Cette scène, c’est Emma Haziza qui nous la raconte. Cette hydrologue parcourt la France pour conseiller les territoires et les aider à s’adapter aux risques climatiques. Et ce qu’elle voit depuis quatre ans la sidère. « Des villages comme Durban-Corbières, alimentés en eau par camions-citernes, c’est désormais loin d’être anecdotique. » Cet été encore, plusieurs coupures d’alimentation sont à craindre, tant le climat s’annonce sec : un épisode de canicule vient de frapper la France, moins d’un mois après une première vague de chaleur particulièrement précoce. Ainsi, depuis plusieurs mois, dans le village de Seillans (Var), 400 foyers sont alimentés en eau courante grâce à un camion-citerne. Comme, plus au nord, Le Bouchet-Saint-Nicolas (Haute-Loire). D’autres villages sont touchés tel Villars-sur-Var (Alpes-Maritimes), où les 760 habitants ont dû leur approvisionnement à la distribution de bouteilles, fin juin, en raison de la faiblesse de la source qui alimente la commune.
« Nous allons bientôt manquer d’eau. » En avril 1974, un homme aux cheveux blancs et au pull-over rouge, René Dumont, premier candidat écolo à l’élection présidentielle, alertait les Français un verre à la main. Près de cinquante ans plus tard, nous n’y sommes pas encore tout à fait, l’Hexagone demeurant, sur une année complète, un pays bien « arrosé ». Mais le sentiment d’abondance qui a longtemps prévalu n’est plus d’actualité. Sous l’effet du dérèglement climatique, le cycle de l’eau est en train d’être bouleversé en profondeur : la chaleur accroît l’évaporation, les cours d’eau s’assèchent, les nappes phréatiques peinent à se recharger. Selon de récents chiffres publiés par le ministère de la Transition écologique, la ressource en eau a chuté de 14 % au cours des deux dernières décennies. De larges pans du territoire oscillent désormais entre des épisodes de pluie diluvienne, qui provoquent des inondations, et des sécheresses de plus en plus précoces, longues et intenses.
Résultat, l’accès à l’eau n’est pas garanti partout et toute l’année. Et le risque est grand que la situation empire. « Les changements climatiques vont intensifier et aggraver les situations de pénurie d’eau », alertait, en juin 2020, un rapport d’information de l’Assemblée nationale. Dans les régions les plus touchées, les perspectives sont effrayantes. Dans le bassin Adour-Garonne, dans le Sud-Ouest, auquel appartiennent de grandes métropoles comme Bordeaux et Toulouse, l’agence de l’eau anticipe déjà un déficit de 1,2 milliard de mètres cubes à l’horizon 2050 − l’équivalent de la moitié de la consommation annuelle actuelle de cette région ! Or, sur ce territoire, 60 % de la population est alimentée en eau potable par les rivières dont les débits sont voués à s’amenuiser ou à disparaître…
Pis, le Sud-Ouest et le pourtour méditerranéen ne sont plus les seules régions à connaître des « stress hydriques » préoccupants. Alors que, depuis 2017, plus de 30 % du pays est concerné chaque année par des restrictions d’usages de l’eau, selon des statistiques du ministère de la Transition écologique [PDF], la menace gagne une large partie du territoire national, de l’Alsace à la façade atlantique. Ainsi, l’incroyable manque de pluie relevé depuis le début de l’année par Météo-France n’a pas épargné des régions jusqu’alors préservées, comme la Bretagne, où il atteignait les 30 % au printemps par rapport aux moyennes de 1981-2010. En raison d’un hiver très sec, nombre de nappes phréatiques n’ont pas pu être rechargées et affichent des niveaux historiquement bas, comme en Charente, dans le Poitou et en Touraine, avec des répercussions énormes sur les sources et les rivières. D’autres territoires inattendus − Ille-et-Vilaine, Loiret, Eure-et-Loir − sont eux aussi en souffrance. Au total, 76 départements font aujourd’hui l’objet de mesures de restriction de l’usage de l’eau.
Alors certes, des sécheresses, il y en a toujours eu en France. Seulement, avec le changement climatique, « l’anormalité devient la norme, alerte Emma Haziza. Entre 80 et 90 départements ont, ces dernières années, été confrontés l’été à des situations de crise au niveau de leurs masses d’eaux profondes »…
« On entre dans un cercle vicieux »
Parce que l’eau est une ressource très convoitée − agriculteurs et industriels en utilisent des volumes colossaux −, les bouleversements en cours provoquent déjà des batailles et des conflits. L’un des plus âpres se déroule dans le Marais poitevin, où la multiplication des projets de « bassines » − de gigantesques réserves d’eau artificielles, remplies en pompant directement dans les nappes phréatiques − a déclenché ces derniers mois une véritable « guerre de l’eau ». Promues par une partie du monde agricole, que la répétition des sécheresses affecte, ces infrastructures de stockage incarnent, pour leurs opposants, une « fuite en avant » et une tentative de « privatisation » d’un bien commun.
Batelier fou amoureux du marais, porte-parole du collectif Bassines Non Merci, Julien Le Guet considère ces réserves comme « des outils au service d’un modèle agricole productiviste inadapté », qui s’est construit « quand on pensait que l’eau était une ressource illimitée ». Un temps désormais révolu. Déterminées à empêcher leur généralisation, plusieurs organisations, dont la Confédération paysanne, ont mené récemment de retentissantes actions de désobéissance civile : envahissement d’un chantier, « désarmement » de pelleteuses, « démantèlement » de bassines déjà construites. Et elles ont prévenu qu’elles feront tout pour empêcher chaque nouveau projet de sortir de terre…
A des centaines de kilomètres, dans les Alpes, à La Clusaz, station de Haute-Savoie, c’est un projet de retenue d’eau porté par la municipalité qui déchire la vallée. Depuis plus d’un an, des collectifs d’habitants, aux côtés d’associations écolos, se battent pour empêcher le plateau de Beauregard d’être ratiboisé. Pour la municipalité, cette cinquième retenue collinaire, d’un coût de 10 millions d’euros, permettrait de prévenir une pénurie d’alimentation en eau potable et, surtout, d’enneiger 33 hectares supplémentaires de pistes de ski. « C’est la retenue de trop », tance un ancien moniteur de ski, membre du collectif Fier-Aravis.
Là encore, le projet est pour beaucoup emblématique : deux visions du développement de la montagne et du partage de la ressource s’opposent. Les uns défendent un outil « vital » pour l’économie touristique locale ; les autres dénoncent un accaparement de l’eau et un projet destructeur destiné à maintenir sous perfusion le modèle du « tout-ski ».
Dans les Vosges et le Puy-de-Dôme, enfin, l’exploitation de millions de mètres cubes par des géants de l’eau en bouteille (Volvic, Vittel) fait l’objet de luttes et de recours en justice. Dans un contexte de sécheresses successives, la société des eaux de Volvic, détenue par le groupe Danone, est ainsi accusée de prélèvements trop importants dans la nappe phréatique.
Comment partager un gâteau dont la taille se réduit ? La question est explosive. Et le secteur agricole, responsable à lui seul de 45 % de la consommation nette d’eau en France, concentre l’attention et les critiques. Avec, en toile de fond, l’enjeu majeur de l’irrigation. En 2014, déjà, c’est en s’opposant à un projet défendu par des agriculteurs pour s’assurer un accès sécurisé à la ressource − le barrage de Sivens, sur un affluent du Tarn − que le militant écologiste Rémi Fraisse avait été tué par une grenade de la gendarmerie.
Faut-il multiplier les investissements dans les installations de stockage, au nom de l’adaptation au changement climatique et du « bon sens paysan », comme le demande la FNSEA, le puissant syndicat agricole majoritaire ? Si des défenseurs de l’environnement se mobilisent, c’est parce que de nombreux spécialistes y voient un remède pire que le mal et alertent sur un risque de « mal-adaptation ». « Avec le stockage, on entre dans un cercle vicieux, met ainsi en garde l’hydroclimatologue Florence Habets. Ces installations poussent à consommer plutôt qu’à économiser. Elles accroissent ainsi notre dépendance à l’eau, ce qui amplifie les conséquences lors des pénuries et incite à la création de nouveaux stockages… » Demain, fait valoir cette chercheuse au CNRS, les sécheresses pourraient s’étaler sur un, deux ou trois ans, et non plus sur quatre mois comme actuellement. « Stocker de l’eau ne suffira donc pas. »
Sans compter les répercussions en cascade de la multiplication de ces retenues sur les écosystèmes et la biodiversité. Sur la façade atlantique, la trop faible quantité d’eau douce s’écoulant désormais jusqu’aux côtes bouleverse déjà la salinisation de la mer. A tel point que les ostréiculteurs voient leurs huîtres souffrir et dépérir…
Lutter contre le manque d’eau en cherchant à en stocker toujours plus afin de développer l’irrigation, telle est pourtant la voie que semble privilégier le gouvernement. Lors du précédent quinquennat, le ministre de l’Agriculture Julien Denormandie a affiché un soutien sans faille aux projets de bassines. Quant au Varenne agricole de l’eau, un cadre de réflexion mis en place par l’exécutif pour répondre aux effets du réchauffement climatique sur l’agriculture, il a abouti en février − sans surprise − à des conclusions résolument en faveur de l’irrigation.
Si, au cours des années 1990-2000, plusieurs réglementations ont été adoptées pour soulager les cours d’eau et limiter les retenues, « des forces puissantes − des syndicats agricoles, des élus locaux et des ingénieurs d’Etat du ministère − s’appuient aujourd’hui sur le changement climatique pour relancer l’irrigation », éclaire le chercheur Sylvain Barone, spécialiste des politiques de l’eau à l’Institut national de Recherche pour l’Agriculture, l’Alimentation et l’Environnement (Inrae).
Certes, l’irrigation demeure minoritaire, mais elle ne cesse de gagner du terrain. Selon les données compilées par France Nature Environnement (FNE) à partir du dernier recensement agricole, les surfaces irriguées ont augmenté en France de 14 % entre 2010 et 2020. La hausse touche des régions en grand déficit hydrique, comme l’Occitanie, mais aussi d’autres jusque-là peu concernées par les problèmes d’eau, tels les Hauts-de-France, où elle explose avec une augmentation de presque 78 % !
Autre fait nouveau, l’irrigation progresse dans le monde viticole, en particulier dans le Languedoc-Roussillon. « Nous sommes en train d’entrer dans une logique à l’espagnole, déplore la juriste de FNE Florence Denier-Pasquier, spécialisée dans le droit de l’eau. Pour irriguer toujours plus, nos voisins ont multiplié les infrastructures de stockage et les barrages. Ils se retrouvent dans une impasse, avec un taux moyen de remplissage des retenues qui ne fait que baisser. C’est là où se trouvent les plus grands ouvrages que les sécheresses sont les plus intenses. »
Comment éviter que des « guerres de l’eau » ne se multiplient demain entre agriculteurs, particuliers et industriels ? Pour la chercheuse Florence Habets, le changement climatique doit nous pousser à changer de paradigme. L’homme, tel un Super Mario, s’est longtemps pris pour un « plombier » de l’environnement, en cherchant à contrôler les débits des rivières pour satisfaire ses usages, les branchant ou les débranchant comme s’il s’agissait de simples tuyaux. Sans se soucier des conséquences écologiques d’un tel Meccano… « Aujourd’hui, on adapte nos milieux à nos activités. Il faudrait commencer par adapter nos activités à nos milieux », enjoint-elle.
Court-termisme de l’Etat
Pour éviter la catastrophe, les solutions sont connues : la diminution des besoins en eau de l’agriculture passe forcément par l’arrêt de certaines cultures irriguées l’été, comme le maïs, dans les territoires où les déficits sont devenus trop fréquents et les sols, trop superficiels ; et par le développement de nouvelles, moins gourmandes en eau, comme le sorgho. Mais elles sont encore très loin de faire consensus dans le monde agricole, tant elles vont à l’encontre de certains fondamentaux du modèle intensif actuel. « Changer de pratiques agricoles, c’est un saut dans l’inconnu pour de nombreux exploitants, analyse l’agronome et géographe Patrice Garin, spécialiste des politiques d’irrigation à l’Inrae. Et beaucoup travaillent sous la pression des coopératives et des grands groupes de l’agroalimentaire, qui subordonnent la signature de contrats au raccordement des exploitations à un système d’irrigation. » Leurs marges de manœuvre sont donc limitées.
Pour assurer un partage plus juste et prendre davantage soin d’une ressource vouée à se raréfier, beaucoup attendent aussi de l’Etat une ligne plus claire et ferme. Face aux abus de certains agriculteurs, qui prélèvent plus d’eau qu’ils ne sont autorisés à le faire, et face aux tensions qui naissent ici et là sur le territoire, les autorités choisissent trop souvent de reculer ou de fermer les yeux, déplorent les défenseurs de l’environnement. Elles encouragent donc, de fait, les pratiques court-termistes et la logique du chacun pour soi. « Dans de nombreux territoires, les services de l’Etat, à commencer par les préfets, arbitrent le plus souvent en faveur de la paix sociale, et donc des lobbys de l’irrigation, plutôt que des politiques publiques environnementales », soupire Rémy Arsento, représentant SNE-FSU au conseil d’administration de l’Office français de la Biodiversité (OFB). Certes, l’Etat exerce des contrôles, mais la « police de l’eau » peine à assurer efficacement ses missions, faute de compter assez d’agents spécialisés pour détecter prélèvements abusifs ou pollutions de cours d’eau. Si de plus en plus de territoires sont concernés par des arrêtés de restriction d’eau, sur le terrain, les contrôles se font trop rares pour être vraiment dissuasifs.
Difficile, néanmoins, de faire porter l’entière responsabilité des tensions au seul monde agricole. Si celui-ci exerce une pression énorme sur la ressource, la réduction de la disponibilité de l’or bleu est aussi un révélateur des besoins gigantesques en eau engendrés par nos modes de vie et de leur fragilité dans un monde devenant plus chaud et sec. Agriculture, énergie, industrie, tourisme… L’eau, on l’ignore trop souvent, occupe une place centrale dans le fonctionnement de tout un ensemble d’activités. Elle sert à boire et à manger, mais aussi à fabriquer les nombreux biens et services que nous utilisons. Par son mode de vie, un Européen moyen en consomme ainsi de 5 000 à 7 000 litres par jour − une partie est importée sous la forme des produits que nous achetons, on l’appelle « l’eau virtuelle » car elle est pour chacun d’entre nous invisible (« l’Empreinte eau. Les faces cachées d’une ressource vitale », par Daniel Zimmer, Ed. Charles Léopold Mayer).
Sans eau, ce ne sont pas seulement nos systèmes alimentaires qui seront demain déstabilisés, mais aussi nos systèmes industriels et énergétiques : en France, l’hydroélectricité est la deuxième source de production d’électricité ; quant aux centrales nucléaires, qui en produisent près de 70 %, elles ont besoin d’eau pour refroidir leurs installations (la majeure partie de l’eau réchauffée est ensuite rejetée).
3 millions de piscines individuelles
A l’heure du changement climatique, il y a donc urgence à être plus sobre non seulement en carbone mais aussi en eau. Or ce n’est pas le chemin que nous empruntons : au-delà de l’irrigation, qui progresse, l’électrification massive de nos usages fait craindre un nouveau bond de la consommation d’électricité et donc un besoin d’eau encore accru − rien qu’un data center, pour fonctionner, en requiert d’énormes quantités.
Autre signe préoccupant : l’essor des piscines individuelles. Il y en aurait plus de 3 millions sur le sol français [PDF], dont une forte concentration dans des territoires concernés par des sécheresses sévères, comme les Alpes-Maritimes et le Var. Dans leur livre, « la France sous nos yeux » (Seuil), Jérôme Fourquet et Jean-Laurent Cassely évoquent le cas du village varois de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, qui affiche un sidérant ratio de 4 piscines pour 10 maisons…
Ira-t-on jusqu’à un rationnement drastique ? Pour l’heure, les arrêtés de restriction affectent peu le confort des particuliers : ils se limitent essentiellement à interdire de laver sa voiture, de remplir sa piscine, d’arroser son jardin. Mais demain « il n’est pas impossible que nous soyons obligés d’aller plus loin, prévient Patrice Garin. Des efforts sont faits pour améliorer les équipements, réduire les fuites. Mais les améliorations technologiques, à elles seules, ne suffiront probablement pas. » Présentée par certains comme une solution miracle, la désalinisation de l’eau de mer souffre d’énormes limites, du fait de son coût de production et de sa consommation d’énergie démentielle.
Inquiète de la tournure prise par les premiers mois de l’année 2022, la Fédération professionnelle des Entreprises de l’Eau (FP2E), dont les membres distribuent de l’eau potable à 60 % des Français, a appelé l’ensemble des usagers − particuliers, agriculteurs, industriels − à « la sobriété » cet été. La situation préoccupe aussi le député « insoumis » de la Gironde Loïc Prud’homme, auteur en 2020 du rapport d’information parlementaire sur les conflits autour de l’eau :« Les situations de pénurie à venir n’ont pas du tout été anticipées. Le nombre de secteurs impactés va augmenter. Les conflits vont se multiplier et se durcir. »
Parmi les menaces : que des communes plus grandes, voire des métropoles soient touchées par des ruptures d’approvisionnement qui, pour l’instant, ne concernent que des villages isolés comme Durban-Corbières ou Seillans. « Si nous ne changeons pas de cap, avertit Emma Haziza, la France ressemblera dans dix ans à la Californie et dans vingt ans à l’Australie. Plus on tarde à agir, plus les arbitrages que nous aurons à faire entre les différents usages de l’eau seront violents. »
PLAGES FERMÉES SUR LE LAC DE SERRE-PONÇON
La situation du lac de Serre-Ponçon, dans les Hautes-Alpes, donne une assez bonne idée des difficultés auxquelles nous pourrions être confrontés demain, de manière de plus en plus aiguë. Du fait d’un climat toujours plus sec, le niveau de cette immense retenue artificielle se situe désormais environ 9 mètres en dessous de sa hauteur habituelle ! Or cette vaste étendue d’eau remplit plusieurs missions fondamentales : elle alimente Marseille et la Provence en eau potable, et son immense barrage joue un rôle clef dans la production d’électricité. Mi-février, déjà, EDF avait limité celle-ci afin de préserver les autres usages de l’eau.
Mais ce n’est pas tout. Avec ses eaux turquoise, ses sentiers et ses activités nautiques, le lac de Serre-Ponçon est aussi une destination touristique phare de la région. Ainsi, pour les professionnels du secteur, la saison s’annonce compliquée. En raison du niveau d’eau trop bas, la baignade vient d’ores et déjà d’être interdite sur trois plages du lac… D’autres restictions suiveront-elles bientôt ? Le lac de Serre-Ponçon n’est en tout cas pas la seule attraction régionale à souffrir de la sécheresse. Dans les gorges du Verdon, autre site très prisé (un million de visiteurs y défilent chaque année), le manque d’eau a déjà des conséquences tangibles sur l’activité touristique : pour la première fois, les descentes en rafting ont dû être annulées pour la totalité de la saison estivale.
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