Macron: en marche vers un nouveau paradigme?
Au cours du «sommet des réformistes européens» qui se tenait à Lyon le 24 septembre, l’ancien ministre de l’Economie a appelé à refonder les bases de l’UE, tout en rappelant avec ferveur ses convictions européennes.
«Est-ce
que l'Europe va bien ? Non, elle est en train de se désagréger sous nos
yeux face au défi migratoire, au défi climatique, aux défis économiques
multiples», a lancé Emmanuel Macron en guise de diagnostic, à l'issue
de deux jours de débats tenus dans le nouveau musée des Confluences à
Lyon.
Craignant une «régression» identitaire et économique, l’ex-ministre du gouvernement de Manuel Valls a assuré qu’il n’était pas «satisfait de cette Europe» menée par des dirigeants à la mentalité «vieille».
Pour autant, il a indiqué qu’il était important de «se réapproprier les thèmes laissés aux ennemis de l'Europe : identité, souveraineté et démocratie».
Il en a appelé à une souveraineté «européenne» et n’a pas hésité à taxer de «démagogiques» les projets de référendum sur l’Europe défendus par différentes personnalités politiques européennes, dont Marine Le Pen.
Emmanuel Macron a défendu une autre idée : engager durant plusieurs mois des consultations en ligne au sujet de Bruxelles afin de rédiger une feuille de route «de 200 pages» qui fixerait les principales orientations de l’Union pour les années à venir. «L’Europe serait ainsi relégitimée», s’est réjoui le dirigeant du mouvement En marche.
Européiste convaincu, l’ancien ministre de l’Economie a prôné l’adoption d’un budget commun à la zone euro mais aussi la création d’un fonds européen de défense.
Quant à «la vraie protection de nos frontières, [elle] se construit au niveau européen», a-t-il poursuivi devant l’assemblée.
Emmanuel Macron en est convaincu ; cette relance résultera en une «Europe à plusieurs vitesses» dans laquelle «ceux qui ne veulent pas avancer» ne pourront bloquer les autres.
Craignant une «régression» identitaire et économique, l’ex-ministre du gouvernement de Manuel Valls a assuré qu’il n’était pas «satisfait de cette Europe» menée par des dirigeants à la mentalité «vieille».
Pour autant, il a indiqué qu’il était important de «se réapproprier les thèmes laissés aux ennemis de l'Europe : identité, souveraineté et démocratie».
Il en a appelé à une souveraineté «européenne» et n’a pas hésité à taxer de «démagogiques» les projets de référendum sur l’Europe défendus par différentes personnalités politiques européennes, dont Marine Le Pen.
Emmanuel Macron a défendu une autre idée : engager durant plusieurs mois des consultations en ligne au sujet de Bruxelles afin de rédiger une feuille de route «de 200 pages» qui fixerait les principales orientations de l’Union pour les années à venir. «L’Europe serait ainsi relégitimée», s’est réjoui le dirigeant du mouvement En marche.
Européiste convaincu, l’ancien ministre de l’Economie a prôné l’adoption d’un budget commun à la zone euro mais aussi la création d’un fonds européen de défense.
Quant à «la vraie protection de nos frontières, [elle] se construit au niveau européen», a-t-il poursuivi devant l’assemblée.
Emmanuel Macron en est convaincu ; cette relance résultera en une «Europe à plusieurs vitesses» dans laquelle «ceux qui ne veulent pas avancer» ne pourront bloquer les autres.
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