24/09/2019

Martin Wolf 1 - Thomas Piketty 0 : ou comment comprendre les dérives du capitalisme financier sans renoncer au libéralisme


source : atlantico.fr
Un article de Martin Wolf publié dans le Financial Times explique les raisons qui mènent à la crise des sociétés occidentales. Une crise à trois facettes : la baisse de la productivité, les inégalités croissantes et la dépossession politique des citoyens.

Atlantico : Quels éléments corroborent le constat de Martin Wolf ? En d'autres termes, comment la productivité et les inégalités dans les sociétés occidentales ont évolué depuis 2008 ? Qu'en est-il de la dépossession politique des citoyens ?

Rémi Bourgeot : Les sociétés des pays développés sont à la fois confrontées aux failles profondes du modèle productif mondial et aux conséquences de la déflagration financière. Au cours des années qui ont suivi l’éclatement de la crise, l’analyse économique a eu tendance, en se focalisant sur des agrégats macroéconomiques trop larges et sur la poussive reprise de la croissance de mois en mois, à minimiser la rupture brutale de modèle économique et de citoyenneté que la crise a représenté pour de larges groupes sociaux. Pour ceux en général qui n’évoluent pas au cœur de l’appareil administratif et managérial, qu’il s’agisse de raisons liées au niveau éducatif, à l’ancrage géographique ou simplement à l’arrivée récente sur le marché du travail, les conventions sémantiques qui sous-tendent la « gig economy » peinent à masquer la réalité qui frappe de nombreux pays développés dont la France, en ce qui concerne l’affaiblissement des conditions d’emploi.
La réponse à la crise financière a conduit à relancer tant bien que mal la dynamique du crédit privé au moyen d’une relance monétaire massive. Cette réponse, qui a été par ailleurs tardive et chaotique dans le cas européen, a permis de garantir une certaine intégrité à la structure financière mondiale, mais en accroissant davantage les inégalités, du fait des bulles financières et immobilières notamment. Nous arrivons aujourd’hui au bout de cette logique (en son pan monétaire en particulier), qui a essentiellement eu pour objectif d’éviter un effondrement des canaux financiers, sans pour autant traiter les failles de fond. La grande stagnation de la productivité dans les pays développés, mais aussi de plus en plus dans les économies émergentes, pointe cette impasse. En complément de la réponse monétaire, les recettes économiques sur lesquelles s’est concentrée la réflexion au cœur des administrations centrales, les réformes dites structurelles en Europe en particulier, sont restées tributaires des réalités des années 1970-80. Pour faire simple, au-delà de l’activisme monétaire censé contrer les tendances déflationnistes, l’inertie des débats portant sur l’économie réelle et l’emploi nous amène au contraire à nous focaliser sur la lutte contre la stagflation des années 1970…

Jean-Baptiste Noé : Tout dépend des pays, des secteurs d’activité et des entreprises, on ne peut pas dresser un constant général qui vaudrait pour l’ensemble du monde occidental.
La productivité est l’élément essentiel de l’amélioration du système économique et donc des conditions de vie des populations. C’est le Français Jean Fourastié qui a été le premier à montrer le rôle central de la productivité dans le progrès humain, élément qu’il n’a cessé d’étudier dans l’ensemble de ses ouvrages, notamment celui sur les Trente glorieuses. L’amélioration de la productivité a notamment permis l’allongement de l’espérance de vie et l’accès à des biens de consommation qui étaient soit inexistants soit réservés à une élite infime. Pensons au sucre et au café, qui étaient des produits de luxe dans les années 1950 et qui sont aujourd'hui des produits de consommation courante. Inutile non plus de revenir sur les produits informatiques.
La productivité renvoie à l’autre sujet : les inégalités. Dans les Trente glorieuses ou la révolution invisible, Jean Fourastié constate que les conditions de vie matérielle des Français (et des populations du monde occidental) n’ont cessé de s’améliorer depuis 1945. Or, cette amélioration ne s’accompagne pas d’une croissance du bonheur. Les populations ne cessent de se plaindre et de regimber. Il y a là un aspect paradoxal : nous devrions être particulièrement heureux de posséder des téléphones et de l’eau chaude, de manger à notre faim et de façon variée et sécurisée, alors que ce n’était pas le cas des Français de 1920. Et pourtant, il y a encore beaucoup de personnes malheureuses. Ce qui renvoie à la question des inégalités.

Se focaliser sur les inégalités, c’est passer à côté des vrais enjeux. Il y aura toujours des inégalités : même les sociétés communistes n’ont pas réussi à établir l’égalité pure et parfaite dans les camps de concentration.

Parler d’inégalité, c’est agiter le chiffon de l’envie et de la jalousie, ces passions dominantes des Français. Le problème, ce ne sont pas les inégalités, c’est la justice et la fraternité. Il y a des égalités qui sont parfaitement injustes et des inégalités qui sont justes. C’est la justice qu’il faut viser et établir parce que seule la justice est capable de créer la fraternité, c'est-à-dire une société où les personnes acceptent de vivre ensemble. En confondant inégalité et injustice, en donnant à accroire que seule une société parfaitement égalitaire est complètement juste, on crée les conditions d’une guerre civile sociale permanente. De surcroît, l’égalité pure et parfaite ne peut s’atteindre que par la violence et la coercition, ce qui est injuste et contraire à la fraternité.

Et ainsi nous arrivons au troisième point que vous abordez : la dépossession politique des citoyens. Dans un État providence, tel que nous le connaissons en France depuis 1945, la vie politique est un mirage et le citoyen un fantôme. L’État providence consiste à prélever des impôts sur certains pour les redistribuer sur d’autres, au nom de l’égalité et de la solidarité. Cela fragilise le tissu social, car certains ont l’impression de payer pour les autres et les autres ne peuvent pas vivre du fruit de leur travail, mais de la redistribution. Pour que les citoyens soient véritablement propriétaires de la vie politique, il faut établir un État subsidiaire, c'est-à-dire un État qui laisse faire les associations, les personnes, les regroupements humains locaux et qui n’intervient que lorsque l’échelon inférieur est incapable de faire. 

Le libre-échange est souvent accusé d'être à l'origine de cette crise, notamment par les partis dits "populistes". Donald Trump a ainsi fait de la renégociation des traités commerciaux un des projets majeurs de sa présidence. Est-ce vraiment le libre-échange qu'il faut rendre responsable de ces phénomènes ?

Rémi Bourgeot : Les Etats-Unis se sont convertis pour de bon au libre échange dans l’immédiat après-guerre, dans un contexte de suprématie industrielle face aux économies européennes ravagées. Le pays s’était développé industriellement tout au long du XIXème siècle en appliquant des droits de douane très élevés qui visaient à protéger l’industrie naissante de la suprématie du Royaume-Uni, qui était alors à la pointe de l’industrialisation. On ne peut que conseiller la lecture des travaux réalisés sur plusieurs décennies par Paul Bairoch à l’université de Genève. Au XIXème siècle, dans la perspective américaine, le libre-échange était associé à l’horreur esclavagiste et à l’arriération technologique des plantations du Sud, focalisés sur la main d’œuvre gratuite et les exportations agricoles bon marché. La conversion des États-Unis au libre échange dans un contexte très différent, marqué par la suprématie industrielle et un dollar excessivement fort au centre du système de Bretton Woods, s’est traduit en deux décennies par un début d’ébranlement de l’appareil productif américain face à la concurrence européenne puis japonaise, bien avant l’émergence de la Chine. Le débat sur le libre échange aux Etats-Unis est ancien, et la remise en cause actuelle, au sein des deux partis désormais, se concrétise après plusieurs décennies de débats houleux au sein du Congrès, sur le Japon puis sur la Chine et l’Allemagne. L’idée de la mondialisation heureuse qui a semblé triompher dans les années 1990 sous Bill Clinton a mal caché ce malaise, qui se manifestait alors plus dans les rangs de son propre parti que chez les Républicains.

Les déséquilibres qui se sont creusés dans le contexte des modèles qu’ont développés l’Allemagne et un certain nombre de pays émergents comme la Chine renvoient à une structuration des chaînes de production mondiale qui est aujourd’hui confrontée à une crise de fond, sur le terrain de la productivité autant que sur celui de la localisation de l’emploi. La compression des coûts et les économies d’échelle sont aujourd’hui confrontés à la question de la cohérence, technologique notamment, des systèmes productifs. La remise en cause de la mondialisation dépasse la personne de Donald Trump, focalisé par ailleurs sur l’accroissement des exportations agricoles vers la Chine. La révolution technologique en cours, l’émergence de l’internet des objets notamment, sur fond de 5G, d’hyperconnectivité et d’intelligence artificielle accroît la défiance entre puissances sur la question de la souveraineté technologique et donne lieu à une logique de blocs. La mondialisation n’est plus.
Jean-Baptiste Noé : Le libre-échange, c’est un échange libre et volontaire conclu entre deux partis. Si une partie s’estime lésée, alors l’échange n’est pas libre. Il est vrai que les accords commerciaux favorisent certains secteurs et certaines entreprises, mais peuvent en affaiblir d’autres. Mais le rôle du politique n’est pas de maintenir les rentes, mais de permettre au corps économique de se développer et de se moderniser. Or souvent, le corps politique a tendance à favoriser les rentiers existants au détriment des nouvelles pousses. Dans les années 1970, le gouvernement américain avait prévu un plan pour aider les entreprises informatiques installées, telle IBM. Évidemment, ils étaient incapables de prévoir que de nouvelles entreprises et de nouveaux secteurs allaient apparaître, comme Microsoft, Google, Amazon et l’internet.

Le libre échange n’est pas responsable de l’endettement des États, ni des impôts trop élevés, ni de la violence et de l’insécurité que l’État français n’arrive pas à juguler. Mais il est un bouc émissaire commode parce qu’en s’attaquant à lui on s’en prend à un concept et non pas à des personnes définis. Notons quand même que les pays les plus pauvres sont les pays enclavés, non ceux qui sont ouverts sur le monde et qui disposent de nombreux moyens de communication.  

Par ailleurs, l'immigration de travailleurs à salaires faibles a-t-elle un impact économique sur les sociétés occidentales au point de provoquer cette crise ?

Rémi Bourgeot : On a vu se développer une dynamique de concurrence salariale, comme facteur centrale de la compétitivité, sous de nombreuses formes, entre pays, mais aussi au moyen de la structuration de la production de grands groupes sur plusieurs territoires hétérogènes. Le recours à la main d’œuvre immigrée s’y ajoute, mais est cependant surreprésenté dans les services précaires. Le recours à la main d’œuvre immigrée est évidemment plus ancien que la mondialisation des trente dernières années, et a pris de l’importance à une époque de plein emploi véritable en Europe et, surtout, où l’immigration se trouvait alors souvent employée dans la production industrielle. Sur le plan des conséquences des conditions économiques sur le marchés du travail et les conditions d’emploi, la mondialisation des chaînes de production et la désindustrialisation constituent le facteur de fond du bouleversement de l’emploi, en plus d’évolutions technologiques mal gérées par les bureaucraties. L’immigration n’a évidemment pas engendré la crise. Le recours à une main d’œuvre immigrée mal payée, motivée par la situation de leur pays d’origine et l’accroissement important des moyens de communication avec leurs proches déjà installés, s’ajoute néanmoins à la grande fragilité de l’emploi dans de nombreux pays développés, notamment dans les secteurs de services mal rémunérés et précaires où il se concentre et qui ont déjà très mal remplacé les emplois industriels.

Jean-Baptiste Noé : Les immigrés qui viennent en France sont soumis aux mêmes charges salariales que les Français. Exercent-ils des métiers que les Français ne veulent pas exercer ? C’est difficile à dire. Ce qui est vrai, c’est qu’ici on se focalise sur un stock au lieu de percevoir le flux. Prenons un élément historique : dans les années 1950/60 le gouvernement français a fait venir des populations des colonies pour travailler dans les usines de métropoles, notamment automobiles et textiles. Cette population avait un niveau de productivité plus faible que les locaux. Cette main d’œuvre facile et abondante a été employée, mais du coup les usines n’ont pas cherché à améliorer leur productivité, notamment en mécanisant et en robotisant leur chaîne de production. Cela a fait prendre un retard productif à la France, qui a ensuite été lourdement payée dans les années 1970/80 avec la fermeture des usines. La mondialisation n’a joué qu’à la marge dans la fermeture de ces usines. C’est le retard de productivité qui a été la cause principale.

Donc cette population immigrée à faible productivité ne pose pas un problème aujourd'hui, mais va en poser un demain. Parce que l’on fait venir ces personnes au lieu de chercher à mécaniser leur métier et ainsi à gagner en productivité. Dans le bâtiment par exemple, les concepteurs des imprimantes 3D expliquent qu’il sera possible de monter des immeubles avec ces imprimantes sans avoir recours à des ouvriers. Réalité ou fantasme ? L’avenir le dira. Ma crainte est que cette population que l’on fait venir aujourd'hui pour travailler se retrouve assez vite au chômage dans la décennie qui vient parce que leur métier aura été entièrement mécanisé. Et alors que ferons-nous de ces personnes ?  

En quoi la financiarisation des économies occidentales pèse-t-elle sur la productivité et accroît les inégalités ?

Rémi Bourgeot : La financiarisation a nourri une logique de gonflement de bulles à répétition, soutenues par une politique monétaire qui est surtout chargée d’éviter un effondrement financier et de maintenir les canaux d’investissement. Mais surtout, la financiarisation a modifié la logique productive en inversant la perspective d’investissement. Les vagues de rachats d’action que mettent en œuvre les CEO américains formés dans les meilleurs MBA en sont un parfait exemple. Ces rachats sont conformes à leur mandat en ce qui concerne leur responsabilité vis-à-vis des actionnaires et sont encouragés par la structure de la rémunération totale des dirigeants d’entreprise, fortement dépendante de l’évolution de la valorisation de l’entreprise. Les profits passés peuvent ainsi servir à accroître le cours de l’action par une intervention directe sur les marchés.
Et l’on a vu se développer le phénomène conduisant de très grandes entreprises à dormir sur une montagne de bénéfices passés en délaissant les investissements et le développement de produits véritablement innovants. Apple, depuis le décès de son fondateur Steve Jobs, en est un assez bonne exemple. Il est intéressant de voir cette logique parfaitement décortiquée et critiquée dans la presse financière anglo-américaine depuis dix ans désormais.
Jean-Baptiste Noé : Difficile de généraliser, cela varie en fonction des secteurs et des entreprises. La financiarisation peut aussi contribuer à améliorer la productivité, notamment en apportant des capitaux supplémentaires ou en investissant dans la recherche.

Le capitalisme est-il devenu trop monopolistique, au point de créer des rentes, que ce soit pour les individus ou pour les entreprises ?

Rémi Bourgeot : On voit une logique de concentration dans un contexte où les entreprises sont en concurrence à l’échelle mondiale et sous l’impératif croisé d’un actionnariat de court terme et de politiques de la concurrence inadaptées. Les politiques de la concurrence se concentrent en effet sur le prix d’achat dont la hausse sert de mesure essentielle du phénomène de monopole, sans prendre en compte la pression sur les prix résultant de la technologie, de la mondialisation des chaînes de production ou, de façon cruciale dans le secteur numérique notamment, d’une valorisation boursière déconnectée de la rentabilité. Ce que l’on voit sort néanmoins clairement du cadre traditionnel d’exercice de la concurrence, avec des entreprises à visée mondiale qui peuvent jouer la concurrence par les prix pendant longtemps, et de diverses façon, avec un souci de rentabilité particulièrement lointain pour certaines d’entre elles.

Jean-Baptiste Noé : Il y a deux types de monopoles : ceux créés par l’État, comme la SNCF et l’Éducation nationale, et ceux de fait, créés par une entreprise dominante, comme Google et Amazon.
Les premiers engendrent des services plus onéreux et de moins bonne qualité. Un élève coûte ainsi deux fois moins cher dans le privé que dans le public.

Le second est produit parce qu’une entreprise délivre un service de très bonne qualité, que l’on ne trouve nulle part ailleurs. Pourquoi Amazon, et pourquoi pas France Loisirs ou Alapage, qui sont sur le même secteur (la vente de livres par correspondance) et qui sont antérieurs à Amazon ? Parce qu’Amazon offre une qualité de service qui est meilleure que les autres. Alapage a d’ailleurs disparu.
Mais ce monopole-là n’est jamais définitif. Les entreprises doivent sans cessent se moderniser, investir, innover, sinon elles disparaissent. Peut-être que nous ne parlerons plus d’Amazon dans quinze ans. Qui se souvient encore de MSN et d’AOL ? Ils avaient pourtant un quasi-monopole dans les années 2000.

La fiscalité des Etats occidentaux est-elle adaptée aux entreprises créatrices de richesses aujourd'hui ? Est-ce aussi de ce côté là qu'il faut envisager des solutions ?

Rémi Bourgeot : La fiscalité est bouleversée par la réalité des échanges économiques, que ce soit à l’échelle nationale ou entre grandes zones. Les négociations s’intensifient sur la question du secteur numérique, avec les taxes temporaires, dites GAFA, sur le chiffre d’affaires en France et dans quelques autres pays. Mais le débat est en réalité plus large puisqu’il implique également les grands groupes exportateurs qui paient leurs impôts suivant une logique assez largement distincte de celle de l’implantation commerciale. L’administration américaine tente d’inclure cette question, débattue depuis plusieurs décennies, dans les négociations sur le numérique. Quelles que soient leur inspiration, on voit tous les Etats tenter de s’adapter aux mutations numériques pour préserver leur base fiscale. Le problème est particulièrement sensible lorsqu’il s’agit du partage du gâteau fiscal entre Etats, en particulier au vu de la construction fiscale européenne, mais il concerne évidemment la définition même de l’activité économique de plus en plus immatérielle à taxer. C’est dans ce contexte que de nombreux pays développés ont entrepris d’abaisser l’impôt sur les sociétés, mais le fait que les négociations s’intensifient entre Etats pointent également une volonté de coordination au-delà de cette concurrence fiscale mondiale et une volonté d’encadrement des stratégies d’optimisation.
Jean-Baptiste Noé : La fiscalité ne touche pas les entreprises, mais les salariés. Une entreprise, c’est une fiction juridique. Si on augmente la fiscalité des entreprises, cela conduit à une hausse des prix, à des salaires moindres et à une baisse des investissements. Ce n’est pas l’entreprise qui est touchée, mais le salarié et le consommateur.

De façon générale, la France doit massivement baisser ses impôts, alors que le gouvernement Macron ne cesse de les augmenter. Pour cela, c’est tout l’appareil de l’État qu’il faut revoir et notamment passer à un État subsidiaire. La réforme de l’impôt, c’est d’abord et avant tout une réforme de notre modèle de société, pour qu’il soit plus juste et plus fraternel.

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