Ce billet d'Eric Verhaeghe est intéressant car il soulève les questions récurrentes de notre société "bloquée" selon les uns et les autres; "bloquée"? comment et pourquoi et comment la "débloquer"?
Notre société est infiniment diverse, géographiquement, socialement, économiquement et politiquement. Les gens s'assemblent en groupes et s'organisent autour d'idées et d'objectifs particuliers en s'appuyant sur des idéologies passées: et ces groupes s'affrontent pour faire valoir leurs objectifs ou s'opposer farouchement aux objectifs des autres. Les constats de la France bloquée sont une spécialité de notre pays: La "Société de Confiance" d'Alain Peyrefitte, "Le Sursaut" de Michel Camdessus, la "Libération de la croissance" de Jacques Attali, le Rapport Pébereau pour ne citer que ceux-là.La grande peur des élites, de l’implosion finale? Éric Verhaeghe
La stratégie de soutien transpartisane à Macron s’explique par un fait générateur dominant: la grande peur qui s’empare des élites françaises face à la béance du volcan dont elle a conscience de se rapprocher chaque jour un peu plus. [..] Premier point: les élites sont contestées et la stigmatisation des «populismes» et de la «démagogie» ne suffit plus à tenir la société. L’hypothèse d’une rupture par la voie démocratique, notamment par une victoire du Front National aux élections (complète ou simplement partielle), voire l’hypothèse d’une implosion brutale, est de plus en plus prise au sérieux et même crainte. Il faut donc un sauveur. [...] Un Orléans en attendant un Bonaparte Suite du billet d'Eric Verhaeghe...Plus: Comment réussir les réformes en France
Comment réussir à faire passer les réformes dont le pays a besoin en permanence pour s'adapter aux temps qui changent, par les effets des techniques nouvelles, les changements des autres sociétés qui nous entourent, la mondialisation des échanges, l'internationalisation du droit et des relations entre les pays, etc...? C'est la pertinence des réformes et leur acceptation par les composantes de la société qui conditionnent leur mise en oeuvre. Je me réfère au livre de Philippe Queme (éditions l'Harmattan 2002) "L'ÉTAT PEUT-IL REUSSIR SES REFORMES?
En sommes nous arrivés au point d'avoir besoin d'un nouveau Bonaparte ou d'un de Charles de Gaulle, comme dans d'autres circonstances historiques?
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