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11/14/20

Regardez "Financement libyen : de quoi l' « affaire Sarkozy-Kadhafi » est-elle le nom ?" sur YouTube

Financement libyen: la «colère froide» de Nicolas Sarkozy face à «une ignominie»

Après les rétractations de Ziad Tiakeddine, mercredi soir dans une interview à Paris Match et BFMTV, dans l'affaire d'un prétendu financement libyen de la campagne de 2007, Nicolas Sarkozy a exprimé, vendredi soir sur BFMTV, sa «colère froide dont vous n'imaginez pas la profondeur et la force». L'homme d'affaires franco-libanais avait précédemment accusé Nicolas Sarkozy d'avoir reçu de l'argent libyen pour financer sa campagne présidentielle de 2007. Des accusations qui ont valu à l'ancien chef de l'État d'être mis en examen pour «association de malfaiteurs».

Invité de Ruth Elkrief - l'émission s'est déroulée dans les bureaux de l'ancien chef de l'État à Paris -,

4/18/15

La Libye, bombe migratoire au sud de l'Europe

La Libye, bombe migratoire au sud de l'Europe

La faillite de l'Etat libyen, déchiré par les rivalités entre milices, fait le jeu des passeurs de migrants d'origine subsaharienne. 
Quelle tristesse que de voir de telles images!!!!

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OBAMA ET RENZI PLAIDENT POUR LA STABILITÉ
La crise de l'immigration clandestine en Méditerranée ne pourra être résolue sans stabilisation de la situation en Libye, ont déclaré, vendredi 17  avril, Matteo Renzi et Barack Obama. " La seule solution aujourd'hui est la paix - en Libye - et la stabilité des institutions ", a expliqué le président du conseil italien depuis la Maison Blanche. De son côté, Barack Obama a souligné que la seule réponse crédible sur le long terme était d'avoir un gouvernement " qui contrôle ses frontières et travaille avec nous ". " Nous ne pourrons pas résoudre le problème avec quelques opérations militaires ", a-t-il ajouté. Le président américain recevra, mi-mai, les dirigeants du Conseil de coopération du Golfe (Arabie saoudite, Bahreïn, Emirats arabes unis, Koweït, Oman et Qatar) pour évoquer le dossier libyen.
Plutôt mourir que retourner au pays. "Mohammed Abdi est très sérieux. Le jeune Somalien a côtoyé la mort, alors il connaît la charge d'ombre des mots. Visage fin encadré d'une capuche orange, menton piqué d'une touffe de poils, il est assis sur une chaise sous le soleil encore clément de Misrata et se souvient de la peur qui l'a noué quand le Zodiac a commencé à dériver, moteur cassé, au large des côtes de la Libye. C'était dimanche 12  avril, mer sans nuées et la Sicile si proche, l'avenir au bout de l'index. Le rafiot au caoutchouc bombé ne suivait pourtant plus que d'incertains courants.  Cent dix migrants étaient entassés sur ce canot sans fond conçu pour en contenir à peine le quart. Tous des Somaliens qui avaient payé 600  dollars (556  euros) pour la traversée. " Nous, les Somaliens, on préfère rester entre nous pour éviter les bagarres avec les migrants d'autres pays ", lâche Mohammed Abdi. Ce dimanche-là, il n'a pas fallu longtemps au jeune Somalien pour comprendre qu'avec le moteur cassé, son rêve de Norvège s'était brisé. La vedette des garde-côtes libyens a surgi et il en a été soulagé. Ce n'était qu'une première fois. Le voilà maintenant dans une école à la façade vert pomme aménagée en centre de détention pour migrants à la sortie est de Misrata, au cœur de cette Libye déchiquetée où s'affrontent les milices.
Qu'importe l'adversité, Mohammed Abdi sait qu'il tentera à nouveau sa chance : " Pour moi, retourner en Somalie, avec son insécurité et sa pauvreté, n'est pas envisageable. Je réessaierai de partir en Europe. Plutôt mourir que de renoncer… " Alors, oui, si on le renvoie chez lui, il est prêt à recommencer son périple de trois mois, " caché d'endroits en endroits ", " embarqué dans des grosses voitures " sans même apercevoir des " passeurs qui changent à chaque étape ". Irrésistible courant ? Sur la seule journée du dimanche 12  avril, les garde-côtes de Misrata ont intercepté 250 candidats à l'émigration vers l'Europe, Africains subsahariens dans leur écrasante majorité.

10/20/11

AJE - Al Jazeera English la mort de Kaddafi

Libye: Kadhafi aurait été arrêté - L'EXPRESS

Plusieurs médias et des membres du CNT affirment que Mouammar Kadhafi serait "gravement blessé", voire mort des suites de ses blessures, à Syrte. Suivez les dernières informations en direct. Mouammar Kadhafi aurait été capturé à proximité de la ville de Syrte, dont le CNT annonçait la chute plus tôt ce jeudi. Les informations qui suivent restent difficiles à confirmer dans l'immédiat. L'Otan "cherche à confirmer ces éléments" qui parviennent au compte-goutte, et cela "prendra du temps". ... Lire.

3/19/11

Débat sur la dangerosité du nucléaire


Les évènements qui se déroulent au Japon et en Libye semblent mettre au deuxième plan nos préoccupations locales - MacDo, le PLU de Callian, la péri-urbanisation qui caractérise notre canton, etc. Mais en réalité, tout est lié. Les évènements dramatiques du Japon et de Libye s'ajoutent à ceux de Tunisie et d'Egypte, du Yemen et de Bahrain, et de Côte d'Ivoire. Ils font suite aussi à la crise financière et économique la plus grave depuis celle de 1929, une crise qui a affecté les pays développés plus que les pays émergents; une crise qui met l'Europe à l'épreuve - crise de la dette, déficits publics - et l'oblige à adapter ses structures économiques.... Lire...

3/2/11

Libye; la révolution continue et Kadhafi résiste

La Libye depuis l'antiquité, la 2è guerre mondiale, l'après 2è guerre mondiale,1969 et Kadhafi...  jusqu'à cette révolution en 2011 qui se déroule sous nos yeux et dont l'issue est incertaine.... Lire.

2/26/11

La forteresse Europe face au drame libyen

Le drame libyen révèle la vision largement paradoxale qu'a l'Europe, union politique cimentée par les droits de l'homme, des migrants d'outre-Méditerranée. Le Monde 26 février 2011. Alors que les travailleurs immigrés subsahariens, nombreux dans la Grande Jamahiriya du colonel Kadhafi, figurent, comme tous les étrangers, parmi les cibles de premier plan de la répression sanglante en cours, l'Europe semble d'abord les considérer comme un fardeau, comme de possibles envahisseurs prêts à déferler en masse sur ses côtes.
Certes, il ne serait pas étonnant que les Africains, qui, par milliers, étaient attirés par l'eldorado libyen, cherchent à fuir un pays en proie à une extrême violence. Un pays où, déjà accueillis avec hostilité en temps ordinaire, ils risquent aujourd'hui d'être assimilés, en raison de la couleur de leur peau, aux mercenaires recrutés par le Guide libyen sur tout le continent et qui sont évidemment haïs par la population en rébellion.
Certes, l'Italie a des raisons de s'alarmer d'un possible afflux de migrants sur l'île de Lampedusa - qui fait face à la Libye et à la Tunisie. Rome a d'autant plus de motifs de s'inquiéter que la solidarité de l'Union européenne est loin de lui être acquise.
Faute d'une réelle politique commune en matière d'immigration et d'asile, la charge de l'accueil des migrants continue de revenir aux pays géographiquement exposés. Les pays du nord et de l'est de l'UE n'ont ainsi nulle envie de modifier la convention de Dublin, qui fait du pays de premier contact le seul compétent pour examiner les demandes d'asile.
Mais les menaces d'" invasion " brandies par l'Italie masquent mal un injustifiable message xénophobe adressé par le gouvernement Berlusconi à ses électeurs. Elles traduisent aussi le désarroi de dirigeants italiens face à la possible chute d'un régime - celui de Mouammar Kadhafi - dont ils avaient fait leur premier allié dans la lutte contre l'immigration. Le Guide n'avait-il pas proposé de protéger l'Europe contre des " invasions barbares " moyennant le versement de 5 milliards d'euros par an ?
Il ne faudrait pas que l'Europe, que son histoire fait la gardienne du droit d'asile, oublie cet héritage, alors que brûle un pays situé à ses portes. Il serait tout aussi paradoxal que les craintes de l'Europe lui fassent regretter la chute de régimes totalitaires comme ceux de Ben Ali ou de Kadhafi, sous prétexte que les gouvernements susceptibles de leur succéder pourraient se montrer moins coopératifs pour refouler les migrants.
Le dernier paradoxe de la situation n'est pas le moindre : alors que la démocratie et le développement dans les pays du Sud sont, à juste titre, souvent présentés comme les meilleurs moyens de prévenir l'émigration, l'expérience montre que cet effet n'est obtenu qu'à long terme.
Dans un premier temps, l'irruption de libertés donne des ailes à des hommes et des femmes longtemps entravés. Pour les peuples en quête de souveraineté, l'émigration est le corollaire de la liberté.