Elle lui est notamment reproché, selon des captures d'écran, d'avoir
republié des messages de soutien à la cheffe de file du Rassemblement
national Marine Le Pen, ou au régime du président Syrien Bachar
al-Assad, accusé de "crimes contre l'humanité", après le conflit en
Syrie en 2011 qui a fait un demi-million de morts.
Mme Kéké ne nie pas ces messages, mais affirme avoir changé.
"Il y a quelques années, j'ai repartagé sur Facebook des posts
qui ne reflètent absolument pas qui je suis et ce que je défends
aujourd'hui dans mon combat politique", écrit celle qui entend porter la voix des travailleurs "invisibles" à l'Assemblée.
"J'ai beaucoup appris de mon engagement syndical et de la lutte à l'Ibis Batignolles", ajoute-t-elle.
Elle affirme, "en tant qu'élue de La France insoumise et de la Nupes", partager "pleinement les combats et les valeurs de ces organisations qui ont composé cette belle union de la gauche".
"Il n'y a aucun terrain possible avec l'extrême droite. Les idées
racistes, sexistes et LGBT-phobes doivent être combattues sans relâche.
La lutte continue", conclut-elle.
Contactée par l'AFP, Mme Kéké n'a pas répondu.
Rachel Kéké "avoue avoir soutenu le régime d'El Assad (sic) et
Mme Le Pen à la présidentielle en 2017. Elle a partagé des publications
racistes et homophobes. Je rappelle que c'est un délit", a réagi sur Twitter son adversaire battue aux législatives Roxana Maracineanu.
"Mais elle nous assure avoir changé. Tout va bien. Ses électeurs jugeront", poursuit l'ancienne ministre.
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