
Depuis plusieurs années, le sort de la presse quotidienne imprimée est en sursis. Tout se délite autour de ce fleuron des médias. A la fin du XIXe siècle, l’intellectuel Gabriel Tarde en encensait les vertus démocratiques, la désignait comme l’outil de l’émancipation individuelle et de la pacification des rapports humains. Aujourd’hui, elle semble appartenir à une époque révolue, et, pourtant, comme un malade que personne ne consent à voir disparaître, elle mobilise tous les soins des pouvoirs publics (rapport du Centre d’analyse stratégique, novembre 2011). Comment enrayer son déclin ? Comment lui injecter du sang neuf ?
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