27/11/2016

A propos de la dette souveraine des états

François Fillon nous parle de la dette de la France à plus de 2000 milliards d'€ et toujours croissante.

Avec la dette nationale des États-Unis se clôturant sur la barre des 20 billions de dollars (*), il y a eu beaucoup de conversation à Washington au sujet de la dette et de son rôle au sein du gouvernement.
Et la plupart de ces conversations tournent maintenant autour du président élu Donald Trump. D'un côté, la campagne de Donald Trump avait comme première rhétorique dans la campagne présidentielle que  l'élimination du déficit et de la dette publique serait primordiale s'il était élu.

(*) un billion égale mille milliards

Donald  Trump a également été très critique de la Réserve fédérale, disant que les politiques de la Fed créeaient une «économie artificielle». En conséquence, certains voient Trump prendre l'occasion de mettre son empreinte sur la façon dont la Réserve fédérale conduira les affaires de l'état au début de 2017.

D'autre part, même de nombreux think-tanks conservateurs sont préoccupés par ce que les politiques  de Trump impliqueraient pour la dette publique. Reconstruire les infrastructures du pays  sera coûteux, et les estimations largement citées voient la dette nationale augmenter entre $5.3 trillion et  $11.5 trillion au cours des 10 prochaines années.

Voici un intéressant graphique qui montre la dette souveraine des états. Avec 20 billions de dette les Etats-Unis sont l'Etat le plus endetté de l'histoire. La dette cumulée de tous les états atteint les 60 billions de $ (60 mille milliards).
Est-ce grave docteur? A toute dette correspond une créance et la somme des deux égale zéro.  C'est une identité. Qui possède ces 60 billions de $  et à quels actifs ces créances correspondent-elles?
  • La dette appartient aux banques nationales ou étrangères, aux institutions nationales ou étrangères, aux entreprises, ménages et particuliers nationaux ou étrangers. La distribution entre ces composantes varie selon les pays.
  • La qualité des créances est variable; dans le cas où les états financent des coûts de fonctionnement, c'est la confiance dans les capacités de remboursement et de paiement des intérêts par l'état qui constitue l'actif; dans le cas où les états financent des infrastructures il s'agit en plus d'actifs physiques susceptibles d'accroître les recettes futures de l'état. 
  • L'endettement  net - endettement total moins la valeur estimés des actifs -  est un indicateur plus pertinent
  • L'état paie les intérêts annuels et à l'échéance rembourse le capital en empruntant à nouveau le même montant. 
  • La dette totale est stable, augmente ou diminue selon que le budget est en équilibre, en déficit ou en excédent.
  • Ce sont les intérêts des emprunts qui sont le vrai problème. Avec les taux d'intérêts proches de zéro des banques centrales les états peuvent emprunter sans problème auprès des banques; en cas de hausse des taux d'intérêt les états sont pris en tenaille entre augmenter les impôts ou réduire les dépenses, ou créer de la monnaie ..


 Plus:

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Ce blog est ouvert à la contradiction par la voie de commentaires. Je tiens ce blog depuis fin 2005; je n'ai aucune ambition ni politique ni de notoriété. C'est mon travail de retraité pour la collectivité. Tout lecteur peut commenter sous email google valide. Tout peut être écrit mais dans le respect de la liberté de penser de chacun et la courtoisie.
- Je modère tous les commentaires pour éviter le spam et d'autres entrées malheureuses possibles.
- Cela peut prendre un certain temps avant que votre commentaire n'apparaisse, surtout si je suis en déplacement.
- Je n'autorise pas les attaques personnelles. Je considère cependant que ces attaques sont différentes des attaques contre des idées soutenues par des personnes. Si vous souhaitez attaquer des idées, c'est bien, mais vous devez alors fournir des arguments et vous engager dans la discussion.
- Je n'autorise pas les commentaires susceptibles d'être diffamatoires (au mieux que je puisse juger car je ne suis pas juriste) ou qui utilisent un langage excessif qui n'est pas nécessaire pour l'argumentation présentée.
- Veuillez ne pas publier de liens vers des publicités - le commentaire sera simplement supprimé.
- Je suis pour la liberté d'expression, mais il faut être pertinent. La pertinence est mesurée par la façon dont le commentaire s'apparente au sujet du billet auquel le commentaire s'adresse. Si vous voulez juste parler de quelque chose, créez votre propre blog. Mais puisqu'il s'agit de mon blog, je vous invite à partager mon point de vue ou à rebondir sur les points de vue enregistrés par d'autres commentaires. Pour ou contre c'est bien.
- Je considère aussi que la liberté d'expression porte la responsabilité d'être le propriétaire de cette parole.

J'ai noté que ceux qui tombent dans les attaques personnelles (que je supprime) le font de manière anonyme... Ensuite, ils ont l'audace de suggérer que j'exerce la censure.