1/17/21

«Zemmour sur CNews», l'émission qui résume la transformation du paysage médiatique | Slate.fr

J'ai 62 ans, je suis blanc, je porte des costumes gris et me retrouve depuis un an au cœur de toutes les conversations du microcosme médiatique français. Qui suis-je?

Éric Zemmour sur CNews. L'objet de curiosité, de stupeur et d'indignation du moment est un journaliste, polémiste et essayiste qui évolue pourtant dans le circuit depuis plusieurs décennies et n'a rien d'un talent émergent. Pourquoi un tel succès, mesuré à la fois par la progression des audiences de la chaîne et par la place qu'occupe Zemmour dans les esprits, au point qu'on parle parfois de «zemmourisation» de ces derniers?

La fin du mythe de l’innocence américaine

L’assaut contre le Congrès de Washington s’inscrit dans la longue histoire des violences politiques racistes perpétrées aux États-Unis. Une histoire que les Américains ont préféré oublier, souligne ce chroniqueur noir du New York Times.

Les États-Unis ont connu un grand nombre d’épisodes de violence politique beaucoup plus sanglants et destructeurs que ce qui s’est passé au Capitole à l’incitation de Donald Trump le 6 janvier.

Bannissement. C’est la “big tech” qui a destitué Trump en premier

En privant Donald Trump de ses plateformes préférées, des entreprises privées comme Facebook, Snapchat, Twitter et consorts ont devancé les élus du Congrès et mis le locataire de la Maison-Blanche hors d’état de nuire, constate The Atlantic.

Quelques jours après les émeutes du Capitole du 6 janvier, il semble peu probable que le président des États-Unis, Donald Trump, soit démis de ses fonctions d’ici à la fin de son mandat, le 20 janvier, ou que le Sénat se prononce sur sa destitution [à temps].

Mais Trump est confronté à un châtiment plus curieux, absolu et emblématique du XXIe siècle : c’est le secteur privé qui a décidé de l’écarter.

1/11/21

Quoi qu'il en coûte.... voilà la solution... Merci Xerfi Canal Laurent Faibis et Robert Boyer


 

Qui est Robert Boyer?

Olivier Passet, Xerfi - "Quoiqu'il en coûte" ? il faudra bien payer ! - Décryptage éco - xerficanal.com

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Combien de temps encore l’État français pourrait-il, quoi qu’il en coute, maintenir à flot les revenus de la sphère privée, et limiter la casse de l’économie réelle ? La résolution de la crise trouve aujourd’hui son issue dans la magie d’un argent gratuit qui permet à la France et à la plupart des États développés d’allonger des chèques sans les financer autrement que par la dette. Si l’on devait faire un bilan très sommaire de la facture de la crise au stade où nous en sommes, ce sont 400 milliards qui ont été injectés dans l’économie, entre les pertes de recettes fiscales issues de la crise, les trois plans d’urgence de 2020 et le plan de relance de 2021-2022. 400 milliards convertis en dette supplémentaire et dont la collectivité est redevable à terme. Il y a là une ombre inquiétante qui plane sur l’activité future. Car l’ardoise n’est pas effacée, elle est juste différée dans le temps, et les points de croissance sauvés à court terme risquent fort de se transformer en homéopathie de la rigueur qui grève les perspectives des 20 années à venir.

Jean-Pierre Robin: «Les “choses dures” qui hantent Macron et l’empêcheraient de se représenter»

CHRONIQUE - L’exécutif est contraint d’endiguer l’avalanche de crédits publics de 2020.

Un président ne devrait pas dire ça.«Peut-être que je devrai faire des choses dures dans la dernière année, dans les derniers mois parce que les circonstances l’exigeront, et qui rendront impossible le fait que je sois candidat (en mai 2022)», déclarait sans vergogne Emmanuel Macron le mois dernier dans un «entretien fleuve» sur le site Brut, consacré aux jeunes. Ce cocktail de parler vrai et de phrases sibyllines est détonnant. Le rôle d’un chef d’État serait-il d’instiller le doute et l’effroi chez ses concitoyens? À moins d’y voir un chantage, «moi ou le chaos»… Par Jean-Pierre Robin

La crise fatale de l'Etat face à la demande explosive de biens publics (santé, écologie, etc...) - xerficanal Olivier Passet

La crise sanitaire dévoile avec une acuité inégalée une de ces contradictions qui sont au cœur de la dynamique capitaliste. Ces contradictions qui font le lit des grandes crises qui ont jalonné son histoire, mais dont le dépassement est aussi le moteur de sa transformation. Elle révèle comme jamais le désire collectif de santé et la priorité des enjeux écologiques dans les préférences des agents. Partout, la protection de la vie humaine a pris le dessus sur la continuité des affaires, et partout l’enjeu environnemental s’est imposé comme moteur de relance.