31/05/2011

La lettre de l'iFRAP: fiscalité: les erreurs de Thomas Piketty

L’idée circule actuellement que les pauvres paieraient sur leurs revenus plus d’impôts que les riches. Cette idée ne serait-elle pas une contrevérité ? C’est pourtant ce que démontrent les chiffres de Thomas Piketty, le chercheur qui fait circuler cette rumeur et qui, dans un essai « Pour une révolution fiscale » et sur son site Revolutionfiscale.fr, tente de faire croire que les prélèvements fiscaux français sont régressifs et qu’il faut accroître les impositions sur les riches.... Lire et réagir.

3 commentaires:

  1. la mauvaise foi des riches, ou de leur employés, est sans limite: en supposant que la version ifrap soit sérieuse (à démontrer au delà de 3 lignes à l'esbrouffe comme toujours) il reste qu'un pauvre dispose d'environ 70% hors taxes de son revenu de 1000€ par exemple, de quoi survivre chichement éventuellement, là ou un riche avec 60% a de quoi s'offrir tous les plaisirs du monde moderne sans jamais se préoccuper de survie avec 10 à 100.000€ ou plus par mois (si son sens moral lui interdit de fréquenter les paradis fiscaux).

    certes quelques riches investissent et c'est souvent utile s'ils sont doués, mais la caste qui se cache derrière ces "entrepreneurs fétiches" comporte aussi de très nombreux inactifs, héritiers incompétents par exemple, dont l'impôt "risque" relève du fantasme, sans parler des footballeurs vedettes bien sympathiques mais dont la valeur ajoutée a ses limites, comme le loto.

    on peut discuter à l'infini du bon cadrage de la charge collective entre les citoyens pour optimiser le fonctionnement d'une société "capitaliste", il reste que la situation actuelle est catastrophique et que son déséquilibre va en plus à l'encontre des intérêts à long terme ... des riches!!

    il ne leur reste donc plus qu'à voter à gauche pour essayer de compenser le vote à droite du bon peuple inconséquent.

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  2. Bien du même avis; je ne comprends l'iFRAP de vouloir justifier ainsi les inégalités. D'autant qu'en plus, les gains des plus riches sont utilisés non pour alimenter l'économie réelle mais pour spéculer et faire monter les prix dans des bulles... Exemple le plus criant, la poursuite de l'augmentation des prix de l'immobilier (20% à Paris depuis un an). Les banques en finançant ces bulles détournent l'argent qui servirait à l'économie - formation, technologies nouvelles, innovation etc.

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  3. info du jour en complément: 2/3 de nos milliardaires sont des héritiers là où 2/3 des beaucoup plus nombreux milliardaires us ou chinois ont constitué eux même leurs absurdes fortunes, le risque des uns et des autres dans des sociétés en crise fondamentale est un nivellement par coupure des têtes qui dépassent comme en 1789...

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