ENTRETIEN. La crise politique née des législatives pourrait devenir
institutionnelle si les oppositions ne font pas preuve de
responsabilité, selon le politologue.
Le séisme électoral des
élections législatives risque-t-il de paralyser le travail
parlementaire, d'entraver l'action du pouvoir exécutif et de bloquer
l'administration du pays ? Faut-il s'inquiéter de cette « situation
inédite », selon les propres termes de la Première ministre Élisabeth
Borne. Il manque en effet 44 sièges au camp présidentiel pour bénéficier
d'une majorité absolue à l'Assemblée nationale ?