ENERGIE
- Cela ressemble à un feu vert définitif. Alors que le nouveau
gouvernement britannique s'était donné un peu de temps pour valider la
construction d'un EPR de quatrième génération à Hinkley Point, l'équipe
de Theresa May a annoncé jeudi 15 septembre avoir donné son accord, sous
conditions.
"Nous avons décidé de la construction de la première centrale nucléaire depuis une génération", a expliqué le ministre aux Entreprises, Greg Clark. Pour EDF qui a fait de ce chantier une question essentielle, c'est un soulagement. Mais pour les opposants au projet controversé, la survie de l'entreprise publique est en jeu.
La nouvelle Première ministre Theresa May avait annoncé fin juillet sa décision d'examiner pendant encore plusieurs mois le projet de construction de deux réacteurs de type EPR dans le sud-ouest de l'Angleterre. Cette annonce britannique était tombée au moment même où EDF venait de prendre la décision finale d'investissement dans ce chantier de 18 milliards de livres (21,2 milliards d'euros). Le coût est supporté à un tiers par le géant du nucléaire chinois CGN.
"Cette décision britannique est une bonne nouvelle pour la filière nucléaire française. Elle s’inscrit dans le cadre de sa refondation engagée par le gouvernement et visant à l’adapter au nouveau contexte de marché et notamment aux exigences d’un renforcement de la sureté nucléaire et aux enjeux de la lutte contre le réchauffement climatique", a salué le gouvernement français par l'intermédiaire de son ministre de l'Economie et des Finances (Michel Sapin) et son secrétaire d'Etat à l'Industrie (Christophe Sirugue).
Des surcoûts qui ont plombé Areva
Ce chantier, similaire à celui lancé à Flamanville, doit débuter en 2019 pour une mise en service attendue en 2025. Mais pour l'heure, il n'y a toujours aucun EPR qui fonctionne dans le monde. Actuellement, quatre réacteurs EPR sont en construction, deux en Chine, un en France à Flamanville et un dernier en Finlande (ces deux derniers chantiers étant menés par Areva). Tous ont accumulé retards et surcoûts.
A Olikuoto, en Finlande, les travaux ont débuté en 2005, avec une livraison prévue en 2009. Aujourd'hui, la mise en service est annoncée pour 2018. Pour un coût initial prévu de 3 milliards d'euros, Areva avait accumulé 5 milliards de pertes en 2015. A Flamanville, la facture est passée de 3 à 10,5 milliards, la mise en service n'interviendrait pas avant 2018, soit avec sept ans de retard.
Source: huffingtonpost.fr
Plus sur Hinkley Point
"Nous avons décidé de la construction de la première centrale nucléaire depuis une génération", a expliqué le ministre aux Entreprises, Greg Clark. Pour EDF qui a fait de ce chantier une question essentielle, c'est un soulagement. Mais pour les opposants au projet controversé, la survie de l'entreprise publique est en jeu.
La nouvelle Première ministre Theresa May avait annoncé fin juillet sa décision d'examiner pendant encore plusieurs mois le projet de construction de deux réacteurs de type EPR dans le sud-ouest de l'Angleterre. Cette annonce britannique était tombée au moment même où EDF venait de prendre la décision finale d'investissement dans ce chantier de 18 milliards de livres (21,2 milliards d'euros). Le coût est supporté à un tiers par le géant du nucléaire chinois CGN.
"Cette décision britannique est une bonne nouvelle pour la filière nucléaire française. Elle s’inscrit dans le cadre de sa refondation engagée par le gouvernement et visant à l’adapter au nouveau contexte de marché et notamment aux exigences d’un renforcement de la sureté nucléaire et aux enjeux de la lutte contre le réchauffement climatique", a salué le gouvernement français par l'intermédiaire de son ministre de l'Economie et des Finances (Michel Sapin) et son secrétaire d'Etat à l'Industrie (Christophe Sirugue).
Des surcoûts qui ont plombé Areva
Ce chantier, similaire à celui lancé à Flamanville, doit débuter en 2019 pour une mise en service attendue en 2025. Mais pour l'heure, il n'y a toujours aucun EPR qui fonctionne dans le monde. Actuellement, quatre réacteurs EPR sont en construction, deux en Chine, un en France à Flamanville et un dernier en Finlande (ces deux derniers chantiers étant menés par Areva). Tous ont accumulé retards et surcoûts.
A Olikuoto, en Finlande, les travaux ont débuté en 2005, avec une livraison prévue en 2009. Aujourd'hui, la mise en service est annoncée pour 2018. Pour un coût initial prévu de 3 milliards d'euros, Areva avait accumulé 5 milliards de pertes en 2015. A Flamanville, la facture est passée de 3 à 10,5 milliards, la mise en service n'interviendrait pas avant 2018, soit avec sept ans de retard.
Source: huffingtonpost.fr
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