Le
Paradoxe du Sapiens propose une réponse surprenante
à une question qui nous concerne tous : pourquoi les humains,
capables de réalisations extraordinaires dans tous les
domaines, se montrent-ils incapables de prévenir les catastrophes
- catastrophes qui sont pourtant prévues et annoncées
? La faute en est-elle au développement devenu incontrôlable
des technologies ? Est-ce au contraire que l’homme est resté
en profondeur ce qu’étaient sans doute ses lointains
ancêtres : des chasseurs-cueilleurs prédateurs et
belliqueux ?
Le
Paradoxe du Sapiens répond autrement à cette
question. Le livre raconte, avec des arguments scientifiques à
la portée de tous, une histoire extraordinaire: comment
des générations d’êtres nouveaux, des
primates étroitement associés à des outils,
ont depuis quelque deux millions d’années pris possession
de la Terre en la transformant radicalement. L'histoire s'accélère
aujourd'hui avec l'évolution rapide des technologies -
notamment celles de l'artificialisation des outils et du vivant
- et la place grandissante qu'elles occupent.
Ce
phénomène est généralement mal compris.
On perçoit bien l’évolution technologique mais
très mal celle des humains qui sont 'en symbiose' avec
les techniques ; techniques qui nous transforment profondément,
tout autant, si ce n'est plus, que nous les transformons. De plus,
avec l’illusion que l’intelligence humaine est potentiellement
toute puissante, on ne voit pas que la coévolution du vivant
et de la technique relève de la logique darwinienne stricte,
résumée par le principe du hasard et de la sélection.
L’auteur
ne prétend pas prédire l’avenir. Un effondrement
des civilisations telles que nous les connaissons peut très
bien survenir à échéance de quelques décennies,
mais, à l’inverse, avec le développement des
réseaux de la communication intelligente, ce qu’il
nomme une hyper-science pourrait peut-être apparaître.
Elle renforcerait, au profit d’humains de plus en plus «augmentés»,
les capacités d’action collective rationnelles encore
trop dispersées. Ce sera peut-être là un des
nouveaux paradoxes de l’Homo sapiens de demain, associé
aux outils du futur, s’il survit aux crises actuelles.
Le
biologiste Jean-Jacques Kupiec, qui a préfacé cet
ouvrage, s’est fait connaître du monde scientifique
par une théorie profondément originale réintroduisant
le darwinisme à tous les niveaux de l’évolution
organique.
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