Gérard Canavese a monté son affaire de négoce de légumes avec sa famille à Aubagne, près de Marseille, il y a quarante-cinq ans. Les affaires marchaient bien en général, l’entreprise a grandi et s’est étendue à la production. En 2019, elle a réalisé un chiffre d’affaires de 150 millions d’euros et comptait 410 salariés, 8 entrepôts et 120 camions.
Sur les sujets de société et de civilisation en France et dans le monde; et tout ce qui me passe dans la tête...
4/17/20
Vu d’Allemagne: Avec le confinement, le secteur agroalimentaire français est en crise
4/16/20
Philippe Douste-Blazy: La stratégie sanitaire du déconfinement est incompréhensible via @FigaroVox
Philippe DOUSTE-BLAZY. - Si
j’ai apprécié le ton du président, humble et grave, je dois reconnaître
ne pas comprendre la stratégie sanitaire. Je suis déçu: il ne peut y
avoir de stratégie sanitaire sans stratégie de santé publique forte et
affirmée. Si j’applaudis les prouesses des hôpitaux et des soignants qui
ont montré que notre système de santé résiste avec brio, nous faisons
fausse route en matière d’épidémiologie d’intervention. Une fois de
plus, nous sommes excellents dans la médecine curative et individuelle
mais faibles dans la médecine préventive et communautaire.
Profitons de ce confinement pour dépister les personnes y compris non symptomatiquesAlors qui paiera les 2000 milliards d’euros que les pays européens vont mettre pour éviter l’écroulement général des économies ? | Atlantico.fr
La France va dégager 100 milliards d'euros, mais les voisins aussi. Total, plus de 1000 milliards d'euros seront engagés pour éviter un écroulement général des économies européennes auxquels s'ajoute 1000 milliards de rachat de dettes par la BCE.Total, 2000 milliards d'euros. C'est le montant faramineux que les Européens vont engager pour sortir les pays membres de l'Union du piège tendu par l'épidémie. 1000 milliards de liquidités avancées par la Banque centrale, 500 milliards d'aides de Bruxelles et 500 milliards promis par les Etats des pays membres.
« Sans l'Europe qu'on a beaucoup décriée, c'était foutu ! » disait un proche de Michel Barnier. Même les plus anti-européens le reconnaissent, sans l'Union européenne, la grande majorité des États de l'Union européenne ne pouvaient pas survivre à la crise du Coronavirus et aux effets du confinement général des économies.
Selon les dernières estimations, les pays de l'Union européenne vont perdre entre 5 et 10 % de points de PIB. C'est gigantesque. Le FMI nous annonce une baisse de 8% pour l'ensemble de l'Union européenne. Au dessous de cette moyenne, les pays du nord sont à moins de 5%. Au dessus de cette moyenne, on retrouve les pays du sud qui vont perdre près de 10 %, la France table sur un effondrement de 8 %... C'est évidemment plus grave que ce qui s'était passé après la crise de 1929 (en moyenne baisse mondiale de 5 %), beaucoup plus grave qu'après le 11 septembre ou la crise de subprimes de 2008.
Tous les secteurs se retrouvent sinistrés, à commencer par tout ce qui touche au transport, à l'hôtellerie-restauration d'où la désolation des pays du Sud ; l'Italie, l'Espagne, le Portugal, et même la France où le tourisme représente plus du tiers des richesses crées sur les territoires.
Mais les autres secteurs d'activité industrielle ou de services sont aussi touchés.
(L'automobile et le bâtiment-construction n'ont strictement rien produit depuis début mars). En revanche l'agro-alimentaire, le digital, les industries et les laboratoires de santé, la communication s'en sortent plutôt bien.
Alors quand on regarde sans a priori politique, sans esprit de polémique, les réponses apportées par les différents gouvernements européens, on constate qu'il y a des différences qui relèvent de leur culture, leur démographie et leurs équipements de systèmes de santé, mais au delà on constate trois choses.
La première est que tous les pays européens ont été surpris par la pandémie. Personne n'avait prévu une telle gravité et une telle rapidité.
La deuxième caractéristique est que tous les gouvernements ont choisi la même stratégie de confinement des populations comme la plupart des pays du monde. C'est la plus vieille méthode utilisée depuis le Moyen-Age et la peste noire. Mais ils n'en avaient pas d'autre.
Cela dit, le choix du confinement pour préserver les vies humaines les plus fragiles -qu'on n'aurait pas pu accueillir à l'hôpital faute de place- ce choix là entraînait un risque d'étouffement des activités économiques. Mais tous les gouvernements qu'ils soient autoritaires ou démocratiques ont opté pour cette stratégie, y compris ceux qui au départ était très réticents (comme la Grande Bretagne ou même Singapour...).
Au 21ème siècle, avec la puissance des réseaux sociaux, aucun gouvernement ne prendra la responsabilité d'assumer des morts par centaines de milliers, prix à payer pour protéger les intérêts économiques et c'est plutôt une forme de progrès. Maintenant, une fois qu'on a fait ce choix stratégique au niveau sanitaire, il faut aussi tout faire pour amortir le choc économique.
La troisième caractéristique de la situation est que les gouvernements vont engager des sommes colossales pour amortir la crise économique et sociale. Des sommes qui rappellent les montants alloués dans le cadre du plan Marshall après la deuxième guerre mondiale pour faire redémarrer l'Europe.
Aujourd'hui, pour compenser l'effondrement, les pays de l'Union européenne (hors Grande Bretagne puisque la GB ne fait plus partie de l'UE) vont mettre 1000 milliard d'euros sous formes d'aides à la production pour les entreprises et de soutien à la consommation pour les particuliers et notamment les salariés.
Alors trois questions intéressantes :
D'abord, pourquoi en arrive-t-on à 2000 milliards d'euros? Personne n'a donné d'explication. Mais 2000 milliards, c'est en gros le total des aides exceptionnelles décidées par les différents gouvernements et institutions ajouté à la politique monétaire de la BCE. En fait, ça correspond au montant de la destruction de valeur. La crise va provoquer sur l'année une baisse de 8 % du PIB européen. La somme des économies des –désormais- 26 États membres de l'UE a un PIB de 14 000 milliards d'euros. En comparaison, le PIB mondial était estimé à 78 500 milliards d'euros par le Fonds monétaire international. Donc ces 500 milliards représentent ce que Berlin, Paris, Rome, Madrid, Anvers, etc vont, sur leur propre budget, consacrer au soutien de leur propre système. La France pour sa part engage 110 milliards. Normalement, les pertes seront ainsi compensées. Et si on y ajoute le manque à gagner, il faut sans doute 2000 milliards d'euros.
Le plan Marshall avait été calculé de la même manière mais comme il s'agissait de compenser une perte d'actifs détruits, on avait garanti la valeur de remplacement.
Ensuite, d'où vont venir ces 2000 milliards d'euros? De quelles poches vont il sortir? Ils vont venir de trois poches. A priori, les Etats membres ont cassé leur budget et se sont assis sur les normes de bonne conduite de Maastricht. Les Etats membres sortiront 500 milliards et principalement des grands pays de l'Union européenne.
La deuxième poche sera celle de l'Union européenne. Via trois canaux, la Banque européenne d'investissement qui va prêter 200 milliards à des entreprises, la Commission qui se réserve de lever 100 milliards et le MES mécanisme européen de stabilité va sortir 200 milliards.
Mais le gros de l'effort viendra de la BCE, la Banque centrale européenne s'est engagée à racheter pour 1000 milliards de dettes aux banques.
Enfin, qui va payer ? Tout cet argent va être emprunter. D'où la crainte de tous les contribuables qui est de voir les impôts exploser quand il s'agira de rembourser. L'imagination est débordante. Ça va du rétablissement de l'ISF à la création d'un impôt spécial corona.
La réalité sera beaucoup plus simple. Certains pays, dont la France ou l'Italie, sont déjà très endettés, mais beaucoup en Europe le sont moins. Par ailleurs l'Union européenne est une meilleure garantie que la somme des garanties nationales. Le fait nouveau est que la solidarité va jouer. Le fait nouveau est que l'Allemagne est d'accord.
La BCE, qui rachète les dettes des banques commerciales pour qu'elles puissent accorder de nouveaux prêts, va donc être un instrument clef d'une mutualisation très forte. La BEI et le MES également. Donc les moyens de financement prévus sont beaucoup plus puissants et moins chers que si on laissait les membres du club se débrouiller chacun de leur côté.
Mais la réalité probable est encore plus simple et cash. Ces 2000 milliards ne seront jamais remboursés, ni aux Etats, ni à l'Union Européenne ni à la BCE ... ces 2000 milliards seront inscrits et stockés dans un compte spécial, corona, crise exceptionnelle, sous forme d'emprunts très long terme, plus de 30 ans, qui pourront être renouvelés. Une sorte de dette perpétuelle qui sera garantie par les contribuables européens mais auprès desquels on ne fera jamais jouer cette garantie, jusqu'au jour où on annulera la dette ou alors on l'aura titrisée.
Ça ne gênera personne, pas même les héritiers lointains des épargnants qui auront tout oublié ou disparus et si le système perdure et continue de créer de la richesse. Ça ne gênera personne si cet effort exceptionnel permet de redresser les machines économiques et d'écarter les risques.
« A très long terme, les épargnants ne demandent jamais le remboursement de leur épargne, pour une raison simple, disait Keynes le champion de la recette, c'est qu'à très long terme, ils sont morts ».
Selon les dernières estimations, les pays de l'Union européenne vont perdre entre 5 et 10 % de points de PIB. C'est gigantesque. Le FMI nous annonce une baisse de 8% pour l'ensemble de l'Union européenne. Au dessous de cette moyenne, les pays du nord sont à moins de 5%. Au dessus de cette moyenne, on retrouve les pays du sud qui vont perdre près de 10 %, la France table sur un effondrement de 8 %... C'est évidemment plus grave que ce qui s'était passé après la crise de 1929 (en moyenne baisse mondiale de 5 %), beaucoup plus grave qu'après le 11 septembre ou la crise de subprimes de 2008.
Tous les secteurs se retrouvent sinistrés, à commencer par tout ce qui touche au transport, à l'hôtellerie-restauration d'où la désolation des pays du Sud ; l'Italie, l'Espagne, le Portugal, et même la France où le tourisme représente plus du tiers des richesses crées sur les territoires.
Mais les autres secteurs d'activité industrielle ou de services sont aussi touchés.
(L'automobile et le bâtiment-construction n'ont strictement rien produit depuis début mars). En revanche l'agro-alimentaire, le digital, les industries et les laboratoires de santé, la communication s'en sortent plutôt bien.
Alors quand on regarde sans a priori politique, sans esprit de polémique, les réponses apportées par les différents gouvernements européens, on constate qu'il y a des différences qui relèvent de leur culture, leur démographie et leurs équipements de systèmes de santé, mais au delà on constate trois choses.
La première est que tous les pays européens ont été surpris par la pandémie. Personne n'avait prévu une telle gravité et une telle rapidité.
La deuxième caractéristique est que tous les gouvernements ont choisi la même stratégie de confinement des populations comme la plupart des pays du monde. C'est la plus vieille méthode utilisée depuis le Moyen-Age et la peste noire. Mais ils n'en avaient pas d'autre.
Cela dit, le choix du confinement pour préserver les vies humaines les plus fragiles -qu'on n'aurait pas pu accueillir à l'hôpital faute de place- ce choix là entraînait un risque d'étouffement des activités économiques. Mais tous les gouvernements qu'ils soient autoritaires ou démocratiques ont opté pour cette stratégie, y compris ceux qui au départ était très réticents (comme la Grande Bretagne ou même Singapour...).
Au 21ème siècle, avec la puissance des réseaux sociaux, aucun gouvernement ne prendra la responsabilité d'assumer des morts par centaines de milliers, prix à payer pour protéger les intérêts économiques et c'est plutôt une forme de progrès. Maintenant, une fois qu'on a fait ce choix stratégique au niveau sanitaire, il faut aussi tout faire pour amortir le choc économique.
La troisième caractéristique de la situation est que les gouvernements vont engager des sommes colossales pour amortir la crise économique et sociale. Des sommes qui rappellent les montants alloués dans le cadre du plan Marshall après la deuxième guerre mondiale pour faire redémarrer l'Europe.
Aujourd'hui, pour compenser l'effondrement, les pays de l'Union européenne (hors Grande Bretagne puisque la GB ne fait plus partie de l'UE) vont mettre 1000 milliard d'euros sous formes d'aides à la production pour les entreprises et de soutien à la consommation pour les particuliers et notamment les salariés.
Alors trois questions intéressantes :
D'abord, pourquoi en arrive-t-on à 2000 milliards d'euros? Personne n'a donné d'explication. Mais 2000 milliards, c'est en gros le total des aides exceptionnelles décidées par les différents gouvernements et institutions ajouté à la politique monétaire de la BCE. En fait, ça correspond au montant de la destruction de valeur. La crise va provoquer sur l'année une baisse de 8 % du PIB européen. La somme des économies des –désormais- 26 États membres de l'UE a un PIB de 14 000 milliards d'euros. En comparaison, le PIB mondial était estimé à 78 500 milliards d'euros par le Fonds monétaire international. Donc ces 500 milliards représentent ce que Berlin, Paris, Rome, Madrid, Anvers, etc vont, sur leur propre budget, consacrer au soutien de leur propre système. La France pour sa part engage 110 milliards. Normalement, les pertes seront ainsi compensées. Et si on y ajoute le manque à gagner, il faut sans doute 2000 milliards d'euros.
Le plan Marshall avait été calculé de la même manière mais comme il s'agissait de compenser une perte d'actifs détruits, on avait garanti la valeur de remplacement.
Ensuite, d'où vont venir ces 2000 milliards d'euros? De quelles poches vont il sortir? Ils vont venir de trois poches. A priori, les Etats membres ont cassé leur budget et se sont assis sur les normes de bonne conduite de Maastricht. Les Etats membres sortiront 500 milliards et principalement des grands pays de l'Union européenne.
La deuxième poche sera celle de l'Union européenne. Via trois canaux, la Banque européenne d'investissement qui va prêter 200 milliards à des entreprises, la Commission qui se réserve de lever 100 milliards et le MES mécanisme européen de stabilité va sortir 200 milliards.
Mais le gros de l'effort viendra de la BCE, la Banque centrale européenne s'est engagée à racheter pour 1000 milliards de dettes aux banques.
Enfin, qui va payer ? Tout cet argent va être emprunter. D'où la crainte de tous les contribuables qui est de voir les impôts exploser quand il s'agira de rembourser. L'imagination est débordante. Ça va du rétablissement de l'ISF à la création d'un impôt spécial corona.
La réalité sera beaucoup plus simple. Certains pays, dont la France ou l'Italie, sont déjà très endettés, mais beaucoup en Europe le sont moins. Par ailleurs l'Union européenne est une meilleure garantie que la somme des garanties nationales. Le fait nouveau est que la solidarité va jouer. Le fait nouveau est que l'Allemagne est d'accord.
La BCE, qui rachète les dettes des banques commerciales pour qu'elles puissent accorder de nouveaux prêts, va donc être un instrument clef d'une mutualisation très forte. La BEI et le MES également. Donc les moyens de financement prévus sont beaucoup plus puissants et moins chers que si on laissait les membres du club se débrouiller chacun de leur côté.
Mais la réalité probable est encore plus simple et cash. Ces 2000 milliards ne seront jamais remboursés, ni aux Etats, ni à l'Union Européenne ni à la BCE ... ces 2000 milliards seront inscrits et stockés dans un compte spécial, corona, crise exceptionnelle, sous forme d'emprunts très long terme, plus de 30 ans, qui pourront être renouvelés. Une sorte de dette perpétuelle qui sera garantie par les contribuables européens mais auprès desquels on ne fera jamais jouer cette garantie, jusqu'au jour où on annulera la dette ou alors on l'aura titrisée.
Ça ne gênera personne, pas même les héritiers lointains des épargnants qui auront tout oublié ou disparus et si le système perdure et continue de créer de la richesse. Ça ne gênera personne si cet effort exceptionnel permet de redresser les machines économiques et d'écarter les risques.
« A très long terme, les épargnants ne demandent jamais le remboursement de leur épargne, pour une raison simple, disait Keynes le champion de la recette, c'est qu'à très long terme, ils sont morts ».
Vers un revenu universel ? via Jean-Baptiste Giraud
Comment aggraver une crise en deux leçons (1/2)
La crise du Covid-19 aurait pu se dérouler très différemment si les autorités avaient fait d’autres choix. Mais le pouvaient-elles vraiment ? Une analyse contrefactuelle peut nous permettre de prendre conscience de l’énormité de la situation actuelle. Suite via économie matin
Plan de 112 milliards : le chiffrage des mesures | Fondation IFRAP
Avec la deuxième loi
de finances rectificative, le plan du gouvernement passe à
112 milliards d'euros. Cela alors qu'on nous annonce déjà un déficit public 2020 exécuté à -9%, 115% du PIB de dette, une récession de 8%
et des mesures de chômage partiel de 24 milliards d'euros. Il est
possible d'offrir un aperçu des premières mesures envisagées. Bien
entendu certains éléments du projet de loi de finances rectificative 2
sont encore des estimations et seront remis à jour et affinés dès que
les documents budgétaires et parlementaires seront disponibles après l’avis du Haut Conseil des Finances publiques. Exceptionnellement ce dernier porte non seulement sur le PLFR (2) 2020 mais également sur le programme de stabilité transmis avant le 30 avril à la commission européenne. Celui-ci ne portera que sur l'année 2020 sans prévision sur 2021. Voici le chiffrage du déficit, des dépenses, des recettes et de la dette. Suite...
Le cofondateur de Qwant et un hackeur dénoncent le « n’importe quoi » de l’appli « StopCovid »
C’est une association inattendue : celle d’Eric Léandri, cofondateur et ancien président de Qwant, moteur de recherche respectueux de la vie privée, et de Baptiste Robert,
chercheur en cybersécurité et hackeur plus connu sous le pseudonyme
Elliot Anderson. Les deux hommes s’associent aujourd’hui pour une prise
de parole critique concernant l’application StopCovid, que préparent
Olivier Véran, le ministre de la Santé, et Cédric O, le secrétaire
d’Etat au Numérique, afin de traquer les contacts entre les Français
dans la lutte contre le Covid-19. Et ils entendent bien remettre en
question la volonté gouvernementale : l’application, telle qu’elle est
pensée, est techniquement inutile, elle ne servira à rien sur le plan
sanitaire, tout en rognant un peu plus les libertés individuelles.
Interview.
« Le gouvernement en mode arrosage automatique... et ce n'est pas une bonne nouvelle ! » L’édito de Charles SANNAT - Insolentiae
Charles Sannat tient une chronique journalière qu'il appelle Insolentiae... En voici celle de ce jour 16 avril 2020.
Mes chères impertinentes, chers impertinents,J’ai
toujours dit que la vocation d’un gouvernement, la tâche des politiques
qui ont « charge d’âmes », c’est de prendre soin des gens qui leur sont
confiés.Alors vous devez penser que je suis favorable au fait de
voir ce gouvernement, aussi incompétent soit-il, au moins arroser
d’argent les citoyens que nous sommes et parmi nous les plus fragiles et
les plus modestes. Bien sûr. Bien évidemment.
4/14/20
Démocratie, l'état d'urgence Pierre Rosanvallon
La pandémie de coronavirus révèle combien nos sociétés sont
vulnérables. L’émergence de crises majeures – sanitaires, économiques,
politiques – est susceptible d’en changer la trajectoire. Ces crises
pourraient-elles ouvrir la voie à des régimes populistes ?
Pierre Rosanvallon est professeur au Collège de France. De L’Âge de l’autogestion (1976) au Bon Gouvernement
(2015), il est l’auteur de nombreux ouvrages qui occupent une place
majeure dans la théorie politique contemporaine et la réflexion sur la
démocratie et la question sociale. Dernier ouvrage paru : Le Siècle du populisme. Histoire, théorie, critique (Seuil, 2020).
Tchat avec Cyril Dion via Le Monde 14/4/2020
Cyril Dion est un écrivain, réalisateur, poète et militant écologiste français, né le 23 juillet 1978 à Poissy. Il participe à la création et est le premier directeur du Mouvement Colibris.Le 10 avril, les 150 citoyens de la Convention pour le climat ont présenté leur contribution au plan de sortie de crise, post-confinement. Curieusement E.Macron n'en a pas dit un mot lors de son allocution le 12 avril. Le Monde a organisé un Tchat avec luice 14 avril 2020 J'en ai extrait les éléments... Suite...
Covid-19: le scandale du manque de masques via Mediapart
En déplacement, mardi 31 mars, dans une usine de fabrication de masques chirurgicaux, le président de la République Emmanuel Macron a cité beaucoup de chiffres sur les approvisionnements en cours, afin de rassurer les Français qui s’inquiètent de la pénurie de ce matériel médical essentiel pour la protection des soignants. Beaucoup de chiffres, sauf un : « 1200 », comme le nombre officiel de personnels de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), le vaisseau amiral des hôpitaux publics français, qui ont été contaminés par le Covid-19 depuis le début de l’épidémie. « 1200 », comme la preuve de la vulnérabilité des soignants, « au front chaque jour », comme le dit le chef de l’État, mais bien souvent sans protection adaptée contre le virus. « 1200 », comme le résultat de l’impéritie du pouvoir politique face à une crise sanitaire d’une ampleur et d’une violence inédites. Suite...Macron à la nation: le 12 avril: confinement prolongé au 11 mai: le flou continue
J'ai regardé, comme nous tous, le discours de Macron depuis l'Elysée
le 12 avril, de 20h à 20h30. Une adresse moins solennelle que les
précédentes, plus humble, plus sociale, avec plus d'incertitudes aussi
et surtout une reconnaissancee de défaillances et d'erreurs. Sur BFM TV
l'inoxydable Aain Duhamel n'était qu'éloges après ce discours. Ce que
j'ai retenu c'est que le gouvernement voulait passer à une stratégie de
développer l'immunité collective. Il a dit qu'on n'en était qu'à 10%
alors qu'il faudrait être à 60% pour que l'épidémie s'arrête..... Suite...4/13/20
La France pourra-t-elle vraiment s'en sortir sans augmenter les impôts ?
LA QUESTION. En
tant que ministre des Comptes publics, Gérald Darmanin a été le premier
à l'affirmer : la sortie de la crise économique découlant de la
pandémie de Covid-19 «ne passera pas par une augmentation des impôts» en France. «Attention aux fausses bonnes solutions qui par le passé ont contribué à creuser le chômage et à casser la confiance», a-t-il insisté dans une interview à Ouest France.
La mise au point n'était pas superflue au moment où le gouvernement
reconnaît officiellement que le déficit public triplera cette année pour
atteindre 7,8% du PIB en 2020.
Covid19: pas d'angoisse! pour les humains comme pour les entreprises, ne survivront que les plus en forme!
C'est Darwin qui a expliqué cela dans son ouvrage "de l'origine des espèces". Je donne ici le chapitre IV de cet ouvrage magistral (*): NATURAL SELECTION; OR THE SURVIVAL OF THE FITTEST.
(*) L'Origine des espèces (anglais : On the Origin of Species) est un ouvrage scientifique de Charles Darwin, publié le 24 novembre 1859 pour sa première édition anglaise. Cet ouvrage est considéré comme le texte fondateur de la théorie de l'évolution.
Au sujet des masques qui manquent en France.
Au sujet des masques; voici une image animée montrant l'efficacité des masques pour empêcher la diffusion aéroportée du virus puisque c'est comme cela qu'il se propage
Reprise économique après déconfinement?
Bercy table sur une baisse du PIB de l’ordre de 6 % en 2020: y aura-t-il un rebond en V de 6 % en 2021 ou bien la reprise sera-t-elle en U cad. un retour beaucoup plus étalé dans le temps? Le retour à la situation pré-crise prendra du temps car une partie de la demande finale est perdue: dans les services (hotels, cafés, restaurants), les transports (livraisons, déplacements automobile des particuliers, transports aériens)...
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