Le nombre d'exploitations agricoles a été divisé par
quatre en cinquante ans : elles étaient plus de 1,5 million en 1970,
elles sont désormais moins de 400 000. À leur tête, il reste à peine
500 000 exploitants et coexploitants. La part des exploitants agricoles dans l'emploi total ne cesse donc de régresser : 1,5 % des actifs en 2021 contre 7,1 % il y a quarante ans.
Sur les sujets de société et de civilisation en France et dans le monde; et tout ce qui me passe dans la tête...
03/02/2024
Les chiffres et statistiques 2023 de l'agriculture française
81,6 milliards d’euros de chiffre d’affaires
En 2021, la production agricole française est estimée à près de 81,6 milliards d’euros. Cela lui permet de garder le monopole en termes de production agricole au niveau européen. Elle concentre en effet plus de 17 % de la production totale de l’Europe, devançant ainsi l’Allemagne et l’Italie.
Intervenant Jean Marie SERONIE (Agrivox 2022)
Une excellente vidéo, très documentée, par Jean-Marie Séronie, ingénieur agronome, sur les enjeux de l'agriculture, en relation avec le changement climatique, la hausse des températures, l'alternance de sécheresses et d'inondations. Les producteurs et consommateurs de nourriture doivent s'adapter; ceci indépendamment des revenus des agriculteurs sujet principal et combien légitime, de la crise agricole de janvier 2024. Voir la vidéo de Jean-Marie Séronie.
02/02/2024
Jean-Marie Séronie : « Cette crise (le COVID) n'a pas créé de rupture mais une accélération des tendances » | Les Echos
« La
crise du Covid-19 a accentué chez certains l'idée qu'il fallait revoir
complètement notre modèle agricole. Cela peut se traduire par une
aspiration vers le local et le bio, dont la consommation à domicile a
augmenté pendant la crise du fait de la fermeture des restaurants. Mais
c'est conjoncturel », souligne d'emblée Jean-Marc Séronie.
L'agroéconomiste pointe notamment le fait que les produits bios, qui ne
représentent que 5 % de la consommation totale, sont plus chers et que 8
à 10 millions de Français ont peiné à se nourrir correctement durant le
confinement. Pour toutes ces raisons, il est convaincu que « cette
crise n'a pas créé de rupture mais accélère les tendances existantes, à
savoir la recherche de proximité, d'authenticité et de naturalité dans
l'alimentation ».
01/02/2024
Ecophyto mis en pause : « Sur les pesticides, une contre-révolution culturelle est en cours »
La Fédération nationale des Syndicats d’Exploitants agricoles (FNSEA) peut avoir le sourire. Pour tenter de calmer la colère des agriculteurs, le gouvernement a présenté ce jeudi 1er février une deuxième salve de mesures. Parmi elles, la mise en pause du plan Ecophyto,
qui vise à réduire de moitié l’utilisation des pesticides d’ici à 2030
et contre lequel le syndicat majoritaire ferraille depuis des années.
Dans la foulée de l’annonce de l’exécutif, la FNSEA a d’ailleurs appelé à suspendre les blocages…
Savoirs et richesse des nations
L'éducation, la science, l'innovation, la technologie ont, selon la plupart des économistes, une place majeure aux côtés du capital et du travail pour expliquer la croissance. Les avancées scientifiques et techniques du « siècle des Lumières » auraient préparé la « grande évasion » –, c'est sous ce nom que le Prix Nobel d'économie 2015, Angus Deaton, désigne la période qui, de la fin du XVIIIe siècle au XXe siècle, vit d'abord l'Europe, puis l'Occident, creuser l'écart avec le reste du monde jusqu'à le dominer. Tout comme la croissance mondiale de la fin du XXe siècle résulterait de la conjonction entre mondialisation et « révolution informatique ». Mais quels sont les germes de ce capital humain, et par quels mécanismes a-t-il historiquement contribué à la création de valeur économique ?
Le Monde – « On ne pourra sauver l’environnement sans les agriculteurs, et réciproquement »
Enfin ce qui devait être dit est dit. Il est consternant que ce récit essentiel n'a été dit par aucun des grands médias radios.
Les mesures qui enferment les agriculteurs dans la dépendance
aux combustibles fossiles ou aux pesticides promettent un atterrissage
encore plus violent, s’inquiète, dans une tribune au « Monde », le
biologiste Marc-André Selosse, spécialiste de la vie des sols.
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