6/23/22

Le politologue Gérard Grunberg sur le résultat des législatives 2022.

Les commentateurs ont clamé à l’unisson la défaite du président Macron et la catastrophe d’une absence de majorité absolue dans la nouvelle assemblée. Mais le résultat des élections est-il vraiment un coup de tonnerre? Non, et ceci pour deux raisons. La première est que le résultat n’a rien de surprenant au regard des législatives passées. La seconde raison est que, même si nous l’avions oublié, la Ve République est un régime parlementaire.... Suite sur Telos.

Pour les électeurs la réalité de la relation entre le RN et LFI est ici: Rachel Kéké

varmatin.com
Prise dans la tourmente, la députée Nupes Rachel Kéké reconnaît d'anciens messages de soutien à Le Pen mais assure avoir changé
Dans un message sur sa page Facebook mercredi soir, la nouvelle députée du Val-de-Marne, ancienne porte-parole de la longue grève des femmes de chambre à l'hôtel Ibis des Batignolles, qui a battu dimanche l'ex-ministre des Sports Roxana Maracineanu, dit subir depuis quelques jours "des attaques sur les réseaux sociaux, venant en particulier de l'extrême droite, visant à (la) déstabiliser et (la) décrédibiliser".

Jean-Marie Le Pen : « J’aimerais que Marine m’invite à l’Assemblée »

lepoint.fr par Géraldine Woessner 
ENTRETIEN. Le « Menhir » salue le résultat du RN et conseille aux nouveaux députés de « se préparer au pouvoir », en cas de dissolution de l’Assemblée.

Pascal Perrineau : « La responsabilité d’Emmanuel Macron est immense »

Source lepoint.fr par Jérôme Cordelier
ENTRETIEN. La crise politique née des législatives pourrait devenir institutionnelle si les oppositions ne font pas preuve de responsabilité, selon le politologue.

Franz Olivier Giesbert - Les vacances forcées du président Gribouille

ÉDITO de FOG. Le raz-de-marée extrémiste des législatives obligera-t-il le chef de l’État ? Le temps de l’hyperprésidence doit cesser. Il y a urgence à gouverner.

Législatives : la crainte d’une France “ingouvernable”

Source Courrier International

La Première ministre, Élisabeth Borne, l’a reconnu elle-même dimanche soir : les résultats des élections législatives créent une “situation inédite” susceptible de représenter “un risque” pour la France. Selon le décompte du journal Le Monde, le camp présidentiel a obtenu 246 sièges, très loin de la majorité absolue (289), l’alliance de gauche Nupes 142, le Rassemblement national 89 et Les Républicains-UDI 64.

Jean-François Kahn – Les non-dits d’un scrutin kafkaïen

lepoint.fr 
Quel est – outre la sèche mise en minorité de la coalition macroniste et l'échec relatif de la coalition mélenchoniste – le phénomène central, déterminant, préoccupant qui a donné à ce second tour de scrutin législatif une tournure, avec 89 élus Rassemblement national, bien différente de celle qui avait été médiatiquement anticipée ? Le voici, proprement effarant : d'abord, les électeurs macronistes du premier tour, tous les discours anti-extrémistes oubliés, ont fait spontanément barrage aux candidatures du bloc mélenchoniste en votant souvent massivement pour l'extrême droite. Le report de suffrages est parfois impressionnant. À Montargis, confronté à un candidat de la Nupes, le RN passe de 31 % à 63 %. Dans la 2e circonscription de Reims, de 22 % à 55 % ; à Seclin, de 25 % à 51 % ; à Bailleul, de 26 % à 54 %.