Sur les sujets de société et de civilisation en France et dans le monde; et tout ce qui me passe dans la tête...
30/09/2016
Jacqueline Chabbi, Une approche historico-critique de l'islam des origines - - justpaste.it
Extrait: [...] le discours historique sur les débuts de l'islam n'est pas anodin. Il ne cherche pourtant aucunement à donner des leçons de religion. C'est aux communautés croyantes de gérer leur destin. Mais comme toutes les grandes religions, l'islam a une histoire réelle faite de développements, de ruptures et de fractures dont on n'aime guère à se souvenir, quitte à s'inventer, dans un certain nombre de cas, un passé de substitution. Pour moi, la tâche des historiens est d'investir le champ d'une histoire tout simplement humaine. Lire
La polémique suscitée par le livre du journaliste Eric Zemmour "Un quinquennat pour rien" continue, dans le climat tendu actuel
Cette polémique dénonce le message de haine que Zemmour envoie à l'encontre des musulmans., à tous les musulmans de France qu'il met dans le même sac. Zemmour dit qu'il connait le Coran par coeur! Je ne le crois pas. C'est un peu le débat chez les chrétiens entre l'ancien testament et le nouveau testament.
29/09/2016
Nicolas Sarkozy peut-il faire oublier son bilan ? - justpaste.it
Les derniers sondages ne sont pas bons pour Nicolas Sarkozy alors que son rival Alain Juppé gagne des points dans les intentions de vote. Pour Christian Delporte, l'ancien président de la République n'est jamais parvenu à montrer qu'il avait changé. Lire la suite...
Accord de l'Opep: décision historique ou manière de sauver la face?
Déficits et baisses d'impôts, les français n'y croient plus; au contraire ça augmentera encore!
Le plaidoyer de Bercy sur les baisses d’impôts ne convainc pas les Français
Michel Sapin en a fait l'un de ses principaux arguments lors de la présentation mercredi du projet de budget 2017
: les récentes baisses d'impôts sur le revenu décidées par le
gouvernement auraient compensées les hausses d'un début de quinquennat.
Las, le plaidoyer du ministre de l'Economie et des Finances
ne convainc pas l'opinion. Selon un sondage Odoxa pour « Les Echos » et
de Radio Classique, huit Français sur dix ne croient pas en cette
affirmation et pensent donc toujours que leur facture a augmenté depuis
2012 . Le ras le bol fiscal est toujours vivace. Plus embêtant pour le
gouvernement, même parmi les sympathisants de gauche on reste sceptique
(à 63 %) face à cet argument, si bien que l'effet électoral de la mesure
risque d'être ténu. D'un point de vue économique, l'affirmation
de Michel Sapin était contestable, se centrant sur le seul impôt sur le
revenu. Un institut comme l'OFCE estimait au contraire
que les ménages avaient subi 35 milliards de hausses de prélèvements
obligatoires depuis le début du quinquennat, quand COE-Rexecode
arrivait, lui, à un total de 58 milliards à fin 2015.
10 propositions d'Eric Verhaeghe pour réformer le pays
1 – réformer la vie publique
2 – réformer l’Etat
3 – restaurer les libertés publiques
4 – assainir les finances publiques
5 – gagner la bataille du savoir et de l’innovation
6 – gagner la bataille de l’emploi
7 – relancer nos filières industrielles
8 – responsabiliser le travail
9 – rétablir la concorde religieuse
10 – pour une Europe française, pour une France rayonnante Suite...
GIEC, bientôt la fin de l'hystérie ?
GIEC, bientôt la fin de l'hystérie ? Par Claude Brasseur, mathématicien et chercheur belge (a enseigné l'astronomie à Lumumbashi Katanga) 15 septembre 2015
Aujourd'hui, pour que vous soyez un citoyen « correctement vert » ou pour que, à l'université, vos recherches dans le vaste domaine de la climatologie soient financées, il vous faut soutenir les deux thèses du GIEC :
- Le gaz carbonique (CO2) est la cause principale de l'augmentation de la température sur terre. (du « changement climatique », dit-on à l'heure actuelle).
- C'est l'homme qui – en quelques dizaines d'années – est cause du passage de 0,0003 à 0,0004 du CO2 de l'atmosphère.
Le patron du Medef Pierre Gattaz appelle le gouvernement à renoncer au prélèvement à la source de l'impôt sur le revenu
Pas de revalorisation des retraites prévue au 1er octobre
PARIS (Reuters) - Il n'y aura pas de revalorisation des retraites au 1er octobre en raison de l'absence d'inflation, a déclaré jeudi le secrétaire d'Etat au Budget, Christian Eckert.
Les retraités sont appelés par neuf de leurs organisations, dont leurs fédérations CGT, Force ouvrière, CFTC, CFE-CGC, FSU et Solidaires, à manifester dans la journée pour demander une revalorisation de leurs pensions. Christian Eckert a invoqué l'indexation des retraites sur l'inflation pour leur opposer une fin de non-recevoir.
28/09/2016
Déluge de feu Russo-Syrien sur Alep
Bombarder, encercler, affamer. Pendant des mois, des années, sans discontinuer. Jusqu'à ce que l'ennemi, à bout de forces, décide de baisser les armes et d'évacuer la zone qu'il défendait. C'est la stratégie poursuivie par le régime syrien depuis 2011 pour mater l'insurrection anti-Assad. Une guerre d'étouffement, lente et cruelle, qui convient bien à l'armée loyaliste, patchwork de milices et d'unités régulières, aux capacités offensives limitées.
La technique, aux relents moyenâgeux, vient de porter ses fruits dans deux poches rebelles, assiégées depuis plusieurs années : la ville de Daraya, en banlieue de Damas, vidée de sa population à la fin août, et le quartier d'Al-Waer, en périphérie d'Homs, dont les combattants sont en cours d'évacuation. Alep-Est, le fief des insurgés dans le nord de la Syrie, une zone autrement plus grande et plus peuplée (250 000 habitants), pourrait-elle, de guerre lasse, finir par hisser elle aussi le drapeau blanc ? C'est le pari que font Damas, Moscou et Téhéran, les trois alliés qui, depuis l'effondrement, le 19 septembre, de la trêve péniblement négociée par les Etats-Unis et la Russie, soumettent ses habitants à des bombardements d'une férocité inouïe. Lire la suite...
Shimon Peres 93 ans est mort
Avec la disparition de Shimon Peres, Israël perd un de ses hommes d'Etat
les plus illustres, la paix un de ses plus ardents défenseurs et la
France un ami fidèle", écrit François Hollande, qui avait eu un dernier
entretien avec l'ancien président israélien le 25 mars. "J'ai pu mesurer
[...] que sa force de conviction était intacte... Suite...
Macron représente quel électorat et quelle France- Éric Verhaeghe
Ce billet d'Eric Verhaeghe est intéressant car il soulève les questions récurrentes de notre société "bloquée" selon les uns et les autres; "bloquée"? comment et pourquoi et comment la "débloquer"?
Notre société est infiniment diverse, géographiquement, socialement, économiquement et politiquement. Les gens s'assemblent en groupes et s'organisent autour d'idées et d'objectifs particuliers en s'appuyant sur des idéologies passées: et ces groupes s'affrontent pour faire valoir leurs objectifs ou s'opposer farouchement aux objectifs des autres. Les constats de la France bloquée sont une spécialité de notre pays: La "Société de Confiance" d'Alain Peyrefitte, "Le Sursaut" de Michel Camdessus, la "Libération de la croissance" de Jacques Attali, le Rapport Pébereau pour ne citer que ceux-là.La grande peur des élites, de l’implosion finale? Éric Verhaeghe
La stratégie de soutien transpartisane à Macron s’explique par un fait générateur dominant: la grande peur qui s’empare des élites françaises face à la béance du volcan dont elle a conscience de se rapprocher chaque jour un peu plus. [..] Premier point: les élites sont contestées et la stigmatisation des «populismes» et de la «démagogie» ne suffit plus à tenir la société. L’hypothèse d’une rupture par la voie démocratique, notamment par une victoire du Front National aux élections (complète ou simplement partielle), voire l’hypothèse d’une implosion brutale, est de plus en plus prise au sérieux et même crainte. Il faut donc un sauveur. [...] Un Orléans en attendant un Bonaparte Suite du billet d'Eric Verhaeghe...Plus: Comment réussir les réformes en France
Comment réussir à faire passer les réformes dont le pays a besoin en permanence pour s'adapter aux temps qui changent, par les effets des techniques nouvelles, les changements des autres sociétés qui nous entourent, la mondialisation des échanges, l'internationalisation du droit et des relations entre les pays, etc...? C'est la pertinence des réformes et leur acceptation par les composantes de la société qui conditionnent leur mise en oeuvre. Je me réfère au livre de Philippe Queme (éditions l'Harmattan 2002) "L'ÉTAT PEUT-IL REUSSIR SES REFORMES?
En sommes nous arrivés au point d'avoir besoin d'un nouveau Bonaparte ou d'un de Charles de Gaulle, comme dans d'autres circonstances historiques?
27/09/2016
L'hypothèse Macron renforcée par la hausse du chômage
PARIS (Reuters) - Le rebond du chômage annoncé lundi en France conforte l'hypothèse d'une candidature de l'ancien ministre de l'Economie Emmanuel Macron à l'élection présidentielle de 2017.
François Hollande avait fait de "l'inversion de la courbe du chômage" une condition pour briguer un nouveau mandat, même s'il a récemment nuancé cet engagement. Lire la suite...
Énergie infinie: fusion nucléaire; le soleil en bouteille
LONDRES; Au mois de décembre 2015, les dirigeants du monde vont se réunir à Paris à la Conférence des Nations Unies sur le Changement climatique, où ils tenteront (une fois encore), de négocier un accord mondial visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre. En dépit du sentiment inévitable de déjà vu que partageront les négociateurs dans leurs efforts pour parvenir à un compromis, ils ne doivent pas baisser les bras. Quelles que soient les considérations politiques ou économiques, une chose est sûre : si les températures mondiales augmentent de plus de 2°C par rapport aux niveaux préindustriels, les conséquences pour la planète seront catastrophiques.
Mais le défi ne sera pas résolu par la réduction des émissions. En effet, même si nous faisons la transition vers un monde plus propre d'ici 2050, nous aurons besoin de répondre à l'appétit insatiable d'une population mondiale en plein essor en l'énergie sur le long terme : un impératif auquel les énergies renouvelables à elles seules ne peuvent pas répondre. C'est pourquoi nous devons investir dès à présent dans d'autres technologies capables de compléter les énergies renouvelables et de fournir une électricité fiable pendant les nombreux siècles à venir. Et l'une des options les plus prometteuses est la fusion nucléaire : le processus qui alimente le soleil et toutes les étoiles. Lire la suite...
Source: Steven Charles Cowley, www.project-syndicate.org
Plus: Actualités ITER
On ne peut consommer que ce que l'on produit
En ce temps pré-électoral, je re publie cette réflexion de juillet 2015
On ne peut consommer que ce que l'on produit
Ce postulat de simple bon sens est une tautologie. La crise grecque nous le rappelle opportunément. Cette crise occupe les esprits depuis des mois; elle s'est exacerbée ces dernières semaines et a culminé avec l'annonce du référendum populaire le 5 juillet 2015. La Grèce nous rappelle qu'on ne peut consommer que ce que l'on produit. Cela était vrai du temps où nous étions chasseurs-cueilleurs; cela était vrai du temps des Romains, du Moyen-âge, de la Renaissance, au 19è siècle après la révolution industrielle; cela est toujours vrai aujourd'hui.Mais ce que l'on produit dans les différentes parties du monde varie selon les ressources naturelles disponibles, les moyens techniques et humains déployés, l'ingéniosité des hommes, les infrastructures et les institutions qu'ils ont créées qui sont plus ou moins favorables à produire ce que l'on [doit] consommer, et les relations entretenues avec le reste du monde. Je dis [doit consommer] pour signifier qu'une partie de la production-consommation est absolument indispensable: la nourriture et l'eau, le vêtement, le logement et l'énergie 1. De plus, ce que l'on produit dans différentes parties du monde évolue avec le temps.
L'actualité demande de commenter: l'histoire des harkis
Histoire des harkis
L'abandon des harkis par l'État français et les consignes données par les pouvoirs publics de n'effectuer aucun rapatriement massif de supplétifs ont été considérés par Maurice Allais comme « une des plus grandes ignominies, une des plus grandes hontes de toute l'Histoire de France ». De même, Dominique Schnapper, fille de l'intellectuel français Raymond Aron, écrira : « L'épisode des harkis constitue une des pages honteuses de l'histoire de France, comme l'ont été l'instauration du Statut des juifs ou la rafle du Vel d'Hiv ». Pour Pierre Montagnon, si cette assertion n'est pas sans fondement, l'Armée française de 1962 sort toutefois de ce drame moins « salie » que l'administration française de 1940 à 1944. En effet, en 1962, des officiers se sont opposés aux ordres des pouvoirs publics français, ont enfreint les instructions et plusieurs milliers de harkis ont pu être sauvés d'une mort certaine, certains rejoignant même l'OAS. De nombreux cadres ont également démissionné, « ne voulant pas cautionner une telle ignominie » Mon camarade de promotion Louis Letoux avait vécu cette ignominie; il en a témoigné avec force et émotion durant toutes les années d'après les accords d'Evian. Je lui rends hommage ici. Lire la suite sur Wikipedia.Plus: Abandon des harkis
Harkis : responsabilité de la France?
Le vote libéral, de Jacques Garello - Le blog de Francis Richard
Les
élections présidentielles françaises approchent: le premier tour aura
lieu dans tout juste sept mois. Pour un libéral, comme pour tout
électeur français, le choix semble simple: il ne peut que s'abstenir ou
se résigner à voter pour le moins mauvais. C'est mal connaître Jacques
Garello de croire que lui, comme d'autres de son acabit, puisse se
satisfaire d'un tel dilemme. D'autant que la situation actuelle de la
France plaide comme jamais pour l'antidote au mal français des idées
libérales...
Impôts à la source, ou comment tromper les Français
Pourquoi le gouvernement socialiste s’acharne-t-il à vouloir imposer la retenue à la source, alors que le prélèvement mensuel a déjà été choisi par plus de la moitié des contribuables ?
Trois raisons essentielles motivent la volonté du gouvernement à imposer coûte que coûte cette retenue à la source :.... Lire la suite...26/09/2016
Ce que doivent faire patrons et politiques pour sauver l’industrie
L'excellent Patrick Artus, l'économiste en chef de Natixis, a publié cette semaine une note sans appel : la réindustrialisation de la France est impossible (1). Son argumentation est très puissante. Le niveau auquel le pays est tombé, 12% du PIB, et surtout la gamme moyenne des productions de la France, équivalente à celle de l'Espagne, n'offre que deux solutions. Soit on baisse les coûts, salaires et charges, au niveau de celui de l'Espagne, mais c'est une politique déflationniste « improbable », soit on élève le niveau de gamme mais ce n'est pas ce qui se passe puisque notre effort d'investissement et de robotisation est « plus faible » que celui de notre voisin du sud. CQFD.
Chômage 50200 chômeurs de plus en août (1.4%)
C'est lourd. Très lourd. En août, le nombre de chômeurs de catégorie A (ceux qui n'ont eu aucune activité dans le mois) s'est accru de 50.200. Un très mauvais chiffre, qui semble enterrer définitivement toute idée d'inversion de la courbe du chômage. Car le gouvernement a beau expliquer que l'on assiste à une hausse inhabituelle des régularisations, que le nombre des jours ouvrés est plus important, que la tendance de long terme est bonne, que "le terrain était lourd ou que les sangliers ont mangé des cochonneries", comme l'écrivait le regretté René Goscinny, le résultat est là : contrairement à ses voisins européens, la France donne l'image d'un pays qui a échoué à faire remonter l'emploi. Un échec fondamental pour François Hollande, au moins aussi désastreux pour son image que le choc fiscal. Daniel Fortin Les Echos @fortin Lire la suite...
Plus: Net rebond du chômage en août.
et la situation politique pré électorale.
Apprendre ou réapprendre ce qu'est la France notre pays, notre héritage, notre patrimoine commun à tous... ce n'est peut-être pas inutile
Apprendre ou réapprendre ce qu'est la France: notre pays, notre héritage, notre patrimoine commun à tous, sans distinction de couleur de peau, d'origine culturelle, de religion! Liberté, égalité, fraternité. ne sont pas de vains mots.
France: voir ce site de Wikiwand
Qu'est ce qu'une nation Ernest Renan
Le billet d'un certain Ahmed à nous tous.
Chacun de nous doit tout ce qu'il est - ou n'est pas - ou n'est plus - à notre pays, à ses institutions, à son organisation, à ses entreprises, à son système d'éducation et de santé, à ses infrastuctures, etc... Pour y vivre, nous avons tous besoin , de nourriture, de vêtements, de logement, d'énergie, et de mobilité... Pour cela il faut à chacun de nous une source de revenus qui permette d'avoir tout cela en quantité suffisante. Ces revenus ne peuvent provenir que de la production et du juste partage de tous les biens et services qui assurent la satisfaction de ces besoins.
Aujourd'hui dans une situation de multiples périls, nous avons besoin d'un changement de paradigme pour que notre nation redevienne inclusive comme elle l'a été à certains moments de son histoire - j'en ai été bénéficiaire. En cette période électorale j'adjure les candidats de tous bords à en tenir compte.
France: voir ce site de Wikiwand
Qu'est ce qu'une nation Ernest Renan
Le billet d'un certain Ahmed à nous tous.
Chacun de nous doit tout ce qu'il est - ou n'est pas - ou n'est plus - à notre pays, à ses institutions, à son organisation, à ses entreprises, à son système d'éducation et de santé, à ses infrastuctures, etc... Pour y vivre, nous avons tous besoin , de nourriture, de vêtements, de logement, d'énergie, et de mobilité... Pour cela il faut à chacun de nous une source de revenus qui permette d'avoir tout cela en quantité suffisante. Ces revenus ne peuvent provenir que de la production et du juste partage de tous les biens et services qui assurent la satisfaction de ces besoins.
Aujourd'hui dans une situation de multiples périls, nous avons besoin d'un changement de paradigme pour que notre nation redevienne inclusive comme elle l'a été à certains moments de son histoire - j'en ai été bénéficiaire. En cette période électorale j'adjure les candidats de tous bords à en tenir compte.
Hollande s’engage à démanteler « complètement, définitivement » le campement de Calais
« Le gouvernement prépare le démantèlement de la Lande de Calais, et il ira jusqu’au bout », a promis François Hollande,
lundi 26 septembre devant les forces de l’ordre rassemblées au siège de
la gendarmerie mobile de la ville. Le chef de l’Etat a donc confirmé,
sur place, sa promesse de « démanteler complètement, définitivement
le campement de la Lande. C’est une opération qui est forcément
exceptionnelle parce que nous sommes dans une situation exceptionnelle », a t il précisé.
La situation économique française s'aggrave pour plus d'1 Français sur 2
Diriez-vous que la situation économique en France est…
Voici la réponse à ce sondage
• … plutôt en train de s’améliorer : 11 %
• … plutôt en train de s’aggraver : 54 %
• … plutôt en train de stagner : 34 %
• NSP : 1 %
La France prend position contre l'escalade militaire en Syrie soutenue par la Russie et l'Iran
Ayrault accuse sévèrement Moscou dans la crise syrienne | À la Une | Reuters
PARIS
(Reuters) - La Russie et l'Iran pourraient devenir les "complices de
crimes de guerre" à Alep s'ils ne changent pas d'attitude en Syrie, a
déclaré dimanche le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Marc
Ayrault.
25/09/2016
François Bayrou dresse le procès de l’obsession identitaire de Nicolas Sarkozy
François
Bayrou est un procureur inlassable du sarkozysme. Dimanche
25 septembre, lors de la clôture de l’université de rentrée de son
parti, le maire de Pau a très durement critiqué la campagne de l’ancien président de la République. « La primaire a ouvert le temps des illusions et de l’hystérisation. Pour capter les voix, certains sont prêts à promettre n’importe quoi », a déclaré le président du MoDem en évoquant les « chèques en blanc », le non-respect de la discipline budgétaire mais surtout les questions identitaires : « Pour capter les voix, on va toujours plus loin dans l’utilisation et l’excitation des passions les plus primaires. »
The Coming Anti-National Revolution par Robert J. Shiller project-syndicate.org
NEW HAVEN – For the past several centuries, the world has experienced a sequence of intellectual revolutions against oppression of one sort or another. These revolutions operate in the minds of humans and are spread – eventually to most of the world – not by war (which tends to involve multiple causes), but by language and communications technology. Ultimately, the ideas they advance – unlike the causes of war – become noncontroversial.
Twitter en vente?
Le service de micro-blogging pourrait être mis en vente. Chez Twitter, des négociations seraient en cours auprès de grands groupes tels que Saleforce.
Twitter pourrait être vendu dans les prochains mois. Il ne s'agit pour le moment que d'une rumeur mais des négociations seraient actuellement tenues entre la direction du service de micro-blogging et plusieurs grands groupes tels que Google ou bien encore Salesforce. Ces négociations n'ont pas encore été confirmées.
Si elles arrivent toutefois à terme, ces négociations pourraient aboutir à la vente de Twitter d'ici le mois de décembre prochain. D'autres groupes seraient également intéressés pour mettre la main sur l'outil de micro-blogging, sa plateforme publicitaire ainsi que sur son service de partage de vidéos.
Toujours est-il que selon la presse américaine, Twitter étudie plusieurs options pour se relancer et afficher de meilleurs chiffres comptables. A défaut d'une vente, le groupe pourrait éventuellement procéder à l'arrêt d'une partie seulement de ses activités ou licencier certains de ses salariés. Enfin, l'application de partage de courtes vidéos Vine pourrait être cédée de manière autonome.
Twitter n'a jamais fait de bénéfice depuis sa création.
Macron fait le plein à Lyon
L'amphithéâtre
du musée des Confluences était plein à craquer, il a donc fallu ouvrir
une seconde salle et y installer une retransmission en direct. Malgré
tout, une centaine de personnes sont encore restées debout à l'entrée.
Rarement une conférence européenne avec un thème aussi vague que «
Reprendre confiance » aura suscité autant d'intérêt. Il fallait chercher
dans les participants à la clôture du sommet l'explication de cet
empressement : Emmanuel Macron.
Si la présence de l'ancien ministre de l'Économie a attiré les foules au sommet des réformistes européens organisé à Lyon par Gérard Collomb,
les Gracques, l'Institut Montaigne et les think tanks britannique
Policy Network, italien Astrid et allemand Das Progressive Zentrum, elle
a aussi dissuadé certains grands participants. Le président italien
Matteo Renzi, l'Allemand Sigmar Gabriel, Pierre Moscovici,
Jean Pisani-Ferry, Jean Peyrelevade, Jean-Louis Borloo, les
responsables du think tank Terra Nova ont décliné plus ou moins
récemment l'invitation.
Jean-Louis Borloo, lui, prévu sur le programme la veille encore de l'ouverture du sommet, a fourni un mot d'excuse depuis New York. Si les leaders du PS lui ont fait défaut, Emmanuel Macron s'est réjoui en revanche de la présence dans les débats de personnalités de droite, comme le député LR Frédéric Lefebvre. « C'est un esprit pragmatique et constructif. Nous avons travaillé ensemble sur la loi croissance et activité, Frédéric Lefebvre avait travaillé dans cet esprit constructif et imaginatif. Il avait beaucoup proposé. Je me réjouis que des hommes libres comme Frédéric Lefebvre adhèrent à notre démarche. »
Le leader d'En marche ! a pu également tester sa popularité auprès des élus socialistes locaux, parlementaires, candidats aux législatives, maires d'arrondissement, adjoints à Gérard Collomb qui s'étaient déplacés pour l'occasion. Mais aussi auprès du public du musée avec lequel il n'a pas hésité à se plier au rituel des selfies. Il a même été interpellé par un couple de mariés franco-africain venu poser pour une séance photo dans le cadre du musée. « Emmanuel, on t'aime. Regarde, c'est ça, la France ! » ont-ils lancé en échangeant un baiser à l'ancien ministre, ravi.
Source: lepoint.fr Catherine Lagrange
Les pressions
Gérard Collomb, puissance invitante, n'a pas fait mystère des « pressions » exercées par Solférino et l'Élysée sur les invités socialistes. Emmanuel Macron, lui, a avancé certaines contraintes d'emploi du temps : « Manifestement, il y a eu des soubresauts autour de cet événement prévu depuis plusieurs mois, mais il y a eu des contraintes d'agenda », a-t-il assuré, en confiant que Sigmar Gabriel et Matteo Renzi l'avaient personnellement prévenu de leur empêchement. Il s'est amusé cependant d'autres désistements moins motivés : « D'autres responsables, plutôt français, se sont désengagés. Pourquoi ? Ou bien ils n'avaient pas grand-chose à dire. Ou bien ils sont l'objet de pression et acceptent de subir les pressions. Ce n'est pas grave. »Jean-Louis Borloo, lui, prévu sur le programme la veille encore de l'ouverture du sommet, a fourni un mot d'excuse depuis New York. Si les leaders du PS lui ont fait défaut, Emmanuel Macron s'est réjoui en revanche de la présence dans les débats de personnalités de droite, comme le député LR Frédéric Lefebvre. « C'est un esprit pragmatique et constructif. Nous avons travaillé ensemble sur la loi croissance et activité, Frédéric Lefebvre avait travaillé dans cet esprit constructif et imaginatif. Il avait beaucoup proposé. Je me réjouis que des hommes libres comme Frédéric Lefebvre adhèrent à notre démarche. »
Le ralliement de Renaud Dutreil
Il a salué aussi le rapprochement opéré par Renaud Dutreil, plusieurs fois ministre sous Jacques Chirac : « Je suis très honoré que quelqu'un comme Renaud Dutreil s'engage, nous rejoigne et convainque en portant cette initiative. » Il voit en tout cas son mouvement En marche !, lancé il y a maintenant six mois, comme « une force politique qui n'a aujourd'hui rien à envier à nombre de partis politiques, et même aux plus grands et aux plus historiques ».Le leader d'En marche ! a pu également tester sa popularité auprès des élus socialistes locaux, parlementaires, candidats aux législatives, maires d'arrondissement, adjoints à Gérard Collomb qui s'étaient déplacés pour l'occasion. Mais aussi auprès du public du musée avec lequel il n'a pas hésité à se plier au rituel des selfies. Il a même été interpellé par un couple de mariés franco-africain venu poser pour une séance photo dans le cadre du musée. « Emmanuel, on t'aime. Regarde, c'est ça, la France ! » ont-ils lancé en échangeant un baiser à l'ancien ministre, ravi.
Source: lepoint.fr Catherine Lagrange
A Lyon, Emmanuel Macron «l'Européen», appelle à une refondation de l'Union européenne
Macron: en marche vers un nouveau paradigme?
Au cours du «sommet des réformistes européens» qui se tenait à Lyon le 24 septembre, l’ancien ministre de l’Economie a appelé à refonder les bases de l’UE, tout en rappelant avec ferveur ses convictions européennes.
«Est-ce
que l'Europe va bien ? Non, elle est en train de se désagréger sous nos
yeux face au défi migratoire, au défi climatique, aux défis économiques
multiples», a lancé Emmanuel Macron en guise de diagnostic, à l'issue
de deux jours de débats tenus dans le nouveau musée des Confluences à
Lyon.
Craignant une «régression» identitaire et économique, l’ex-ministre du gouvernement de Manuel Valls a assuré qu’il n’était pas «satisfait de cette Europe» menée par des dirigeants à la mentalité «vieille».
Pour autant, il a indiqué qu’il était important de «se réapproprier les thèmes laissés aux ennemis de l'Europe : identité, souveraineté et démocratie».
Il en a appelé à une souveraineté «européenne» et n’a pas hésité à taxer de «démagogiques» les projets de référendum sur l’Europe défendus par différentes personnalités politiques européennes, dont Marine Le Pen.
Emmanuel Macron a défendu une autre idée : engager durant plusieurs mois des consultations en ligne au sujet de Bruxelles afin de rédiger une feuille de route «de 200 pages» qui fixerait les principales orientations de l’Union pour les années à venir. «L’Europe serait ainsi relégitimée», s’est réjoui le dirigeant du mouvement En marche.
Européiste convaincu, l’ancien ministre de l’Economie a prôné l’adoption d’un budget commun à la zone euro mais aussi la création d’un fonds européen de défense.
Quant à «la vraie protection de nos frontières, [elle] se construit au niveau européen», a-t-il poursuivi devant l’assemblée.
Emmanuel Macron en est convaincu ; cette relance résultera en une «Europe à plusieurs vitesses» dans laquelle «ceux qui ne veulent pas avancer» ne pourront bloquer les autres.
Craignant une «régression» identitaire et économique, l’ex-ministre du gouvernement de Manuel Valls a assuré qu’il n’était pas «satisfait de cette Europe» menée par des dirigeants à la mentalité «vieille».
Pour autant, il a indiqué qu’il était important de «se réapproprier les thèmes laissés aux ennemis de l'Europe : identité, souveraineté et démocratie».
Il en a appelé à une souveraineté «européenne» et n’a pas hésité à taxer de «démagogiques» les projets de référendum sur l’Europe défendus par différentes personnalités politiques européennes, dont Marine Le Pen.
Emmanuel Macron a défendu une autre idée : engager durant plusieurs mois des consultations en ligne au sujet de Bruxelles afin de rédiger une feuille de route «de 200 pages» qui fixerait les principales orientations de l’Union pour les années à venir. «L’Europe serait ainsi relégitimée», s’est réjoui le dirigeant du mouvement En marche.
Européiste convaincu, l’ancien ministre de l’Economie a prôné l’adoption d’un budget commun à la zone euro mais aussi la création d’un fonds européen de défense.
Quant à «la vraie protection de nos frontières, [elle] se construit au niveau européen», a-t-il poursuivi devant l’assemblée.
Emmanuel Macron en est convaincu ; cette relance résultera en une «Europe à plusieurs vitesses» dans laquelle «ceux qui ne veulent pas avancer» ne pourront bloquer les autres.
24/09/2016
Le Paradoxe du Sapiens de Jean-Paul Baquiast
Le
Paradoxe du Sapiens propose une réponse surprenante
à une question qui nous concerne tous : pourquoi les humains,
capables de réalisations extraordinaires dans tous les
domaines, se montrent-ils incapables de prévenir les catastrophes
- catastrophes qui sont pourtant prévues et annoncées
? La faute en est-elle au développement devenu incontrôlable
des technologies ? Est-ce au contraire que l’homme est resté
en profondeur ce qu’étaient sans doute ses lointains
ancêtres : des chasseurs-cueilleurs prédateurs et
belliqueux ?
"Marine le pen démolit Bruno Le Maire sur france 2" sur YouTube
C'est une émission ancienne - les pré municipales 2014 - Le titre est aussi raccrocheur. Il s'agit d'un débat équilibré!
E. Macron agacé par l'impertinence et le culot de N. Demorand (2ème partie) - 4/9
Le titre est raccrocheur. E. Macron reste toujours dans la pédagogie: ne jamais prendre de position nette et tranchée, mais rester dans la nuance et l'interrogation, vu la complexité du monde. Difficile de faire de la politique comme cela car les électeurs attendent des propositions nettes. Les trois journalistes invités de Nicolas Demorand posent des questions et n'ont que des réponses discursives. Pour moi, E. Macron et son mouvement "En marche" ressemblent à un nouveau Think-Tank car le pays a besoin d'un changement de paradigme économique social et politique. E.Macron saura - t- il le faire aboutir comme Jean Lecanuet ou Jacques Chaban-Delmas avaient essayé avant lui?
Nicolas Demorand est un journaliste controversé.
23/09/2016
Interview d'Alain Juppé par le Monde
Alain Juppé : « Si nous continuons comme ça, nous allons vers la guerre civile »
Alain Juppé, candidat Les Républicains à la primaire à droite, dans son bureau de campagne, boulevard Raspail, à Paris, le 21 septembre 2016. GUILLAUME HERBAUT / INSTITUTE POUR LE MONDE Héraut de « l’identité heureuse », Alain Juppé met en garde en garde contre l’hystérisation du débat sur l’islam, dans un contexte sécuritaire tendu. « Si nous continuons comme ça, nous allons vers la guerre civile », s’alarme-t-il dans un long entretien au Monde. Immigration, sécurité, identité… Le favori de la primaire à droite condamne « le durcissement » du discours de Nicolas Sarkozy, en soulignant le manque de « cohérence » de son principal rival. Le maire de Bordeaux se pose, à l’inverse, comme un « rassembleur », capable de « rassurer » les Français. Face à la pression du FN, il se considère comme le mieux à même de « battre largement » Marine Le Pen au second tour de la présidentielle. Suite...
La philosophie face à la terreur : une lecture de Habermas et Derrida
Comprendre les liens entre les évènements terroristes du 11 sept 2001, du 7 et 9 janvier 2015, du 13 novembre 2015, du 14 juillet 2016, et de tous ceux qui se produisent tous les jours en Irak, en Syrie, au Pakistan, en Afghanistan, en Palestine et Israël, au Nigéria....
Le «concept du 11 septembre»: Dialogues à New York (octobre-décembre 2001) avec Giovanna Borradori Jacques Derrida et Jürgen Habermas
Il y a treize ans exactement, un événement majeur ébranla le monde occidental, un évènement échappant presque à toute tentative de rationalisation.
Comment présenter alors ce qui apparaît encore aujourd’hui comme un choc? Si, selon la formule hégélienne, «la lecture des journaux est la prière matinale de l’homme moderne», que penser d’un tel événement au lendemain du 11-Septembre? L’œuvre n’est pas chose aisée, et il faudra deux des plus grands philosophes de la fin du XXe siècle pour s’y atteler: Jacques Derrida et Jürgen Habermas.
Ce livre est largement évoqué dans le cours de Marc Crépon donné à l'ENS (2 heures) "La philosophie face à la terreur : une lecture de Habermas et Derrida"
Plus sur le concept du 11 septembre.
Le «concept du 11 septembre»: Dialogues à New York (octobre-décembre 2001) avec Giovanna Borradori Jacques Derrida et Jürgen Habermas
Il y a treize ans exactement, un événement majeur ébranla le monde occidental, un évènement échappant presque à toute tentative de rationalisation.
Comment présenter alors ce qui apparaît encore aujourd’hui comme un choc? Si, selon la formule hégélienne, «la lecture des journaux est la prière matinale de l’homme moderne», que penser d’un tel événement au lendemain du 11-Septembre? L’œuvre n’est pas chose aisée, et il faudra deux des plus grands philosophes de la fin du XXe siècle pour s’y atteler: Jacques Derrida et Jürgen Habermas.
Ce livre est largement évoqué dans le cours de Marc Crépon donné à l'ENS (2 heures) "La philosophie face à la terreur : une lecture de Habermas et Derrida"
Plus sur le concept du 11 septembre.
Démocratie, le Dieu qui a échoué - Introduction. Par Hans-Hermann Hoppe - Institut Coppet
Introduction à Démocratie, le Dieu qui a échoué, par Hans-Hermann Hoppe
Traduit par Manon Guillotin et Stéphane Geyres, Institut Coppet
Hans-Hermann Hoppe enseigne l’économie à l’Université du Nevada, à Las Vegas : hopph@nevada.edu
La Première Guerre mondiale marque un des grands tournants de l’histoire moderne. Avec sa fin fut achevée la transformation de tout le monde occidental, du régime monarchique avec ses rois souverains, au régime démocratico-républicain avec ses peuples souverains, qui débuta avec la Révolution Française. Jusqu’en 1914, seules trois républiques avaient existé en Europe : la France, la Suisse et le Portugal depuis 1911 (NdT : Il faut ajouter la Corse en 1735, mais intégrée à la France depuis 1768). De toutes les monarchies européennes, seul le Royaume Uni pouvait être classé comme un système parlementaire, c’est-à-dire où le pouvoir suprême est confié à un parlement élu. Quatre ans suffisent, une fois les États-Unis entrés dans la guerre européenne, pour en décider du sort, pour que les monarchies aient carrément disparu et que l’Europe comme le Monde entier entrent dans l’âge du républicanisme démocratique.
Traduit par Manon Guillotin et Stéphane Geyres, Institut Coppet
Hans-Hermann Hoppe enseigne l’économie à l’Université du Nevada, à Las Vegas : hopph@nevada.edu
La Première Guerre mondiale marque un des grands tournants de l’histoire moderne. Avec sa fin fut achevée la transformation de tout le monde occidental, du régime monarchique avec ses rois souverains, au régime démocratico-républicain avec ses peuples souverains, qui débuta avec la Révolution Française. Jusqu’en 1914, seules trois républiques avaient existé en Europe : la France, la Suisse et le Portugal depuis 1911 (NdT : Il faut ajouter la Corse en 1735, mais intégrée à la France depuis 1768). De toutes les monarchies européennes, seul le Royaume Uni pouvait être classé comme un système parlementaire, c’est-à-dire où le pouvoir suprême est confié à un parlement élu. Quatre ans suffisent, une fois les États-Unis entrés dans la guerre européenne, pour en décider du sort, pour que les monarchies aient carrément disparu et que l’Europe comme le Monde entier entrent dans l’âge du républicanisme démocratique.
André Lebeau L'enfermement planétaire
Les besoins sans cesse croissants de l'espèce humaine se heurtent aux limites des ressources de la planète, phénomène sans exemple dans le cours de l'évolution naturelle depuis les origines. Cette accélération ne peut se poursuivre sans que se produise une rupture ou, peut-être, une profonde transformation des conduites collectives. André Lebeau examine les composantes sociales de ce phénomène dont la survenue est inévitable, même si l'échéance en est imprécise : à quelles déterminations l'humanité est-elle soumise par son héritage génétique pour affronter cette épreuve ? De quels outils culturels dispose-t-elle pour la contrecarrer ? Quelles autres possibilités s'offrent à elle ? C'est avec le regard d'un observateur à distance que ces questions sont posées, celui d'un scientifique qui refuse de mêler le sentiment à sa réflexion et qui met délibérément de côté leur dimension éthique. Non qu'il la méconnaisse ou la méprise, mais il veut se borner à apprécier notre capacité de prévision et ses limites, les chances qu'une vision du futur soit partagée par les individus et qu'elle constitue le fondement de conduites collectives aptes à modifier le cours des choses. Les conclusions sont angoissantes ; elles se présentent comme les bases objectives dont l'action devrait s'inspirer.
L'enfermement planétaire André Lebeau Gallimard, 1 avr. 2011 - 377 pages
Hollande, un prix et l’indignité par Jacques Sapir
Il a reçu le prix des mains de Henry Kissinger le champion de l'ingérence des Etats-Unis et de l'Europe dans le monde.... là est l'indignité!
Le
Président François Hollande est allé chercher le 19 septembre 2016 un
prix décerné par une fondation américaine. Ainsi, huit ans après Nicolas Sarkozy, François Hollande a été désigné « homme d’État de l’année » par la fondation The appeal of conscience et a reçu sa distinction ce lundi à New York des mains de l’ancien Prix Nobel Henry Kissinger et du rabbin Arthur Schneier[1].
Il est humain de céder aux honneurs. Après tout Nicolas Sarkozy avait
reçu ce prix avant lui, ce qui n’est pas nécessairement une référence.
Mais il est sage de chercher à en savoir un peu plus sur qui vous
honore.Que vaut la distinction The appeal of Conscience?
Le droit, la force et la justice
Dans le débat actuel de la primaire LR, la crise d'identité, Sarkozix et les gaulois, le terrorisme de l'islamisme radical à multi formes en France et sur la planète, j'ai trouvé ce texte sur "droit, force et justice" par Sylvain Reboul, professeur de philosophie, intéressant. (les italiques et les plus en fin de billet sont de moi)
Le rapport des hommes à leur environnement soulève un problème fondamental: À qui appartient la nature et ses ressources? A l'ensemble des individus particuliers, hors de espaces dits publics, qui en sont individuellement les propriétaires privés et qui semble parfois disposer légalement du droit d'en user, voire d'en abuser à leur profit exclusif?
22/09/2016
Le Pen qualifiée pour le second tour dans tous les cas
PARIS (Reuters) - Marine Le Pen serait qualifiée pour le
second tour de la présidentielle de 2017 dans tous les cas de figure,
selon un sondage Elabe pour Les Echos et Radio Classique, à paraître
vendredi.
Ce sondage a été réalisé les 20 et 21 septembre auprès d'un échantillon de 1.002 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.
Avec des scores de 27% à 28% dans l’hypothèse d’une candidature Les Républicains incarnée par Alain Juppé, et de 25% et 27% dans celle d’une victoire de Nicolas Sarkozy à la primaire, la présidente du Front national arrive en tête des intentions de vote dans cinq des huit hypothèses testées.
Comprendre la mouvance islamique multiforme contre l'ingérence de l'occident
Comprendre le terrorisme islamique multiforme contre l'ingérence massive de l'occident (URSS, EU, Europe...), depuis l'Afghanistan, l'Iran, l'Irak, le Soudan, le Yemen, la Syrie... les printemps arabes... et avant, la colonisation....
Un émission de France Culture.
Assiste-t-on au retour du groupe qui fut longtemps l'ennemi public numéro un? A-t-on surestimé son déclin? Du déclin de daech au retour d’Al Qaïda: la résilience du djihadisme transnational, c'est notre sujet ce matin avec nos invités François Burgat, Adam Baczko & Laurent Bonnefoy.
Un émission de France Culture.
Assiste-t-on au retour du groupe qui fut longtemps l'ennemi public numéro un? A-t-on surestimé son déclin? Du déclin de daech au retour d’Al Qaïda: la résilience du djihadisme transnational, c'est notre sujet ce matin avec nos invités François Burgat, Adam Baczko & Laurent Bonnefoy.
Energy policies of the U.S. presidential candidates
Sarkozix et les gaulois: raccourci historique et métaphorique
La curée médiatique autour de Sarkozy à propos de son raccouci historique et métaphorique sur les gaulois me fait aimer le Sarkozy nouveau.
Le billet de Jean Garrigue publié par Marianne est excellent sur le fond, sauf le titre et la fin "des propos insensés d'un républicain" Les très nombreuses réactions des lecteurs de Marianne dont la mienne sont révélateurs.
21/09/2016
La population mondiale dépend des subsistances
La population à un moment donné, résulte de la quantité des subsistances alimentaires disponibles - céréales, viande, légumes et poisson. Celles-ci dépendent de la disponibilité de terres en quantités (surfaces), en qualités, en destinations (utilisations), en rendements; et de leur répartition sur la surface de la planète. L'évolution de la population dépend donc de l'évolution de ces éléments. Cette évolution dépend de celle du climat, de l'environnement, des habitudes culturelles et des techniques humaines.
Les données quantitatives relatives à ces questions sont produites par les différents pays membres de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et de l'agriculture (FAO Food and Agriculture Organisation), une institution des Nations Unies basée à Rome (lien). La FAO produit ainsi des statistiques et des études sur toutes ces questions. Suite...
Les données quantitatives relatives à ces questions sont produites par les différents pays membres de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et de l'agriculture (FAO Food and Agriculture Organisation), une institution des Nations Unies basée à Rome (lien). La FAO produit ainsi des statistiques et des études sur toutes ces questions. Suite...
Le gaspillage, ça suffit ! - Agriculture, alimentation, santé publique... soyons rationnels
En été 2015, la députée verte Nicole Maisch, porte-parole de son parti pour la protection des consommateurs, a exhorté dans un discours parlementaire à éviter le gaspillage alimentaire : « Nous serons bientôt près de 10 milliards de personnes sur cette planète. Nous ne pouvons pas nous permettre de jeter de la bonne nourriture. » Dans un communiqué de presse parallèle, il était dit que la politique, le commerce et les producteurs devaient « être mis en demeure » de mettre fin au gaspillage des produits et des ressources.
Nos ancêtres les Gaulois»: Nicolas Sarkozy répond à la polémique
Invité d'un dîner-débat organisé mardi par l'hebdomadaire Valeurs actuelles,
l'ex-président est revenu sur la controverse née de ses déclarations de
la veille. L'occasion pour lui de s'attaquer à «la bienpensance» et à
Bruno Le Maire. Il en a aussi profité pour pointer l'inexpérience de
Marine Le Pen.
20/09/2016
LA DYNAMIQUE DU FRONT NATIONAL
L’étonnante dynamique du Front national doit être comprise au confluent de deux séries de facteurs. Les uns appartiennent au long terme et s’enracinent dans le terrain de la crise économique et sociale, dans lesdifficultés de pans entiers de la société française avec la globalisation et dans le désamour profond descitoyens vis-à-vis de leur classe politique. Les autres relèvent davantage du court et moyen terme et des attentats terroristes qui l’ont marqué. Ces derniers ont permis au Front national de voir reconnus dans des segments importants de la population les liens qu’il établit depuis des décennies entre le phénomène migratoire et l’insécurité.
Méthodologie : La vague 1 de l’Enquête électorale française a été réalisée entre le 20 et le 29 novembre auprès de 23 061 personnes interrogées selon la méthode des quotas.
Pascal Perrineau
19/09/2016
Transports et mobilité dans nos villes, la révolution en marche.
Nos villes et notre environnement ont été aménagés depuis 70 ans pour permettre la circulation en voitures. Tout est adapté à la voiture individuelle, qui a permis l'indépendance et la liberté. Elargissement des voies, diminution ou suppression des trottoirs, rues encombrées, et parkings partout... Pourtant chacun de nous n'utilise sa voiture qu'un petite partie du temps de son existance. Elle passe la majeure partie de son temps au garage, en stationnement dans la rue ou sur des parkings. Un changement commence à émerger. Retour des pistes cyclables et piétonnières, diminution de la surface des voies, et plus encore... retour des transports collectifs, covoiturage, transports à la demande. et drones... Une révolution est en cours... Pour changer, il faut des outils internet pour mettre les besoins et les moyens en contact. Uber, Lyft, Blablacar, covoiturage... sont les moyens de demain déjà opérationnels aujourd'hui. Et plus, la voiture en location à la demande, les véhicules autonomes sont en train d'arriver. C'est comme souvent le cas, des Etats-Unis que viennent les innovations et les adaptations au changement.
J'ai assisté jeudi 15/9/16 au forum de la CAVEM; il y avait une conférence sur transports et mobilité. Ce sujet est aussi abordé dans nos PLU, dans le SCOT et dans le débat sur le besoin présumé d'une nouvelle route pour le pays de Fayence... ne serait-ce pas une nouvelle fuite en avant vers l'éco-modernisme, alors que les temps sont en train de changer?
En relation avec ce sujet, voici un billet de John Zimmer, fondateur de Lyft
un autre Uber
The Third Transportation Revolution – Medium
John Zimmer
Life is better when you share the ride/ la vie est meilleure quand on patage la route
Life is better when you share the ride/ la vie est meilleure quand on patage la route
Lyft’s Vision for the Next Ten Years and Beyond
Introduction: A Country Built for Cars
I remember when I first fell in love with cars. It started small with Hot Wheels when I was three and Micromachines when I was six. Everything about them was fast and exciting?—?even the commercials were narrated by the World’s Fastest Talker. I loved them.Then, when I turned 12, my dad and I began taking annual trips to see the real thing at the New York International Auto Show. I looked forward to going every year, because even at that young age, I felt a connection to cars and the freedom they represented.
I think, in some ways, it was my love of cars that largely influenced how I saw the world. But it wasn’t until I took a life-changing city planning course in college that I had an epiphany: Cars weren’t just shaping my worldview; they were shaping the world, itself.
In the class, we learned about the history of cities and the massive impact transportation had on their evolution?—?both on how they were built and how people lived in them. From then on, I couldn’t help thinking about the inextricable link between transportation and the design of the cities I was living in. And I started noticing a very basic problem everywhere, hiding in front of our eyes.
Next time you walk outside, pay really close attention to the space around you. Look at how much land is devoted to cars?—?and nothing else. How much space parked cars take up lining both sides of the street, and how much of our cities go unused covered by parking lots.
It becomes obvious, we’ve built our communities entirely around cars. And for the most part, we’ve built them for cars that aren’t even moving. The average vehicle is used only 4% of the time and parked the other 96%.
Most of us have grown up in cities built around the automobile, but imagine for a minute, what our world could look like if we found a way to take most of these cars off the road. It would be a world with less traffic and less pollution. A world where we need less parking?—?where streets can be narrowed and sidewalks widened. It’s a world where we can construct new housing and small businesses on parking lots across the country?—?or turn them into green spaces and parks. That’s a world built around people, not cars.
All of this is possible. In fact, as we continue into our new century, I believe we’re on the cusp of nothing short of a transportation revolution?—?one that will shape the future of our communities. And it is within our collective responsibility to ensure this is done in a way that improves quality of life for everyone. The coming revolution will be defined by three key shifts:
1. Autonomous vehicle fleets will quickly become widespread and will account for the majority of Lyft rides within 5 years.
Last January, Lyft announced a partnership with General Motors to launch an on-demand network of autonomous vehicles. If you live in San Francisco or Phoenix, you may have seen these cars on the road, and within five years a fully autonomous fleet of cars will provide the majority of Lyft rides across the country.
Tesla CEO Elon Musk believes the transition to autonomous vehicles will happen through a network of autonomous car owners renting their vehicles to others. Elon is right that a network of vehicles is critical, but the transition to an autonomous future will not occur primarily through individually owned cars. It will be both more practical and appealing to access autonomous vehicles when they are part of Lyft’s networked fleet.
Why? For starters, our fleet will provide significantly more consistency and availability than a patchwork of privately owned cars. That kind of program will have a hard time scaling because individual car owners won’t want to rent their cars to strangers. And most importantly, passengers expect clean and well-maintained vehicles, which can be best achieved through Lyft’s fleet operations. Today, our business is dependent on being experts at maximizing utilization and managing peak hours, which allow us to provide the most affordable rides. This core competency translates when we move to an autonomous network. In other words, Lyft will provide a better value and a superior experience to customers.
I’ll have more to say on how the autonomous network will work a bit later in this piece.
2. By 2025, private car ownership will all-but end in major U.S. cities.
As a country, we’ve long celebrated cars as symbols of freedom and identity. But for many people?—?especially millennials?—?this doesn’t ring true. We see car ownership as a burden that is costing the average American $9,000 every year. The car has actually become more like a $9,000 ball and chain that gets dragged through our daily life. Owning a car means monthly car payments, searching for parking, buying fuel, and dealing with repairs.
Ridesharing has already begun to empower many people to live without owning a car. The age of young people with driver’s licenses has been steadily decreasing ever since right around when I was born. In 1983, 92% of 20 to 24-year-olds had driver’s licenses. In 2014 it was just 77%. In 1983, 46% of 16-year-olds had licenses. Today it’s just 24%. All told, a millennial today is 30% less likely to buy a car than someone from the previous generation.
Every year, more and more people are concluding that it is simpler and more affordable to live without a car. And when networked autonomous vehicles come onto the scene, below the cost of car ownership, most city-dwellers will stop using a personal car altogether.
3. As a result, cities’ physical environment will change more than we’ve ever experienced in our lifetimes.
So why should you care about changes in transportation? Even if you don’t care about cars?—?even if you never step into a Lyft or an autonomous vehicle?—?these changes are going to transform your life. Because transportation doesn’t just impact how we get from place to place. It shapes what those places look like, and the lives of the people who live there.
The end of private car ownership means we’ll have far fewer cars sitting parked and empty. And that means we’ll have the chance to redesign our entire urban fabric. Cities of the future must be built around people, not vehicles. They should be defined by communities and connections, not pavement and parking spots. They need common spaces where culture can thrive?—?and where new ideas can be shared in the very places where cars previously stood parked and empty.
Taken together, this urban reimagination has the opportunity to deliver one of the most significant infrastructure shifts we have ever undertaken as a nation. And the good news is that we have to make these investments anyway. The American Society of Civil Engineers recently gave U.S. infrastructure a D+, estimating that our country requires $3.6 trillion in infrastructure investment by 2020. If we have to rebuild and revitalize our roads and cities anyway, let’s do it in a way that puts people, not cars, at the center of our future.
Before we continue looking forward, I want to take a moment to look back at how we got here. Because there’s something I haven’t mentioned yet. This won’t just be a transportation revolution: It will be America’s third transportation revolution.
How We Got Here: America’s First Two Transportation Revolutions
America looked very different in the early days. At the turn of the nineteenth century, the U.S. was made up of loosely connected, largely agricultural communities. If you wanted to travel over long distances, the covered wagon was pretty much your best option. The United States, in other words, were still pretty divided.That all changed over the next several decades, as America constructed a massive transportation network of canals and railroads. By 1860, the first revolution was in full swing as more than 30,000 miles of railroad track spread out across the U.S.?—?and as tracks linked together, so did communities, economies, and people. Wherever these transportation networks went, small outposts were transformed into thriving cities. Chicago, Baltimore, and Los Angeles exist as they do today because of transportation innovations that helped spark their growth.
Now fast-forward into the next century, when the assembly line automobile came onto the scene. For individuals, this brought almost unprecedented freedom. But for our cities, car ownership started a vicious cycle: as more cars filled the streets, more roads had to be built to accommodate them. This second transportation revolution caused communities to spread farther and farther apart, which made having constant access to a car increasingly necessary?—?resulting in even more cars that needed even more space. In the process, our cities were dramatically reshaped to favor cars over communities.
Across the country, city planners wanted to make it as easy as possible for drivers to access metropolitan areas. That often meant building highways straight through the centers of our most vibrant cities. Neighborhoods were literally split in half, and many never recovered.
In some cases, neighborhoods were demolished to make room for cars. In Los Angeles, for instance, engineers built structures like the Four Level Interchange, which connects the 101 with the 110 and hosts 425,000 cars a day. The builders made room for it by knocking down 4,000 houses and apartment buildings that were there before.
Back then, people used city streets as public spaces. Streets were where children could play. A place for shopping, where you could stop at a cart on the way home to pick up everything from dinner ingredients to shoes for your family. People spent a lot of time outside on the street, making friends, seeing neighbors, and living their lives within a true community.
But when streets began to be redesigned for more and more cars, all of these other benefits suffered. As time went on, streets became a place solely for cars. They encroached closer to homes. Yards disappeared. People were left with narrower sidewalks?—?or no sidewalks at all. That meant less foot traffic, which made it harder for small businesses, shops, and restaurants to flourish. Development patterns changed dramatically and the strip mall was born. And with fewer people outside, neighborhoods also became less safe because we lost the benefit of having “eyes on the street” most hours of the day. For the first time in history, cities were no longer centered on human social interaction.
All of this made it harder for a community to thrive. And as changes like this played out across the country, the face of America’s cities was transformed for generations.
The Problem with Cars
At this point we should probably take another step back to answer a simple question: Why is a company built around cars complaining about cars? The answer is that vehicles themselves aren’t the problem. The problem is how we use them?—?and just as importantly, how we don’t.I studied hospitality in college, so sometimes I can’t help looking at the world through the lens of a hotel. What’s the occupancy? Are you getting great service? And it’s actually interesting to think this way about transportation?—?to imagine that our ground transportation is being run like a hotel.
To measure the health of our transportation hotel, let’s start by looking into how much money we spend on car ownership and how often we actually use our cars. It may shock you, but Americans spend more than $2 trillion every year on car ownership?—?more money than we spend on food. What’s even more staggering is that for all the money we spend on them, the 250 million cars in America are only occupied 4% of the time. That’s the equivalent of 240 million of the 250 million cars being parked at all times. For the most part, your car isn’t actually a driving machine at all. It’s a parking machine.
Can you imagine a hotel where almost every room is empty? A hotel that spends an enormous amount of money maintaining those empty rooms, no matter how little they’re used? It would go out of business tomorrow. And if you think about occupancy of cars the same way, the observation is simple: America is running a failing transportation business.
Plus, think about where all those unused cars sit while they’re idle. In 2011, researchers estimated that there are at least 700 million parking spaces in the U.S. That means our country has more than 6,000 square miles of parking?—?bigger than my home state of Connecticut.
We can’t be this inefficient anymore, because we’re about to hit an inflection point that will strain our cities’ resources like never before. The U.S. already has ten cities with more than a million people. And our urban population is growing fast. By 2050, almost 100 million more people will move to American cities.
We don’t have enough space, housing, or public transit to accommodate this population influx, especially while keeping cities livable and desirable places to be. And while fixing transportation won’t solve all these problems, it certainly doesn’t help to continue devoting so much of our space to unoccupied cars.
The Third Transportation Revolution
The good news is we don’t have to keep building our country around car ownership. Technology has redefined entire industries around a simple reality: you no longer need to own a product to enjoy its benefits. With Netflix and streaming services, DVD ownership became obsolete. Spotify has made it unnecessary to own CDs and MP3s. Eventually, we’ll look at owning a car in much the same way.A full shift to “Transportation as a Service” is finally possible, because for the first time in human history, we have the tools to create a perfectly efficient transportation network. We saw this potential in 2012 when Lyft became the first company to establish peer-to-peer, on-demand ridesharing, which is now what the world knows simply as ridesharing. What began as a way to unlock unused cars, create economic opportunities and reduce the cost of transportation, has today become the way millions of Americans get around.
Ridesharing is just the first phase of the movement to end car ownership and reclaim our cities. As I mentioned before, the shift to autonomous cars will expand dramatically over the next ten years, transforming transportation into the ultimate subscription service.
This service will be more flexible than owning a car, giving you access to all the transportation you need. Don’t drive very often? Use a pay-as-you-go plan for a few cents every mile you ride. Take a road trip every weekend? Buy the unlimited mileage plan. Going out every Saturday? Get the premium package with upgraded vehicles. The point is, you won’t be stuck with one car and limited options. Through a fleet of autonomous cars, you’ll have better transportation choices than ever before with a plan that works for you.
Using the Lyft network will also save you money. Here’s why: We don’t often think about it, but owning a car and making monthly payments also means paying retail prices for every aspect of getting where you need to go?—?fuel, maintenance, parking, and insurance. In a future subscription model, the network will cover all of these costs across a large network of cars, passing the savings onto you. We cut the hassle and you get the one thing you really want: the true freedom to ride.
Once this happens?—?once autonomous networks provide better service at a lower cost?—?our country will pass a tipping point. And by 2025, owning a car will go the way of the DVD. Until then, over the next five to 10 years there will be both driver and driverless cars on the road, which we call a hybrid network.
We are currently in the first of three phases, and will be until vehicles can be operated without any human intervention. That said, we don’t have to wait until autonomous cars are capable of handling all kinds of rides without human intervention. The second, or hybrid, period will be defined by a mix of limited capability autonomous vehicles operating alongside human-driven ones. At first, fully autonomous cars will have a long list of restrictions. They will only travel at low speeds, they will avoid certain weather conditions, and there will be specific intersections and roads that they will need to navigate around. As technology improves, these cars will be able to drive themselves in more and more situations. Hypothetically, Lyft could initially have a fleet of autonomous cars that completes rides under 25 miles per hour on flat, dry roads. Then, we could upgrade the fleet to handle rides under those same conditions, but at 35 miles per hour. And so on and so on, until every kind of trip can be completed by an autonomous car.
Some people assume that the introduction of autonomous vehicles will mean human drivers are no longer needed. We believe that in the first five or more years following the introduction of autonomous vehicles, the need for human drivers will actually increase, not decrease. How is that possible? Rides in autonomous vehicles will be less expensive than any options today and will lead to more people using Lyft for more and more of their transportation needs. As people rely on Lyft for more of their transportation, they are more likely to live car-free. And as more people trade their keys for Lyft, the overall market will grow dramatically. When autonomous cars can only solve a portion of those trips, more Lyft drivers will be needed to provide service to the growing market of former car owners.
Remember when cell phone coverage transitioned from 3G to 4G? The 4G networks were slowly rolled out, first covering only the largest cities and eventually growing to cover larger and larger portions of suburban areas. This ensures that people are always covered, one way or another. If you spend most of your time in a place that’s only covered by 3G or even 2G, you still have a network to rely on. But as soon as you step into a spot with 4G coverage, you automatically get to try it. Just wait for the upcoming launch of 5G. Future 5G networks won’t be introduced to the world by new companies, they will be rolled out on top of the largest existing networks around the world.
The introduction of autonomous vehicles will follow the same pattern, and will be the only way passengers are always covered. Safety is paramount, so any condition which remotely adds risk can be serviced through a hybrid network while the technology improves. If it’s snowing or raining we can turn off autonomous mode?—?and still pick you up. But all of this happens behind the scenes. For the passenger, autonomous will just be another mode of transportation. And no matter where you want to go, you’ll be able to enjoy safe and reliable service from Lyft.
Cars defined our cities. Now it’s time for us to redefine them.
There are many concepts for what the inside of self-driving cars will ultimately look like. Will they have couches and TV screens? Will happy hour take place with friends on the ride back from work? When our children say, “Are we there yet?” will the car respond? But when it comes to autonomous vehicles, the most important question is not what they will be like on the inside. It’s what changes they will enable in the world around them. Since autonomous networks will be much more efficient than individual ownership, a large number of cars will come off the road?—?freeing up an enormous amount of space to devote to anything but cars. Eventually, we’ll be able to turn parking lots back into parks. We’ll be able to shrink streets, expand sidewalks, and make room for more pedestrians. That means more local shops and small businesses, more shared spaces, and more vibrant communities. This translates to better cities?—?and better lives?—?for people all over the world.And we don’t need to look into some far-off tomorrowland to imagine what it will look like. It’s already happening today. It’s happening in New York City, which is expecting a million new residents by 2030. Under Mayor Bloomberg, New York embarked on a plan to reclaim 180 acres of roads from vehicles?—?and turn them into things like bike lanes and public plazas. The parking lot below the Manhattan Bridge, is now a plaza where New Yorkers go to eat lunch and spend time with friends. Just five years after reclaiming this space from cars, retail sales in the surrounding area increased 172% (Sadik-Khan, Janette. Streetfight: Handbook for an Urban Revolution. Pg. 254).
Or look at San Francisco, where the historic Ferry Building was blocked for decades by a two-level freeway. Since locals couldn’t really get there, it became a rarely-visited office building. But when the road was damaged by an earthquake in 1989, the city saw an opportunity. Instead of rebuilding the space for cars, it tore down the highway and reimagined the area as a place where people could gather. Shops, restaurants, and cafes were built, and before long the Ferry Building became the focal point of the San Francisco waterfront. Every weekend, almost 25,000 people visit its farmers market and support local vendors. As a result, new neighborhoods emerged, and within five years, there was 51% more housing available in the surrounding area.
Before:
After:
Look at Washington, DC, where the historic Georgetown district has begun widening sidewalks. Or cities like Phoenix and Portland, which are replacing parking lots with parks, cafes, and meeting spaces They’re tearing up pavement and planting trees. Projects like this are happening all over the world, from Seoul to Barcelona, proving that taking back our cities is a global phenomenon.
This opportunity is not simply about more parks and less parking, though. The design of our cities has tremendous implications on global economics, health, social equality, the environment, and overall quality of life. The problem is, not nearly enough time is spent considering how we can improve our collective home.
Our society is at a fork in the road and whether we take the right path is not inevitable. I don’t have all the answers, but what I do know is that decisive action must be taken by all of us?—?business leaders, policymakers, city planners, and citizens?—?to realize the full potential of this almost unprecedented moment in history.
Over the next year, to encourage more discussion on what is needed to deliver the right change to our cities, I will partner with experts in relevant fields to share and debate this opportunity through a column called “The Road Ahead.” It will examine the future through the lens of transportation, and discuss the steps we need to take today to unlock an era of unbound social progress.
We have a long way to go. But when I look at the world through my 9-month-old baby girl’s beautiful eyes, I know what we have to do. We must come together and grab this golden ticket to redesign an even greater home. A home that drives community?—?not cars?—?to the center of our everyday life.
Source: medium.com
Plus sur transports et mobilité dans nos villes la révolution en marche.
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