Géopolitique de l'Arctique.

 Sous le double effet de l’internationalisation et de la régionalisation, l’Arctique mérite désormais une approche multiscalaire par sous-régions, lesquelles n’obéissent pas aux mêmes logiques de développement. Il est donc dans l’ordre des choses que la coopération à la carte y soit privilégiée. Bref, on peut déjà parler des Arctiques dans l’Arctique, ce que  démontre brillamment Thierry Garcin dans Diploweb. LIEN. 

 

La carte jointe (cliquer sur l'image) montre l'énorme part de la Russie dans l'arctique. La calotte polaire c'est la surface comprise à l'intérieur  du cercle de latitude Nord 65°, soit 148.6 Millions de km2 sur 514.7 Mkm2 pour la totalité de la terre donc 28.9%. C'est énorme et le changement climatique va donner une importance accrue à l'arctique. Les parts du Groenland (Danemark), de l'Alaska (EU) et du Canada sont plus faibles, comme celles de la Norvège et de la Finlande. Je lis cet article en me référant aussi à Jean Radhvani géographe qui a écrit un livre en 1996 sur la nouvelle Russie.