L'une et l'autre sont contre la guerre. On est bien d'accord. Elles sont pour la paix, en appellent à la paix. On est bien d'accord. Qui ne déteste pas la guerre, ses malheurs et ses ravages ? Leur statut de femmes n'est pas étranger à leurs suppliques. Marine Le Pen dit combien la perspective d'une guerre mondiale lui fait « extrêmement peur », d'abord en tant que mère de famille. Ségolène Royal détecte dans la continuation de la guerre en Ukraine la manifestation d'un « virilisme ambiant » (on dirait du Sandrine Rousseau) qui expliquerait bien des choses. Au pouvoir, en tout cas, ce n'est pas elles qui se laisseraient entraîner dans de funestes engrenages dont n'émanent que ruines et cadavres.