2/18/20

Nucléaire français, charbon polonais: un même problème de (mono)culture et de conflits d'intérêts - Telos

Après avoir en septembre dernier invité les jeunes grévistes pour le climat à "aller en Pologne", pays qui "bloque tout" dans les négociations européennes sur les objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre, le président français Emmanuel Macron s'est décidé à faire lui-même le voyage. Ce premier déplacement, tardif au regard du poids de la Pologne et de la vingtaine de pays membres de l'UE déjà visités par le chef de l'État, a toutefois mis en scène la volonté partagée de Paris et de Varsovie d'ouvrir un "nouveau chapitre" dans leurs relations en tournant la page sur quatre années d'affrontements verbaux autour de sujets comme le dumping social, l'État de droit, ou encore précisément la politique climatique.     Suite via @Telos

Il y a quelque chose de fichu au royaume de Macron, via @LePoint Franz Olvier Giesbert


À l'école de la malchance, comme dirait l'humoriste, M. Macron remporterait tous les prix. Observez comme tout semble se liguer contre lui. La haine forcenée, absurde, que lui voue une partie non négligeable des Français, des élections municipales qui s'annoncent désastreuses, la légèreté ou l'incompétence des siens, la déplorable affaire Griveaux.

Regardez cette video sur l'évolution du PIB et ses composantes dans le monde 1970-2017.


Cette video est extraite de ce site www.visualcapitalist.com
On part de l'estimation de la totalité des actifs ... ça se mesure en "Terra" dollars ; Millions, Giga puis  Terra ... 10 puissance 6, 9 puis 12. 1 terra =10 puissance 12. (puissance 15 c'est Peta).

2/17/20

La finance a-t-elle pris le pouvoir dans l’économie?

capture.JPGLe mot est souvent utilisé, rarement défini. C’est un mot-valise, dont on comprend qu’il ne dit rien de bon. La «financiarisation» de l’économie serait l’un des grands maux du monde contemporain. Les anticapitalistes l’associent à la mondialisation et au néolibéralisme.    Suite...

À Saintines, on n’a pas de boulangerie mais on a des idées

 saintines.JPGDans l’Oise, un maire candidat à sa réélection fait tout pour recréer du lien social, relate ce titre britannique. Après avoir transformé sa mairie en hôtel de ville-boulangerie-bureau de poste, il souhaite la réouverture d’un café. Nous sommes au milieu de la matinée mais les volets bleu pâle de ce qui était jadis un café animé sont fermés et rouillés. Près de l’église, l’épicerie est elle aussi fermée, la peinture s’écaille dans l’air froid et humide. Même la boulangerie*, qui vendait autrefois leur baguette quotidienne à quelque 1100 personnes, n’est plus.    Suite...

Macron bientôt l'an 3: le climat social est très dégradé.


On n'a pas fini d'épiloguer sur l'affaire Griveaux; il suffit de taper Griveaux sur la toile pour voir se dérouler  les épisodes comme un écheveau de fils emmêlés. Mais c'est un évènement supplémentaire de l'ère Sarkozy-Hollande-Macron. Je les mets dans le même panier, car selon moi tout a commencé avec la crise 2007... crise financière commencée aux Etats-Unis avec les sub-primes, l'exposition des banques aux risques qu'elles pensaient avoir maîtrisé par les produits dérivés, puis le sauvetage des banques qui avaient pris de tels risques... "??Errare humanum est??".   Suite...

2/16/20

Jean-Pierre Le Goff: «Affaire Griveaux, comment en est-on arrivé là?»

Figure importante de la vie intellectuelle française, Jean-Pierre Le Goff analyse les implications du choix de Benjamin Griveaux de renoncer à sa candidature à la mairie de Paris après la divulgation sur internet d’une vidéo privée à caractère sexuel. Le philosophe et sociologue juge scandaleuse la diffusion de cette vidéo et la qualifie d’«opération de déstabilisation politique». Il analyse la fabrique du ressentiment dans une partie de l’opinion, chauffée à blanc par la Toile et les réseaux sociaux. Il souligne les paradoxes d’une époque exhibitionniste, qui se prétend à la fois sans tabous et en quête de pureté, donc sans pitié pour les «fautifs». Et Jean-Pierre Le Goff souligne aussi la part de responsabilité d’une nouvelle génération de politiques qui ont cru habile de flatter ces nouvelles tendances de l’époque au lieu de s’y opposer.   Suite...