Sur les sujets de société et de civilisation en France et dans le monde; et tout ce qui me passe dans la tête...
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31/12/2022
Comment l'énorme masse d'eau des grands lacs d'Amérique du Nord affecte le climat
Pope Emeritus Benedict XVI, who resigned the papacy in 2013, dies at 95
30/12/2022
[PODCAST] « Polluants éternels » dans l'eau : comment la France va-t-elle s'y attaquer ?
[PODCAST] « Polluants éternels » dans l'eau : comment la France va-t-elle s'y attaquer ?
En Union européenne, le suivi dans l'eau des PFAS, polluants chimiques omniprésents, sera obligatoire en 2026. Dorothée Laperche, journaliste chargée du dossier, revient sur les difficultés à les surveiller et à s'en débarrasser.Si certains les qualifient de « polluants éternels », ce n'est pas pour rien. Ultra-résistantes, les substances per- et polyfluoroalkylées (PFAS) sont utilisées dans les emballages plastiques, dans certains vêtements et équipements et jusque dans nos téléphones portables. Et, par conséquent, elles se retrouvent presque partout dans l'eau et dans le sol. À tel point que, selon des chercheurs suédois et suisses, la limite planétaire qu'elles constituent serait déjà dépassée.
D'autant que les PFAS seraient potentiellement dangereuses pour la santé humaine. Pourtant, en France, leur surveillance débute à peine, souligne Dorothée Laperche, journaliste spécialisée d'Actu-Environnement. Les autorités et les laboratoires français commencent doucement à se confronter aux quelque 12 000 PFAS existants – et aux difficultés pour les détecter et les éliminer.
Pour explorer le sujet en profondeur
S'agissant de ces polluants, la limite de qualité de l'eau potable est fixée par une directive européenne : moins de 100 nanogrammes par litre pour un cocktail de 20 PFAS. Obligatoire dès 2026, sa transposition dans le droit français doit être réalisée en 2023.
Ce planning réglementaire doit par ailleurs assurer une optimisation des techniques de suivi. Omniprésentes, les PFAS se retrouvent parfois jusque dans les instruments de mesure, introduisant des biais contrevenant à leur analyse. Des chercheurs, notamment de l'Institut national de l'environnement industriel et des risques (Ineris), planchent donc sur des techniques d'évitement.
Aux dernières nouvelles
Le 22 décembre 2022, le Gouvernement a annonçé la présentation d'un plan d'action pour janvier 2023 afin d'encadrer l'usage des PFAS. « Le ministère travaille avec les acteurs du milieu industriel pour réduire l'usage de ces produits en 2023 et trouver des solutions durables de substitution », explique le ministère de la Transition écologique. Une étude d'impact sur l'utilisation industrielle des PFAS et leurs conséquences sur l'environnement est également en cours d'actualisation et devrait permettre au ministère de cadrer les objectifs du plan, ses actions et son calendrier.
Article publié le 30 décembre 2022
[The Washington Post] Putin, unaccustomed to losing, is increasingly isolated as war falters
https://www.washingtonpost.com/world/2022/12/30/putin-isolated-russia-ukraine-war/
28/12/2022
Le livre qui appelle à regarder la Chine en face
Fin des moteurs thermiques : la grande ineptie de 2022
26/12/2022
21/12/2022
20/12/2022
19/12/2022
Biodiversité : la COP15 s’achève sur un accord surprise
18/12/2022
15/12/2022
Ukraine : les erreurs de calcul de Poutine
Philippe Martinez (CGT) : "Macron et Borne sont sourds et pas seulement sur les retraites!
La transition qui se déroule après 70 ans de cycle néolibéral va se faire en faveur des salariés au détriment du capital. Voir aussi François Lenglet sur le sujet.
Regardez "François LENGLET : "La transition du monde (ultra) libéral vers le monde d'après"
[The Washington Post] Why the E.U.’s carbon border tax is a very bad idea
The agreement, which still needs final approvals, would impose a tariff on imports of steel, cement, fertilizer and other products that have a heavy carbon footprint. The tax would raise the cost of those products to account for the high price of carbon emissions in Europe, where manufacturers pay around $94 for every metric ton of carbon they release into the atmosphere.
Le grand déballage explosif de l’ancien patron d’EDF face aux députés
14/12/2022
Twitter et Cie: la fragile économie des réseaux sociaux - Telos
12/12/2022
[The Washington Post] One of climate change’s great mysteries is finally being solved
https://www.washingtonpost.com/climate-environment/2022/12/12/climate-change-clouds-equilibrium-sensitivity/
[The Washington Post] For better or worse, billionaires now guide climate policy
https://www.washingtonpost.com/climate-environment/2022/12/12/billionaires-climate/
Nucléaire : les États-Unis vont annoncer « une avancée scientifique majeure »
10/12/2022
Kissinger livre ses dernières leçons
09/12/2022
Ensemble des énergies - Bilan énergétique de la France
Jean-Marc Jancovici : «Le réchauffement climatique est inarrêtable»
Les forêts, un actif financier comme un autre ?
Super profits: Les laboratoires d’analyses médicales, ces autres profiteurs de la crise | Alternatives Economiques
Les biologistes se rebiffent. Après la grève massive du 14 novembre, les laboratoires d’analyses médicales ont à nouveau fermé leurs portes jeudi 1er décembre. Ils protestent contre le coup de rabot de 250 millions d’euros exigé par le gouvernement dans le cadre du budget 2023 de la Sécurité sociale. Un effort que l’exécutif estime justifié, vu à quel point l’activité des labos a été dopée par la pandémie de Covid-19.
08/12/2022
Alimentation : à qui profite l’inflation ?
Selon un rapport de l’Inspection générale des finances, la première cause de l’inflation alimentaire est l’augmentation du coût des intrants, principalement des engrais. Le revenu des agriculteurs semble avoir également augmenté, quand la profitabilité de l’industrie agro-alimentaire a, elle, diminué.
Tout le monde s’en est aperçu en faisant ses courses : la facture de gaz et d’électricité n’est pas seule à mordre sur le budget. Certes, les 6 % d’inflation enregistrés cette année s’expliquent en premier lieu par la hausse des prix de l’énergie, mais aussi par les produits alimentaires. Ces derniers ont en effet enregistré une hausse de 10 % entre septembre 2021 et 2022, si bien que l’alimentation pèse à elle seule un tiers de l’inflation totale.
Le plein-emploi est-il à l’horizon ?
Dans son discours de politique générale prononcé l’été dernier, Elisabeth Borne l’assurait : « Le plein-emploi est à portée de main. » Si l’on en croit le dernier projet de loi de finances 2023, présenté le 26 septembre dernier en Conseil des ministres, l’objectif est d’« accompagner la France vers le plein-emploi », et cela passera par l’amélioration du taux d’insertion professionnelle à la sortie des études, l’aide à la réinsertion de ceux éloignés de l’emploi et l’augmentation de l’attractivité des métiers. On retrouve pour l’instant une enveloppe de 20,7 milliards d’euros inscrite pour la mission « travail et emploi », c’est 6,7 milliards de plus qu’en 2022.
Transition écologique : le modèle industriel doit changer
Diffusé le 18 novembre, le communiqué final de la COP 27, obtenu à l’arraché, a suscité beaucoup de déceptions. Comme l’a souligné en clôture de la conférence climatique Antonio Guterres, le secrétaire général de l’Organisation des Nations unies (ONU), « nous devons drastiquement réduire les émissions maintenant, et c’est une question à laquelle cette COP n’a pas répondu ». Et de préciser, en allant plus loin dans ce semi-constat d’échec : « Nous pensons qu’une action urgente supplémentaire est nécessaire pour assurer le respect des obligations des pays développés. »
Agence internationale de l'énergie Europe: Europe Total energy supply, 2020
Bilan énergétique de la France | Chiffres clés de l'énergie - Édition 2021
Quand les bac+5 veulent «tout changer, même l’école» - Telos Monique Dagnaud
Énergie: la tempête parfaite - Telos par Elie Cohen
Le changement qui vient...Sobriété : pas besoin de devenir amish
[Sobriété, ça va faire mal ?] Réduire de moitié nos émissions de gaz à effet de serre en 2030 implique d'importants efforts de sobriété. Mais cela ne signifie pas une vie austère, ni même une décroissance du PIB.
« Je suis pour une société écologique, mais je ne suis pas pour une société amish », avait lancé Emmanuel Macron en novembre 2016. Bis repetita en septembre 2020, à propos des critiques de la 5G : « Je ne crois pas que le modèle amish permette de régler les défis de l'écologie contemporaine. » Le modèle amish ne faisant pas vraiment partie des options sérieusement discutées, la phrase relevait plutôt du procédé rhétorique consistant à caricaturer pour discréditer. Elle pouvait se traduire par le mot de George Bush en 1992 lors du Sommet de la Terre : « Notre mode de vie n'est pas négociable. » Corollaire : les réponses techniques permettront de régler les défis de l'écologie.