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Président de la commission des finances de l'Assemblée nationale, M. Woerth considère que le prochain président de la République aura « à montrer comment on stabilise et comment on améliore l'état des finances publiques du pays, (…) en prenant des engagements qui devront durer cette fois-ci quoi qu'il arrive ». Rappelant qu'il n'est pas « partie prenante » de la course à l'investiture LR derrière tel ou tel candidat, qu'ils sont « tous des amis », M. Woerth a estimé que les prétendants devraient donner leur « vision » de la France à l'horizon 2030 et aller « au-delà des questions que leur posent les journalistes ». Il a déploré que LR ait perdu « cinq ans » pour définir un programme et promouvoir un candidat pour le porter.
Une « vision plutôt que des télévisions »
Les cinq candidats à l'investiture LR – Xavier Bertrand, Valérie Pécresse, Michel Barnier, Eric Ciotti et Philippe Juvin – seront départagés par un vote des adhérents lors du congrès du parti du 1er au 4 décembre. Lors du second des quatre débats organisés avant cette échéance, diffusé sur BFM-TV et RMC, dimanche 14 novembre, deux tiers du temps de débat ont été consacrés aux échanges sur l'immigration et la sécurité, laissant peu de place aux autres thématiques prévues – la place de la France dans le monde et le pouvoir d'achat des Français ont aussi été discutés.
« Dans une précampagne, il faut fixer la vision que vous avez du pays. C'est quoi la France de 2030 et comment moi, candidat, cette France-là, je contribue à la construire », a-t-il argué, plaidant pour une « vision plutôt que des télévisions ». « Tout tourne autour d'une France fermée, peureuse, une description pessimiste du pays, on est au bord de la guerre civile. (…) Il ne faut pas décrire un pays de bisounours (…), mais nos prédécesseurs sur cette belle terre de France en ont réglé des [problèmes] bien plus durs que les nôtres et bien plus violents », a exposé M. Woerth.
« Il y a de faux débats, tous ces débats idéologiques autour du "wokisme" (…), tout ça n'intéresse que 0,5 % de la population. Arrêtons de les propager dans tous les sens, avec de mauvais intellectuels ou intellectuels dévoyés, essayons de reprendre un peu de bon sens et regardons les talents qui sont les nôtres et les réformes qu'il faut faire », a-t-il encore estimé devant les journalistes.
Source Le Monde | 17 novembre 2021
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