourtant totalement indispensables où nul ne sait où se situe la vérité. Le moment venu, il faudra une évaluation de la pertinence des choix effectués par les Pouvoirs publics.

10/11/2019

Pourquoi Macron dézingue la règle des 3 % du traité de Masstricht, via @LePoint

Emmanuel Macron se lâche dans The Economist. Le président français, qui a tout fait pour revenir sous 3 % de déficit en début de mandat afin d'asseoir sa légitimité en Europe, critique désormais ouvertement les règles budgétaires européennes. « Nous avons besoin de plus d'expansionnisme, de plus d'investissement. L'Europe ne peut pas être la seule zone à ne pas le faire », a-t-il déclaré dans une interview à l'hebdomadaire britannique de jeudi. Et le chef de l'État français d'ajouter : « Je pense que c'est pour ça que le débat autour du 3 % dans les budgets nationaux, et du 1 % du budget européen, est un débat d'un autre siècle. » Le 1 % est une référence au niveau du budget commun de l'Union européenne que les États rechignent à abonder.

19/09/2019

THE BLOCKED COMPLETION OF THE EUROPEAN MONETARY UNION Making the case for a pragmatic use of fiscal leeway Sept 2019

The  reform  of  the  euro  zone  is  stuck.  Against  the   background  of  political  blockades,  this  report  examines  from  a  combined  economic  and  political science perspective how the Euro can be prepared for the next crisis. The report first identifies general requirements for the stabilization of economic and monetary  union.  Next,  the  report  reconstructs  the  political logic of the euro crisis and shows that the prospects  for  realizing  far-reaching  reform  proposals aiming at a fiscal union are poor. Subsequently, the  report  develops  a  proposal  of  how,  under  the  given circumstances, the room for maneuver with in  the  existing  framework  of  economic  and  monetary  union  can  be  extended  in  a  pragmatic  way  in  order  to  strengthen  national  fiscal  policy  as  an instrument of macroeconomic stabilization.  Suite...

05/06/2019

Le Parlement italien envisage une monnaie parallèle. Une farce, vraiment? - Telos

La nouvelle est d’abord passée inaperçue, au milieu du fracas des élections européennes et des derniers rebondissements de la guerre commerciale américaine. Pourtant, elle pourrait, à terme, remettre en cause l’existence de l’euro : le 28 mai, la Chambre des députés italiens a adopté à l’unanimité une motion envisageant l’émission d’une sorte de monnaie fiscale, familièrement appelée mini-bots à Rome. Les marchés l’ont bien noté : pour la première fois, les taux à cinq ans italiens passèrent au-dessus des taux grecs le lendemain, poussant le ministère des Finances à intervenir précipitamment pour assurer qu’il n’y avait aucun sujet et qu’il n’était pas question d’émettre de tels titres.    Suite...

16/04/2019

Les erreurs se payent aussi à crédit - Telos par Charles Wyplosz

Les prévisionnistes sont quasi-unanimes : la croissance mondiale ralentit, et rares sont les pays qui y échapperont. Sauf mauvaise surprise, personne ne prévoit une vraie récession, une chute du niveau d’activité, juste un ralentissement, comme il s’en produit régulièrement après une période de croissance soutenue. « Soutenue » ne veut pas dire rapide. Ces dernières années, toute soutenue qu’elle ait été, la croissance a été modeste. Depuis la reprise qui a suivi en 2010 la crise financière, mesurée par le PIB par tête, elle a été de 1,1% dans la zone euro et de 1,5% aux États-Unis en moyenne annuelle contre, respectivement, 2% et 2,2% durant les quinze années qui ont précédé la crise. La comparaison n’est pas favorable à la zone euro, mais le pire est que les prévisionnistes sont aujourd’hui plus inquiets pour la zone euro que pour les États-Unis. Ils peuvent se tromper, ce ne sera pas la première fois, mais ils ont de bonnes raisons de le penser.   Suite...

02/02/2019

La tragédie de l’euro ou l’incroyable bulle cognitive dans laquelle l’Europe s’est enfermée


30d74949455cc621da97a0636ee8a4e2.pngInterview exclusive de Ashoka Mody, auteur du livre économique de l'année 2018 aux Etats-Unis.Atlantico 02 février 2019

Ashoka Mody est professeur de politique économique internationale à l'Ecole Woodrow Wilson de l'Université de Princeton. Il fut Directeur Adjoint du Fonds Monétaire International, et a également travaillé à la Banque Mondiale, et aux Laboratoires AT&T...

En exclusivité pour la France, Ashoka Mody répond aux questions d'Atlantico sur son livre EuroTragedy : un drame en 9 actes, livre de l'année 2019 aux Etats-Unis. Cette histoire de l'euro que nous refusons de voir. Suite...

08/10/2018

Les français de plus en plus sceptiques sur l'EUROPE


c7aa73bcbd49408f823602aee948d867.jpgLes français de plus en plus sceptiques sur l'EUROPE
Source: atlantico.fr  avec la contribution de 3 spécialistes: Bruno Alomar,     Yves Bertoncini  et  Jacques Sapir

Les Français ne croient plus vraiment aux avantages de l’Europe et ne pensent plus non plus qu’on puisse la changer : quatre scénarios par lesquels elle pourrait renaître.  En réponse à un tel sondage, montrant une attente des Français d'un changement de l'Europe -  alors que ces derniers considèrent qu'Emmanuel Macron n'en aurait pas les capacités -  quel serait le scénario qui permettrait d'aboutir à une réelle transformation du fonctionnement et de l'orientation politique de l'UE correspondant aux attentes des Français ? 

03/06/2018

Euro, bientôt l’heure de vérité ? Entre l'Allemagne et l'Italie, le coeur de la France balancera-t-il ? | Atlantico.fr



L'Allemagne est critiquée de toute part en Europe pour sa politique économique. A tel point que derrière la question de la sortie de l'Italie de la zone euro pourrait pointer celle de la possibilité d'une sortie de l'Allemagne.
Dans un article publié sur son blog, Jean-Luc Mélenchon évoque un "adieu à l'Allemagne". "Pour moi, le principal problème de l’Europe est la politique du gouvernement allemand", écrit-il. De la même façon, les tensions politiques entre l'Italie et l'Europe ont ciblé particulièrement l'Allemagne, tout comme Berlin est la cible directe de Donald Trump dans le cadre de la guerre commerciale menée contre l'Europe. De plus, le ressentiment des pays comme la Pologne, ou la Hongrie, notamment sur la question de la crise migratoire visent directement Angela Merkel.
Dans un tel contexte, et au regard de ces différents événements, la question de la sortie de l'Italie de la zone euro ne masque-t-elle pas, sur un horizon de moyen terme, celle de la possibilité d'une sortie de l'Allemagne ? Suite sur Atlantico ....

11/05/2018

France Allemagne et l'Europe: La nouvelle question allemande

La réponse est bien sûr oui, mais finalement non. Quelle était la question ? Un Fonds monétaire européen ? Bonne idée mais qui nécessiterait un changement de Traité. Un ministre, un budget et un Parlement zone euro ? Mais pourquoi faire au juste, et pourquoi sortir du cadre de l’Union à 27 ? Réformer l’union économique et monétaire pour la doter d’une capacité à prévenir les crises, à déployer une action contracyclique voire aider un pays volontaire à mener des réformes structurelles ? Vieilleries keynésiennes qui ne feraient que différer l’adaptation nécessaire des pays en difficulté.  Parachever l’union bancaire en créant enfin la garantie des dépôts ? Inenvisageable tant que le bon argent allemand risque de combler les pertes creusées par les cigales du Sud.  Suite: Telos Elie Cohen

12/04/2018

L’Europe et les sept nains - Telos

 Il est connu que les Néerlandais ne manquent pas d’humour parfois à leur détriment, c’est ainsi que le Volkstrant du 6 mars commente une coalition initiée par leur ministre des Finances Wopke Hoekstra sous le qualificatif « Hoekstra et les sept nains ». De quelle coalition s’agit-il ?
Lors de sa conférence à la Fondation Bertelsmann le 2 mars à Berlin, le Premier ministre néerlandais Mark Rutte avait insisté sur trois points : s’en tenir aux objectifs originaux de l’Europe visant prospérité, sécurité et stabilité, appliquer les compromis à tous et en totalité, d’où la conclusion « Les États membres sont l’alpha et l’oméga de la coopération européenne. Bruxelles est au service des États membres, pas l’inverse ». Lire la suite...

Plus: Tous les liens sur le rejet de l'Europe

11/02/2018

La Monnaie. Un enjeu politique majeur



Organisé comme un manuel classique, cet ouvrage aborde successivement les fonctions de la monnaie, les mécanismes de la création monétaire, les principales théories, la conduite de la politique monétaire par les banques centrales, la régulation du système et des pratiques bancaires, le système monétaire international. Mais c’est le premier d’un genre nouveau, puisqu’il assume une approche critique de l’enseignement abstrait et néolibéral de ces questions, qui domine aujourd’hui les facultés. Ce manuel s’inscrit dans le sillage de Marx, Mauss, Keynes et Polanyi. Au-delà de la "technique" - au demeurant présentée avec pédagogie - il montre comment la monnaie est au cœur des des crises récurrentes du capitalisme. Il invite ainsi les citoyens à s'emparer des questions monétaires.
Site des économistes atterrés
la Monnaie éditions le Seuil.
Article du Monde
Christian Chavagneux et Jean-Marc Daniel sur BFM Business

15/11/2017

L'euro est-i mort? un livre collectif sous la direction de Jacques Sapir

Jacques Sapir partisan de la sortie de l'euro, a eu le talent de réunir 9 économistes, adeptes de différentes doctrines,  pour donner leur avis sur l'euro, monnaie de 17 pays de l'UE; une monnaie qui devait faire converger les économies mais qui les a fait diverger. Voir un extrait...

Jacques Sapir: Il s’agit d’un livre important, qui traite d’une question encore plus importante. C’est un livre collectif, et j’y ai contribué par deux chapitres, aux côtés de mes collègues dans cette aventure. Ces collègues appartiennent à diverses écoles de pensées. Alberto Bagnai est connu pour ses positions post-keynésiennes, dont je suis assez proche. De même d’autres auteurs représentent la gauche de combat dans cet ouvrage, de Maria Negreponti-Delivanis, qui nous parle de la tragédie grecque provoquée par l’Euro, à Olivier Berruyer ou Antoni Soy. D’autres auteurs ont des points de vue plus libéraux, comme Gérard Lafay, Jean-Jacques Rosa, Charles Gave ou Jean-Pierre Gérard. Certains d’entre nous sont des universitaires, ayant fait carrière et gravi les divers échelons qui conduisent au professorat. D’autres sont ce que l’on appelle, parfois avec une condescendance que rien ne peut justifier, des praticiens. Pourtant, bien souvent, ce sont ces mêmes praticiens qui ont une vue plus juste et plus pratique des problèmes posés. Et c’est justement le cas au sujet de l’Euro. La suite sur les Crises.

27/03/2017

De la balance des paiements: Exportations et importations

Une bonne explication de la crise de l'euro et de l'euro scepticisme. 

Les déficits extérieurs sont parfois utiles, même s'ils risquent de s'avérer dangereux à la longue. Quant aux excédents extérieurs, ils ne sont pas toujours signe de bonne santé. En tout état de cause, tous les pays du monde ne peuvent pas être excédentaires en même temps...  Lire...

14/02/2017

The Euro May Already Be Lost



Source EuroThinkTank via HuffingtonPost

This entry has been co-written with Dr. Heikki Koskenkylä and Dr. Peter Nyberg.
The 1st of January 2017 marked the 18th anniversary of the European common currency, the euro. Despite its success from 1999 to 2007, after 2008 the euro has become a burden for many of its members. For example, living standards in Italy and Greece are below the levels when they joined the euro. Finland is the only Nordic country using the euro and it is also the only Nordic country which has not yet recovered from the financial crash of 2008.
There have been many proposals on how to fix the euro and the EMU, but they are politically unpopular and unrealistic. In this blog-entry, we will argue that the euro will almost surely fail; we just do not know the exact timing of its demise. Read more...

31/12/2016

Why 2017 Could See the Collapse of the Euro | Joseph Stiglitz


Europe has not been doing well. Just this year, GDP per capita for the Eurozone as a whole finally returned to pre-crisis levels. It is claiming victory in Spain—even though unemployment remains near 20% and youth unemployment is more than twice that—simply because things are better today than they have been since the euro crisis began a half decade ago. Greece remains in a severe depression. Growth for the Eurozone over the past year has been an anemic 1.6%, and that number is twice the average growth rate from 2005 to 2015. Historians are already speaking of the Eurozone’s lost decade, and it’s possible they’ll soon be writing about its last decade, too.