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Permalien de l'image intégréeLes « dominants » et leur presse traitent la question des migrants comme ils ont traité le problème de l’immigration en général ; au lieu de bien marquer fa différence qu’il y a entre être contre la politique nullissime, contre les erreurs, contre l’incompétence des gouvernements, ils font croire que les citoyens sont en bloc et sans nuance contre l’entrée des étrangers. Cette façon de voir est honteuse, elle trace une ligne de partage imaginaire. L’avantage, bien sûr est qu’elle permet tous les amalgames et évite de pointer les vraies responsabilités. Les problèmes sont différents. Ils ne sont amalgamés que par la mauvaise foi des uns et la nullité des autres. Le premier problème est celui de la définition d’une politique d’accueil acceptable par les populations. Le second est celui des capacités et des moyens dont on dispose,  Et le troisième est celui de la gestion concrète de cet accueil….


L’Autriche a appuyé samedi une demande de longue date de la Hongrie qui veut une ligne de défense dans les Balkans, en premier lieu en Macédoine, pour stopper l’afflux de migrants face à l’incapacité de la Grèce à protéger l’espace Schengen. Il nous faudra bien une solution pour les frontières extérieures, a souligné le chef de la diplomatie autrichienne, Sebastian Kurz, à l’issue d’une réunion de l’UE à Amsterdam où étaient également conviés les pays des Balkans et la Turquie. Si nous ne gérons pas la frontière entre la Turquie et la Grèce, la seule possibilité sera de coopérer avec la Slovénie, la Croatie, la Serbie et la Macédoine, pour protéger l’espace Schengen de notre mieux, a-t-il lancé, en énumérant les pays que traversent les migrants depuis la Grèce dans l’espoir de rallier le nord de l’Europe. Dans cette liste, seule la Macédoine a une frontière commune avec la Grèce. 
Le ministre hongrois des Affaires étrangères, Peter Szijjarto, a estimé de son côté que l’UE était sans défense au Sud, en critiquant Athènes. Nous avons besoin d’une autre ligne de défense, comprenant à l’évidence la Macédoine et la Bulgarie, a-t-il ajouté. Ces déclarations font écho à celles du Premier ministre populiste hongrois Viktor Orban qui le 22 janvier, au côté de son homologue slovène Miro Cerras, avait appelé à isoler la Grèce, au moyen d’une clôture en Macédoine et en Bulgarie, pour constituer une seconde ligne de défense. Les migrants contournent désormais la Hongrie, dont M. Orban a entièrement fait grillager les frontières avec la Serbie et la Croatie.