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05/10/2018

John Maynard Keynes: que reste-il soixante-douze ans après sa mort en 1946

En avril 2016, peu de gens ont évoqué le soixante-dixième anniversaire de la mort de John Maynard Keynes. Peut-être ce relatif oubli tient-il au fait que si les décideurs d'aujourd'hui usent et abusent encore du vocabulaire keynésien, pour justifier leur laxisme budgétaire, son influence réelle s'estompe. On peut se demander légitimement ce qu'il reste de celui qui domina la pensée économique de l'après-guerre jusqu'à ce que la stagflation des années 1970 n'ébranle les certitudes de ses disciples. J.-M. D.
Pour nous, il reste un nom, une vie remarquable à bien des égards, une méthode fondée sur un goût ineffable de la provocation, une idée originale – celle du multiplicateur – et une pratique aux résultats contestables tendant à faire de l'inflation non pas un problème mais un outil.... SUITE...

Plus tous mes billets sur Keynes

11/03/2018

La relance de l'activité par la dépense publique

Les économistes keynésiens pensent que la demande globale peut être durablement inférieure à l'offre globale, nécessitant la mise en place de politiques de relance de l'activité économique. Ils considèrent aussi que les déficits occasionnés par ces politiques ne doivent pas constituer le souci principal des gouvernements, la lutte contre le chômage qui résulte de l'insuffisance de la demande doit être la priorité. Ils pensent enfin qu'il n'existe pas d'effet d'éviction des investissements privés par les déficits publics.

14/07/2017

La loi des marchés ou loi de Say.



La loi de Say; er l'offre crée sa demande

"« Il est bon de remarquer qu’un produit terminé offre, dès cet instant, un débouché à d’autres produits pour tout le montant de sa valeur. En effet, lorsque le dernier producteur a terminé un produit, son plus grand désir est de le vendre, pour que la valeur de ce produit ne chôme pas entre ses mains. Mais il n’est pas moins empressé de se défaire de l’argent que lui procure sa vente, pour que la valeur de l’argent ne chôme pas non plus. Or, on ne peut se défaire de son argent qu’en demandant à acheter un produit quelconque. On voit donc que le fait seul de la formation d’un produit ouvre, dès l’instant même, un débouché à d’autres produits. »  Say est évidemment contredit par Keynes, et le débat fait toujours la joie des économistes aujourd'hui. Voir tous les liens.

Plus et mieux, sur le site de Mises Institute (anglais)

03/03/2015

Pierre-Yves Clombat: "les étrangers dans la maison"

Je trouve dans VarMag de mars 2015  cet excellente contribution de Pierre-Yves Colombat sénateur philosophe. Pierre-Yves Colombat est socialiste et donc keynesien. Il se réfère à lui comme à Bernard Maris de Charlie Hebdo, également socialiste et donc keynesien. La différence entre eux, c'est que l'un est philosophe, l'autre économiste. Mais les deux nous servent la même soupe qui conduit le pays toujours plus vite vers le bout de l'impasse,dans laquelle nos politiques de droite comme de gauche nous mènent depuis 40 ans. Le programme de l'UMP explicité par Sarkozy dans le Figaro du 2 mars 2015 en est une illustration. Sarkozy n'a jamais été un libéral. Et l'UMP est englué dans des divisions internes qui nous consternent. Marine Lepen est donnée en tête du premier tour de la présidentielle en 2017 ce qui donne à Hollande toutes chances d'être ré-élu s'il se présentait aujourd'hui. Et pourtant, les sondages nous prédisent une défaite cuisante des socialistes aux départementales des 22 et 29 mars 2015. Lire la suite...

02/11/2013

29/05/2012

Keynes: les Conséquences économiques de la paix (1919)

On oublie que John Maynard Keynes avait acquis une notoriété internationale par la publication de son livre "the economic consequences of the peace" en 1919, du traité de Versailles. Ce livre fut très mal reçu en France par les politiques, intellectuels et économistes, car Keynes était perçu comme prenant le parti de l'Allemagne contre la France. Mais il prenait une position d'économiste, considérant que le retour au passé d'avant 1870 - le démantèlement de la puissance allemande construite depuis 1850, ce que voulait Clémenceau au nom des intérêts de la France, ne pouvait conduire qu'à la souffrance des peuples d'Europe centrale, à la résurgence de l'Allemagne et à la poursuite des conflits cad. guerre civile en Europe; une vision prémonitoire qui s'est révélée juste.... la lecture de ce livre est particulièrement intéressante dans la situation actuelle.Lire...