LE FIGARO. - Qu’est-ce qui vous a le plus frappé au cours de cette crise?
Matthieu PIGASSE. -Tout a été dit sur cette crise. Elle est inédite par sa vitesse, son ampleur, sa nature - un choc d’offre - et sa profondeur. Elle nous a aussi permis de mesurer notre fragilité, notre précarité. Elle marque surtout la fin du capitalisme néolibéral qui s’est construit sur le triptyque de la mondialisation, du recul de l’État et de la protection sociale.
