08/12/2022

Le changement qui vient...Sobriété : pas besoin de devenir amish

Source Alternatives économiques Antoine de Ravignan

[Sobriété, ça va faire mal ?] Réduire de moitié nos émissions de gaz à effet de serre en 2030 implique d'importants efforts de sobriété. Mais cela ne signifie pas une vie austère, ni même une décroissance du PIB.

« Je suis pour une société écologique, mais je ne suis pas pour une société amish », avait lancé Emmanuel Macron en novembre 2016. Bis repetita en septembre 2020, à propos des critiques de la 5G : « Je ne crois pas que le modèle amish permette de régler les défis de l'écologie contemporaine. » Le modèle amish ne faisant pas vraiment partie des options sérieusement discutées, la phrase relevait plutôt du procédé rhétorique consistant à caricaturer pour discréditer. Elle pouvait se traduire par le mot de George Bush en 1992 lors du Sommet de la Terre : « Notre mode de vie n'est pas négociable. » Corollaire : les réponses techniques permettront de régler les défis de l'écologie.

Mal nommer les choses…

Rapidement après sa réélection cependant, devant l'enchaînement d'une série de crises majeures, le président annonçait « la fin de l'abondance » et de « l'insouciance ». Puis, concrètement, un « plan de sobriété » pour faire face à l'explosion des prix de l'énergie. Toutefois, le président donnait aussitôt cette définition de ce qui était jusqu'ici un mot tabou ou peu s'en faut : « Cela ne veut pas dire produire moins ou aller vers une économie de la décroissance. Pas du tout, la sobriété, ça veut juste dire gagner en efficacité », faire « tout ce qu'on peut faire pour produire encore davantage, mais en dépensant moins » 1.

La sobriété, économie de moyens permettant de produire plus, comme le soutiennent les uns ? Ou moteur d'une économie de la décroissance honnie par les mêmes et souhaitée par les autres ? Ni l'un ni l'autre, on va le voir. Mais notons à ce stade un point qui fait, enfin, consensus, comme l'a par exemple montré la réception du rapport de RTE sur les futurs possibles de notre mix électrique 2 : il est impossible de remplacer d'ici à 2050 les énergies fossiles par des sources décarbonées – notre obligation climatique – sans réaliser parallèlement une énorme baisse de notre consommation d'énergie. Et rappelons que la sobriété, ce n'est pas « juste gagner en efficacité ».

Même si ces notions sont souvent confondues au motif qu'elles ont le même objet (la réduction de la consommation d'énergie), elles sont distinctes. Un réfrigérateur neuf est beaucoup moins énergivore aujourd'hui que celui de taille égale fabriqué il y a vingt ans. C'est l'efficacité. Mais un réfrigérateur de taille modeste est aussi bien moins gourmand en électricité qu'un modèle américain. C'est la sobriété. Dans un cas, la baisse de consommation d'énergie et de matières est gagnée grâce aux progrès techniques. Dans l'autre, grâce aux choix individuels (la renonciation au très gros frigidaire) et collectifs (une réglementation qui découragerait son achat).

Problème, les gains d'efficacité peuvent être neutralisés par les usages et tel est souvent le cas. Les autos en offrent un exemple typique : leurs moteurs sont de plus en plus efficaces, mais comme elles sont de plus en plus lourdes et qu'on roule de plus en plus avec, elles brûlent plus de carburant. C'est l'effet rebond. Celui-ci peut se produire également de façon indirecte : une facture énergétique réduite grâce à un logement isolé ou au fait de pouvoir aller travailler à vélo ou en métro et se dispenser d'une auto libère du pouvoir d'achat qui peut servir à prendre l'avion plus souvent. Assimiler la sobriété à l'efficacité, c'est évacuer des questions qui fâchent, paver la route de l'effet rebond et ajouter au malheur du monde.

Un choix nécessaire ?

D'Epicure à Pierre Rabhi, de François d'Assise à l'encyclique Laudato si' du pape François, la sobriété, en tant que modération volontaire du besoin matériel, a toujours été promue pour des raisons d'ordre spirituel ou moral, actualisées, depuis l'avènement de la société industrielle, par des considérations liées à l'injustice sociale et aux dégâts environnementaux. Mais est-elle au fond un impératif écologique ? La neutralité carbone impose-t-elle de devenir un peu, beaucoup, pas du tout amish ? Les gains d'efficacité permettent-ils de faire l'économie de la sobriété ?

L'importante étude prospective de l'Ademe présentée fin 2021, « Transition(s) 2050 », a permis, pour la première fois en France, d'objectiver cette question sensible. Ce qui en fait une contribution centrale aux discussions devant aboutir en 2023 à l'adoption de la future loi de programmation ­énergie-climat. Cette loi devra en effet relever l'objectif actuel de baisse des émissions en 2030 (– 40 % par rapport à 1990) pour l'aligner sur les nouveaux engagements européens (– 55 %) pris dans le cadre de l'accord de Paris.

Ce travail décrit quatre aventures collectives, quatre scénarios jugés techniquement et économiquement réalisables permettant tous d'arriver à la neutralité carbone au milieu du siècle, mais selon des trajectoires très différentes, au regard de la remise en cause des modes de vie notamment. Quel que soit le chemin emprunté, le défi est immense. Et le sentier sera d'autant plus difficile à gravir que l'on cherchera à arbitrer en faveur de la technologie contre la sobriété (la vision aujourd'hui dominante chez les décideurs politiques et économiques) ou, inversement, en faveur de la sobriété contre la techno­logie (la vision de beaucoup dans les rangs écologistes). C'est une des leçons à retenir de la lecture des quatre scénarios étudiés par l'Ademe.

Quatre scénarios contrastés

Le premier scénario, intitulé « Génération frugale » (S1), est celui qui joue le plus sur la sobriété pour faire chuter les émissions. Par exemple, dans le domaine de la mobilité, le nombre de trajets en voiture (dont la vitesse sur autoroute est limitée à 110 km/h) est divisé par deux et le nombre moyen de kilomètres parcourus par habitant, tous modes confondus, recule de 32 % d'ici à 2050. Ce scénario, qui relocalise fortement (et a priori convivialise) la vie quotidienne et les échanges marchands, ne verse pas pour autant dans un imaginaire spartiate. La technologie y est aussi très mobilisée, tant du côté de l'efficacité que du développement des énergies décarbonées.

Le second, « Coopérations territoriales » (S2), fait lui aussi appel à la sobriété, mais avec un effort moindre et plus de techno­logie. Toujours suivant cet exemple, la demande de mobilité ne recule « que » de 17 %. Comparativement à S1, S2 développe beaucoup plus l'électrification des usages, ce qui permet finalement de réduire à peu près autant que dans S1 les besoins en énergie finale et les émissions de CO2.

Le troisième scénario, « Tech­nologies vertes » (S3), mise, son nom l'indique, essentiellement sur les technologies décarbonées et très marginalement sur les changements de comportements. En matière de mobilité, certes le vélo se développe dans les centres urbains et le train entre les villes, mais concernant l'auto, l'enjeu n'est pas d'en réduire l'usage mais de l'électrifier. Au total, le nombre de kilomètres parcourus par personne continue de progresser, de 13 %. Dans ce scénario, assez proche de la politique climat actuelle (pour ce qui est de sa vision sous-jacente, non de sa mise en œuvre), les émissions résiduelles en 2050 sont bien plus élevées que la capture naturelle du CO2 par les forêts et les sols, si bien qu'il faut recourir pour une part conséquente à des puits de carbone artificiels pour atteindre la neutralité. Ces « émissions négatives » sont essentiellement obtenues en brûlant du bois pour fournir de l'énergie dans des centrales thermiques équipées d'un système de capture du CO2 (pour ne pas réémettre ce qui a été capturé par la pousse des arbres), COqu'il faut ensuite séquestrer dans des réservoirs souterrains.

Enfin, le quatrième scénario, « Pari réparateur » (S4), perpétue le régime actuel du toujours plus (avec par exemple, une hausse de 28 % des kilomètres parcourus par personne). On imagine ici que les technologies parviendront à elles seules à « réparer » les impacts environnementaux très lourds d'un modèle de croissance qui polarise par ailleurs les écarts sociaux. Dans cette vision, les émissions résiduelles de gaz à effet de serre en 2050 sont telles que le potentiel du bois-énergie assorti à de la capture-­stockage de CO2 est très insuffisant pour boucler la boucle de la neutralité carbone. Il faut alors recourir massivement au « pompage » direct du CO2 dans l'atmosphère. La technologie n'existe aujourd'hui qu'à l'état expérimental et elle est très énergivore. Sa disponibilité à une échelle massive en 2050 est un pari des plus incertains.

Une modération incontournable

Sur ces quatre histoires, deux fonctionnent sans mobiliser la sobriété (S3 et S4), sur la base de gros paris technologiques. En imaginant qu'ils puissent être gagnés, des problèmes néanmoins se posent. Les modélisations de l'Ademe montrent que si avec S3 et S4 la neutralité carbone est atteinte en 2050, le temps de déploiement des technologies vertes est tel que les émissions nationales de gaz à effet de serre dépassent en 2030 le niveau désormais visé au niveau européen pour cet horizon (une division par deux par rapport à 1990). Cela ne pose pas seulement un problème juridique et politique, mais aussi climatique. En effet, une molécule de CO2 émise a un pouvoir de réchauffement qui dure plus d'un siècle : toute émission supplémentaire aggrave durablement la situation.

Ensuite, tous ces scénarios raisonnent selon la norme internationale qui consiste à ne comptabiliser que les émissions territoriales de gaz à effet de serre. Or, l'empreinte climat réelle d'un pays inclut également les émissions induites par la fabrication des biens qu'il importe. L'empreinte climat de la France est ainsi 1,4 fois plus élevée que ses émissions territoriales 3. L'Ademe doit publier début 2023 une évaluation de l'empreinte climat de chacun de ses quatre scénarios, des chiffres qui devraient a priori plaider en faveur d'un effort de sobriété.

Cette évaluation portera aussi sur l'empreinte matière, un autre point très important. Car toutes les trajectoires ne se valent pas du point de vue de leur impact sur les ressources minérales à l'échelle locale et globale, comme le lithium et le nickel indispensables à l'électrification des transports par exemple, mais aussi sur l'artificialisation des sols, sur les besoins en eau, sur la biodiversité, ce dernier aspect, encore plus complexe à saisir, restant peu étudié. Le risque est élevé que l'empreinte écologique de trajectoires apparentées au scénario S3 (et a fortiori S4) soit insoutenable, tant en matière de dégradation des ressources naturelles que de compétition entre les hommes pour y accéder.

Ni bougie ni décroissance

L'association négaWatt avait été la première à publier, il y a vingt ans, un scénario de décarbonation s'appuyant explicitement sur la sobriété, pour toutes les raisons que l'on vient d'évoquer. Ce que mettent sous ce mot les visions S1 et S2 de l'Ademe est très voisin de ce scénario pionnier, dont la dernière révision est parue il y a un an. Il en va de même du « Plan de transformation de l'économie française » du Shift Project, présenté dans la perspective des dernières élections. Dans tous ces projets pour la neutralité climat, la sobriété, « ce n'est pas les Amish ni le retour à la bougie », rappelle Patrick Jolivet, directeur des études socio-­économiques à l'Ademe.

Si la mobilité baisse, entre autres parce que l'évolution de l'urbanisme et le développement du télétravail auront permis de réduire les distances moyennes entre domicile et travail, « l'avion ne disparaît pas, explique pour sa part Edouard Toulouse, l'un des auteurs du scénario négaWatt. En revanche, on le prend beaucoup moins souvent, et sur les longues distances ». En 2050, en dessous de 800 km, l'avion est remplacé par le train (qui entre-temps devra s'être beaucoup développé), et au-delà le nombre de vols est divisé par deux (car le tourisme sera beaucoup plus localisé).

Au niveau des logements (chauffés à 19 °C), si la construction neuve chute, c'est qu'on maximise la rénovation de l'existant et l'occupation des biens vacants, non que l'on se serre. NégaWatt postule l'arrêt de l'accroissement des surfaces moyennes par habitant, « ce qui n'est déjà pas simple », précise Edouard Toulouse. Faudra-t-il économiser beaucoup sur l'eau chaude et prendre ses douches avec une amie, le rêve de Groucho Marx ? Pas tant que cela : « Dans S1, on réduit de 20 % le nombre de douches, et de 10 % dans S2 », indique Patrick Jolivet.

Plus rébarbatif, peut-être, est le sujet de l'alimentation, l'agriculture étant à l'origine de 19 % des émissions de gaz à effet de serre. Le scénario S2 de l'Ademe envisage une division par deux de la consommation de viande (comme négaWatt), et même par trois dans S1 (le Shift Project inscrivant une division par trois de sa production). La baisse est d'un tiers « seulement » dans S3 et d'un dixième dans S4. Mais ce n'est pas ceinture pour autant, et même plutôt la promesse d'une meilleure santé, puisque les protéines végétales viennent remplacer une consommation excessive de protéines animales.

Dans tous ces imaginaires, sobriété ne rime donc pas avec vaches maigres. Et ce n'est pas la décroissance non plus. La modélisation macro­économique des scénarios de l'Ademe fait au contraire apparaître dans tous les cas une progression du produit intérieur brut (PIB) et du revenu disponible par habitant, par ailleurs très proche de l'évolution tendancielle. S'il y a des choses qui décroissent fortement et même disparaissent (la demande d'énergie fossile), d'autres croissent énormément (la production de logements bien rénovés et isolés, l'agriculture bio, la production d'énergie bas carbone…). Le PIB ne dit rien de la couleur – verte, grise, rose ou clinquante – de ce qu'il mesure.

Les Français veulent-ils de la sobriété ?

L'Ademe a mené une enquête sur la désirabilité et les conditions de réalisation de ses scénarios. Bilan : la sobriété n'est pas moins (ni plus) plébiscitée que le pari technologique. « Nous avons été étonnés du résultat, dit Patrick Jolivet. Les options les plus contraignantes sur les modes de vie auraient pu être beaucoup plus rejetées. » Les Français semblent ainsi partager bien plus que ne pourraient le penser leur élus l'idée que les seules promesses du progrès technologique ne suffiront pas.

Les réponses des personnes interrogées confirment par ailleurs ce que disent les analystes : la question de la sobriété est surtout celle des conditions de sa mise en œuvre. En premier lieu, reconnaître les limites de l'action individuelle et la nécessité d'un engagement public fort. Comme le souligne Nicolas Raillard, du Shift Project : « Si on demande aux citoyens d'être des héros du climat, ça ne marchera pas. Nous insistons sur la dimension collective de la sobriété : donner aux gens, via les infrastructures, les organisations collectives, la production industrielle, les moyens de faire évoluer leurs comportements. » Exemple, davantage de voies cyclables, des stationnements sécurisés et des vélos à assistance électrique rendus accessibles à tous.

En second lieu, l'exigence de justice sociale. « Des changements majeurs peuvent être rendus désirables si on travaille sur le vivre-­ensemble, l'adaptation des politiques à la diversité des situations économiques et sociales, la question des inégalités », poursuit Patrick Jolivet. Renforcer les taxes et les normes pour décourager les émissions de gaz à effet de serre est indispensable, mais cela ne sera pas acceptable si l'effort demandé pèse plus sur les pauvres que sur les riches. Fallait-il prendre le risque de susciter une révolte des gilets jaunes pour s'en convaincre ?

Enfin, corollaire du point précédent, la négociation. « Il faut que les évolutions soient appropriées, choisies, décidées de manière démocratique », insiste Edouard Toulouse. Ce qui appellerait un approfondissement du débat public et un renouvellement des modalités de la participation citoyenne. En vue de la future loi de programmation énergie-climat, le gouvernement a organisé une consultation publique sur Internet, ouverte le 2 novembre et close le 31 décembre. La gravité de l'enjeu mériterait sans doute mieux que des dispositifs confidentiels et l'observance de pure forme des règles de la démocratie environnementale.

Retrouvez les articles de notre dossier « Sobriété, ça va faire mal »

Les quatre dimensions de la sobriété

A la différence de l'efficacité énergétique (moins d'énergie consommée pour le même produit ou service), la sobriété réduit la consommation d'énergie via un changement de pratiques. Celui-ci revêt différentes formes.

• La sobriété d'usage : par exemple moins se déplacer, surtout en auto ou en avion.

• La sobriété de substitution : se déplacer à vélo, à pied, en train ou en bus au lieu de prendre l'auto ou l'avion.

• La sobriété de dimension : rouler dans une petite voiture plutôt qu'un SUV.

• La sobriété de collaboration : partager autant que possible la voiture plutôt que rouler seul.

Chasser le gaspi, vite !

Selon la loi climat de 2019, la France doit avoir atteint la « neutralité carbone » en 2050. C'est-à-dire un état d'équilibre entre les émissions de gaz à effet de serre depuis le territoire national (estimées à près de 400 Mt équivalent CO2 en 2021) et les absorptions de CO2 atmosphérique (80 Mt de CO2 visées en 2050, mais 40 Mt de CO2 réalisées en 2021, grâce essentiellement à l'accroissement de la masse forestière). Cela signifie une division par cinq des émissions directes de gaz à effet de serre, nécessitant un doublement de leur rythme de baisse annuel moyen sur cette décennie par rapport à la précédente, a rappelé le rapport 2022 du Haut Conseil pour le climat. Une révolution et non une simple transition, sachant qu'en France, un peu plus de 80 % de ces émissions reposent sur la consommation d'énergie, et que près de 60 % de l'énergie consommée au niveau des usages finaux est d'origine fossile. Mais impossible de substituer en trente ans une consommation annuelle de 1 200 TWh d'énergie fossile (en 2020) par des sources non émissives de CO2. Même en maximisant la vitesse de leur déploiement, il est impératif d'agir simultanément sur le levier des économies d'énergie. Au terme de houleux débats, la loi de 2015 sur la transition énergétique avait ainsi inscrit une baisse de 50 % de la consommation énergétique finale en 2050 par rapport à 2012.

  • 1.  Intervention au Bpifrance Inno Génération (rassemblement européen du monde des affaires), le 6 octobre à Paris.
  • 2.  « Futurs énergétiques 2050 », octobre 2021.
  • 3.  En 2020, selon le rapport 2022 du Haut Conseil pour le climat.

PUBLIÉ LE 26/11/2022

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