Sur les sujets de société et de civilisation en France et dans le monde; et tout ce qui me passe dans la tête...
Showing posts with label Libye. Show all posts
Showing posts with label Libye. Show all posts
11/14/20
Financement libyen: la «colère froide» de Nicolas Sarkozy face à «une ignominie»
Après les rétractations de Ziad Tiakeddine, mercredi soir dans une interview à Paris Match et BFMTV,
dans l'affaire d'un prétendu financement libyen de la campagne de 2007,
Nicolas Sarkozy a exprimé, vendredi soir sur BFMTV, sa «colère froide dont vous n'imaginez pas la profondeur et la force». L'homme d'affaires franco-libanais avait précédemment accusé Nicolas Sarkozy d'avoir reçu de l'argent libyen pour financer sa campagne présidentielle de 2007. Des accusations qui ont valu à l'ancien chef de l'État d'être mis en examen pour «association de malfaiteurs».
Invité de Ruth Elkrief - l'émission s'est déroulée dans les bureaux de l'ancien chef de l'État à Paris -,
4/18/15
La Libye, bombe migratoire au sud de l'Europe
La Libye, bombe migratoire au sud de l'Europe
La faillite de l'Etat
libyen, déchiré par les rivalités entre milices, fait le jeu des
passeurs de migrants d'origine subsaharienne.
Quelle tristesse que de voir de telles images!!!!
Qu'importe l'adversité, Mohammed Abdi sait qu'il tentera à nouveau sa chance : " Pour moi, retourner en Somalie, avec son insécurité et sa pauvreté, n'est pas envisageable. Je réessaierai de partir en Europe. Plutôt mourir que de renoncer… " Alors, oui, si on le renvoie chez lui, il est prêt à recommencer son périple de trois mois, " caché d'endroits en endroits ", " embarqué dans des grosses voitures " sans même apercevoir des " passeurs qui changent à chaque étape ". Irrésistible courant ? Sur la seule journée du dimanche 12 avril, les garde-côtes de Misrata ont intercepté 250 candidats à l'émigration vers l'Europe, Africains subsahariens dans leur écrasante majorité. |
10/20/11
Libye: Kadhafi aurait été arrêté - L'EXPRESS
9/10/11
Libya battles rage after deadline expiry - Africa - Al Jazeera English
3/19/11
Débat sur la dangerosité du nucléaire
3/18/11
3/3/11
3/2/11
Libye; la révolution continue et Kadhafi résiste
2/27/11
2/26/11
La forteresse Europe face au drame libyen
Le drame libyen révèle la vision largement paradoxale qu'a l'Europe, union politique cimentée par les droits de l'homme, des migrants d'outre-Méditerranée. Le Monde 26 février 2011. Alors que les travailleurs immigrés subsahariens, nombreux dans la Grande Jamahiriya du colonel Kadhafi, figurent, comme tous les étrangers, parmi les cibles de premier plan de la répression sanglante en cours, l'Europe semble d'abord les considérer comme un fardeau, comme de possibles envahisseurs prêts à déferler en masse sur ses côtes.
Certes, il ne serait pas étonnant que les Africains, qui, par milliers, étaient attirés par l'eldorado libyen, cherchent à fuir un pays en proie à une extrême violence. Un pays où, déjà accueillis avec hostilité en temps ordinaire, ils risquent aujourd'hui d'être assimilés, en raison de la couleur de leur peau, aux mercenaires recrutés par le Guide libyen sur tout le continent et qui sont évidemment haïs par la population en rébellion.
Certes, l'Italie a des raisons de s'alarmer d'un possible afflux de migrants sur l'île de Lampedusa - qui fait face à la Libye et à la Tunisie. Rome a d'autant plus de motifs de s'inquiéter que la solidarité de l'Union européenne est loin de lui être acquise.
Faute d'une réelle politique commune en matière d'immigration et d'asile, la charge de l'accueil des migrants continue de revenir aux pays géographiquement exposés. Les pays du nord et de l'est de l'UE n'ont ainsi nulle envie de modifier la convention de Dublin, qui fait du pays de premier contact le seul compétent pour examiner les demandes d'asile.
Mais les menaces d'" invasion " brandies par l'Italie masquent mal un injustifiable message xénophobe adressé par le gouvernement Berlusconi à ses électeurs. Elles traduisent aussi le désarroi de dirigeants italiens face à la possible chute d'un régime - celui de Mouammar Kadhafi - dont ils avaient fait leur premier allié dans la lutte contre l'immigration. Le Guide n'avait-il pas proposé de protéger l'Europe contre des " invasions barbares " moyennant le versement de 5 milliards d'euros par an ?
Il ne faudrait pas que l'Europe, que son histoire fait la gardienne du droit d'asile, oublie cet héritage, alors que brûle un pays situé à ses portes. Il serait tout aussi paradoxal que les craintes de l'Europe lui fassent regretter la chute de régimes totalitaires comme ceux de Ben Ali ou de Kadhafi, sous prétexte que les gouvernements susceptibles de leur succéder pourraient se montrer moins coopératifs pour refouler les migrants.
Le dernier paradoxe de la situation n'est pas le moindre : alors que la démocratie et le développement dans les pays du Sud sont, à juste titre, souvent présentés comme les meilleurs moyens de prévenir l'émigration, l'expérience montre que cet effet n'est obtenu qu'à long terme.
Dans un premier temps, l'irruption de libertés donne des ailes à des hommes et des femmes longtemps entravés. Pour les peuples en quête de souveraineté, l'émigration est le corollaire de la liberté.
Certes, il ne serait pas étonnant que les Africains, qui, par milliers, étaient attirés par l'eldorado libyen, cherchent à fuir un pays en proie à une extrême violence. Un pays où, déjà accueillis avec hostilité en temps ordinaire, ils risquent aujourd'hui d'être assimilés, en raison de la couleur de leur peau, aux mercenaires recrutés par le Guide libyen sur tout le continent et qui sont évidemment haïs par la population en rébellion.
Certes, l'Italie a des raisons de s'alarmer d'un possible afflux de migrants sur l'île de Lampedusa - qui fait face à la Libye et à la Tunisie. Rome a d'autant plus de motifs de s'inquiéter que la solidarité de l'Union européenne est loin de lui être acquise.
Faute d'une réelle politique commune en matière d'immigration et d'asile, la charge de l'accueil des migrants continue de revenir aux pays géographiquement exposés. Les pays du nord et de l'est de l'UE n'ont ainsi nulle envie de modifier la convention de Dublin, qui fait du pays de premier contact le seul compétent pour examiner les demandes d'asile.
Mais les menaces d'" invasion " brandies par l'Italie masquent mal un injustifiable message xénophobe adressé par le gouvernement Berlusconi à ses électeurs. Elles traduisent aussi le désarroi de dirigeants italiens face à la possible chute d'un régime - celui de Mouammar Kadhafi - dont ils avaient fait leur premier allié dans la lutte contre l'immigration. Le Guide n'avait-il pas proposé de protéger l'Europe contre des " invasions barbares " moyennant le versement de 5 milliards d'euros par an ?
Il ne faudrait pas que l'Europe, que son histoire fait la gardienne du droit d'asile, oublie cet héritage, alors que brûle un pays situé à ses portes. Il serait tout aussi paradoxal que les craintes de l'Europe lui fassent regretter la chute de régimes totalitaires comme ceux de Ben Ali ou de Kadhafi, sous prétexte que les gouvernements susceptibles de leur succéder pourraient se montrer moins coopératifs pour refouler les migrants.
Le dernier paradoxe de la situation n'est pas le moindre : alors que la démocratie et le développement dans les pays du Sud sont, à juste titre, souvent présentés comme les meilleurs moyens de prévenir l'émigration, l'expérience montre que cet effet n'est obtenu qu'à long terme.
Dans un premier temps, l'irruption de libertés donne des ailes à des hommes et des femmes longtemps entravés. Pour les peuples en quête de souveraineté, l'émigration est le corollaire de la liberté.
2/25/11
Subscribe to:
Posts (Atom)