Ce soir ce sera François Fillon qui sera pris au piège de l'émission politique de David Pujadas, Léa Salamé, François Lenglet, Karim Rissouli et consorts...
La campagne pour l'élection présidentielle 2017 continue; focalisée pour le moment sur les 7 candidats de LR et du centre avec leur primaire des 20 et 27 novembre 2016.Les socialistes sont tétanisés par la popularité de Hollande - auquel Valls est accroché comme à un porte manteau - Il est désormais crédité de seulement 4% d'opinions favorables, du jamais vu! Mais les socialistes ne sont pas bêtes, ils réfléchissent et leurs leaders nous sortiront bien une stratégie un jour, si ce n'est pas trop tard et si Hollande ne se représente pas.
Pendant ce temps Mélenchon caracole (la meilleure chance pour la gauche?), Macron fait du sur place,.. Arnaud Montebourg comme Benoît Hamon s'agitent; et on commence à parler de Taubira! Et curieusement chez le FN et du côté de Marine c'est la discrétion médiatique; une stratégie comme une autre qui peut porter ses fruits.
Quelle sauce ou quel dessert, nous autres d'en bas, pauvres électeurs qui subirons les effets de la politique qui sera suivie de 2017 à 2022, allons nous nous servir, en élisant les prochains guignols?
Mais tout ceci n'est que l'écume du temps qui passe
D'abord, rien n'est joué ni à droite ni à gauche. A droite, ce sont 4 tours d'élection qu'il faut passr pour qu'un Juppé, un Sarkozy ou Fillon parviennent au piedestal à l'issue du second tour. A gauche, sauf Mélenchon, la stratégie n'est pas encore au point, dans l'attente de ce qu'Hollande va décider au milieu des siens - il paraît qu'il veut se représenter et ainsi entraîner le PS dans sa chute. Le FN a des fortes chances d'être au second tour quoiqu'il arrive à droite et à gauche, si l'on en croît les sondages aujourd'hui.La campagne, c'est une série de postures des candidats pour s'attirer les faveurs de segments de l'électorat; des postures sur les préoccupations des français, sur ce que les médias leur disent, en les informant, ou en les formattant voire en les désinformant. Chaque candidat a sa part de pertinence. La stratégie gagnante est d'avoir un bon slogan et de gagner la faveur d'une majorité relative par rapport à son ou ses concurrents. Mais aucun candidat ne tient un discours couvrant TOUT; c'est impossible et ce ne serait pas gagnant. Avec ses 1012 pages présentées comme un programme, les conseillers de Bruno Le Maire se sont trompés. Il s'agit plutôt d'un livre sur "mes visites dans la France profonde" à la manière de Bourdieu et sa misère du monde.
Alors je m'imagine le nouveau président élu au soir du 2è tour le soir du dimanche 7 ami 2017. Quel(le) qu'il(elle) soit, les ministères eront créées, les ministres nommés, les chefs de cabinets appelés et les conseillers ministériels arriveront - il y en a plus de 500 aujourd'hui. J'en connais pleins, d'énarques et de science po, en France, dans les ambassades et consulats des grands pays, EU, Chine, Inde, Royaume Uni, Allemagne... qui comptent être appelés. Ministres, chefs de cabinets et conseillers ministériels dirigeront pour 5 ans les administrations françaises, tenteront de faire la pluie et le beau temps sur le pays selon LEUR vision. Mais les adminstrations centrales et dispersées sur tout le territoire, acquiesceront ou non, selon LEUR vision. Et les économistes, sociologues, instituts de recherche, chercheurs de tous bords continueront de dire LEUR vision des choses.
Tous les "zexperts" resteront sur la scène pour aider nos futurs guignols à voir clair. Les invités des C dans l'Air, les Elie Cohen, les Jacques Sapir, les Thomas Piketty, les Philippe Aghion, les Alternatives économiques et Guillaume Duval, les éconoclates, BFM Business, les conseillers économiques auprès du premier ministre, et France Stratégie
En fin de mandat Hollande, 2012-2017, Hollande a 4% de popularité, l'activité de production et la consommation interne et externe sont en berne, le chômage atteint près de 6 millions de français, l'autorité de l'état est perçu en baisse et l'insécurité les préoccupe... Bref, le bilan n'est pas bon pour reconduire cette politique là.
Pourtant, la France n'est pas en faillite; il fait bon vivre et y venir - pour certains; les étrangers financent nos déficits et nos dettes à des taux d'intérêt historiquement bas, aussi bien à court terme qu'à long terme. Les étrangers qui détiennent la contrepartie de nos déficits commerciaux achètent des actifs chez nous.
Laissons donc l'écume du temps se déposer, et voyons plus en profondeur ce que nos divers candidats proposent; et surtout apprécions ce qu'ils pourront faire et ne pas faire.
Plus: Quelques exemples de réflexions pour nos futurs guignols....
Chômage: les vrais chiffres de la baisse
Les socialistes font appel à Mitterrand pour sortir de l'impopularité de Hollande
L'échec de la politique économique et le fiasco des experts
La "France en faillite": décrochage et bavardage
Les aberrations des baisses de charges sur les bas salaires
Ce fut une bonne émission que j'ai regardé jusqu'au bout. Voir le commentaire de l'Obs".
RépondreSupprimer