Bercy table sur une récession en France de 11% en 2020.
La crise sanitaire va entraîner une récession historique au niveau mondial. Mais quelle sera son ampleur ? Les grandes institutions donnent, tout à tour, leurs estimations, se prêtant à un jeu compliqué et très incertain. L’OCDE est la dernière en date à ce faire et prévoit une récession historique, mais également une reprise assez rapide. La croissance mondiale amputée de 6% en 2020.
Estimer l’impact mondial de la crise du Covid-19 sur l’économie est compliqué… en particulier parce que cette crise se poursuit et qu’elle touche désormais les pays émergents. Mais l’OCDE a tenté de donner son estimation tout en soulignant l’énorme incertitude qui l’entoure.
Pour le deuxième trimestre 2020, période durant laquelle les économies avancées se sont confinées le plus longtemps (sur les deux mois de confinement en France, un mois et demi s’est déroulé durant le deuxième trimestre), la crise a frappé fort : le PIB mondial a chuté de 10%, selon l’OCDE.
Sur l’ensemble de l’année, deux hypothèses ont été étudiées par l’institution : une, optimiste, prévoit une chute de 6% du PIB mondial, l’autre, pessimiste, annonce 7,6% de chute.
Par contre, si la deuxième vague arrive et qu’elle n’est pas maîtrisée, l’impact économique sera durable : 7,6% de récession mondiale en 2020 et une reprise lente avec seulement 2,8% de croissance en 2021.
La France fait partie des pays les plus touchés économiquement par la pandémie qui frappe plus durement les pays de la Zone euro que le reste du monde. Les Etats-Unis, par exemple, bien qu’ils soient le pays le plus touché par le virus, devraient connaître une récession comprise entre 7,3% et 8,5%.
Estimer l’impact mondial de la crise du Covid-19 sur l’économie est compliqué… en particulier parce que cette crise se poursuit et qu’elle touche désormais les pays émergents. Mais l’OCDE a tenté de donner son estimation tout en soulignant l’énorme incertitude qui l’entoure.
Pour le deuxième trimestre 2020, période durant laquelle les économies avancées se sont confinées le plus longtemps (sur les deux mois de confinement en France, un mois et demi s’est déroulé durant le deuxième trimestre), la crise a frappé fort : le PIB mondial a chuté de 10%, selon l’OCDE.
Sur l’ensemble de l’année, deux hypothèses ont été étudiées par l’institution : une, optimiste, prévoit une chute de 6% du PIB mondial, l’autre, pessimiste, annonce 7,6% de chute.
La croissance rapide est possible… s’il n’y a pas de deuxième vague
Les deux hypothèses dépendent, en réalité, de la très crainte « deuxième vague de contaminations » : si elle n’a pas lieu ou si elle est bien contrôlée (donc qu’elle ne nécessite pas de nouveau confinement strict) alors la baisse de la croissance sera de 6% en 2020 pour l’OCDE. Mais, surtout, cette hypothèse prévoit un rebond de croissance en 2021 au niveau mondial : +5,2%.Par contre, si la deuxième vague arrive et qu’elle n’est pas maîtrisée, l’impact économique sera durable : 7,6% de récession mondiale en 2020 et une reprise lente avec seulement 2,8% de croissance en 2021.
La France parmi les pays les plus touchés
Le rapport de l’OCDE, qui doit être pris avec des pincettes, prévoit un des pires scénarii pour l’Hexagone. Alors que Bercy s’attend désormais à une récession de 11% pour le pays, l’OCDE estime l’impact du Covid-19 sur l'économie française entre 11,4% et… 14,1% en 2020. Selon que le scénario un ou deux se concrétisent.La France fait partie des pays les plus touchés économiquement par la pandémie qui frappe plus durement les pays de la Zone euro que le reste du monde. Les Etats-Unis, par exemple, bien qu’ils soient le pays le plus touché par le virus, devraient connaître une récession comprise entre 7,3% et 8,5%.
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