Le Salon de l’agriculture s’est clos ce dimanche, sans dégager de voie de sortie claire pour la crise des agriculteurs. Leur colère, qui se manifeste dans toute l’Europe depuis plusieurs mois, porte notamment sur une politique agricole commune (PAC) quinquagénaire, jugée inefficace, inégalitaire et inapte à sécuriser leurs revenus. La réforme de la PAC, qui représente, avec ses 58,3 milliards d’euros annuels, l’un des plus gros budgets européens (40 % environ), semble nécessaire. Mais peut-on réussir à abaisser des contraintes trop lourdes tout en rehaussant les ambitions environnementales ? Peut-on soutenir l’Ukraine en guerre, tout en préservant les États-membres de la concurrence déloyale ? Peut-on concilier libre-échange et souveraineté ? Soutenir les revenus des agriculteurs, inférieurs d’environ 40 % aux revenus non agricoles, tout en maintenant le pouvoir d’achat des consommateurs ? Pour ce nouvel épisode de notre série À Contrevoix, nous avons privilégié la complémentarité des approches, en interrogeant au Salon de l’Agriculture Jérémy Jallat, administrateur des Jeunes agriculteurs, éleveur laitier dans l’Isère, et Aurélie Catallo, directrice du programme Agriculture France de l’IDDRI.
Sur les sujets de société et de civilisation en France et dans le monde; et tout ce qui me passe dans la tête...
11/03/2024
09/03/2024
Pourquoi les capitaux se sont détournés de la zone euro dès 2017
Pourquoi les capitaux se sont détournés de la zone euro dès 2017 https://www.lepoint.fr/tiny/1-2554585 #Économie via @LePoint
08/03/2024
07/03/2024
Y aura-t-il encore des paysans en France dans vingt ans ? Alternatives économiques
alternatives-economiques.fr
Un
agriculteur sur deux partira à la retraite d’ici dix ans. Remaniée
après les mobilisations, la future loi d’orientation agricole est censée
favoriser les nouvelles installations, mais elle néglige les projets
plus écologiques.
« On veut nourrir, pas mourir », « Notre fin sera votre faim », « Vivre et pas survivre ». Les slogans accrochés aux tracteurs lors des blocages paysans depuis janvier ont de quoi glacer tout candidat à la reprise d’une ferme. Or l’agriculture française a besoin de bras.
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