L'entreprise doit continuellement s'adapter pour maintenir son activité ou la développer pour répondre à la demande et la satisfaire. Les exemples de faillite de la Redoute et de Mory-Ducros, deux entreprises naguère florissantes, comme celui de Goodyear à Amiens sont là pour comprendre les réalités économiques. Pour notre malheur et le malheur de la France, une partie de nos "élites", notamment nos énarques et syndicalistes ne le comprennent toujours pas!
1.350 suppressions d’emploi à La RedouteLe plan sur quatre ans financé par le vendeur Kering veut limiter les licenciements secs. Les deux repreneurs, dirigeants de La Redoute, prévoient un retour à l’équilibre en 2017. Un plan stratégique et d'investissement pour sauver l'entreprise, et retrouver l'équilibre et les profits.... Suite...
- En savoir plus: la Redoute dans la tourmente
Mory-Ducros: Quatre offres de reprise de Mory Ducros ont été présentées aux représentants du personnel du transporteur ce jeudi. La plus importante, émanant d’Arcole Industries, principal actionnaire de l’entreprise, prévoit la reprise de 1.900 salariés. Mais elle est soumise à conditions suspensives (comme chez Goodyear)... Suite...- En savoir plus.
Réponse à l'article "Les réalités du fonctionnement de l'économie"
RépondreSupprimerCe qui est dit dans cet article serait parfaitement juste si les règles étaient les mêmes pour tous les pays.
Comme, entre autre, les salaires varient de 1 à10 ou même de 1 à 50, ce qui est dit dans cet article est une vaste escroquerie intellectuelle.
C'est ce foutre de la gueule du monde. C'est une demande ignoble et sournoise de retour à l'esclavage ....
La machine remplaçant l'homme, il y aura dorénavant toujours des millions d' esclaves-chômeurs de part le monde pour faire baisser le prix du travail.
La question du rapport de salaires des pays développés et émergents est un autre sujet. La Redoute n'est pas en panne à cause de cela; Mory-Ducro non plus. C'est l'évolution du produit et du service qui est en cause. L'entreprise n'a pas su adapter son offre de produit et de service ce qui a conduit à l'accumulation des pertes. On pourrait dire une "mauvaise gestion". Il est sain qu'une telle entreprise disparaisse ou soit reprise par un mailleur gestionnaire; cela implique un autre business plan et malheureusement des réductions de personnels.
RépondreSupprimerLu sur les blogs 8 questions pour l'an neuf de Guy Martin à Mr Christain Eckert
RépondreSupprimerBonsoir Monsieur Eckert,
J'ai pris connaissance du discours des vœux de F. Hollande en première page du Canard-Enchaîné de cette semaine, puis sur http://www.acteurspublics.com/2014/01/08/francois-hollande-veut-reformer-un-etat-trop-trop-lourd-trop-lent-trop-cher
Il y a, dans cette trajectoire du PS au pouvoir, une logique que je ne comprends pas :
1. Comment peut-on espérer conserver un niveau suffisant d'emploi en France si l'on accepte de faire du commerce avec des pays dont les salaires de base oscillent entre 1 Euro par jour (Inde), et 10 Euros par jour (Europe de l'Est, Afrique du Nord, etc. ?
2. Comment peut-on espérer remplir une baignoire en laissant la bonde grande ouverte – la fuite des fraudeurs vers les paradis fiscaux en l’occurrence ?
3. Comment peut-on affirmer que l'on va alléger les cotisations sociales des entreprises françaises pour les rendre compétitives avec les entreprises des pays susvisés ?
4. Comment pourra-t-on maintenir en France un niveau suffisant de cohésion sociale - disons, conforme à la Constitution d'une "République sociale", si l'on court après le niveau des salaires et des prestations sociales des pays précités ?
5. Quel résultat, en termes de production d'emploi en France, peut-on espérer en réduisant l'impôt des plus riches - qui ne peuvent alimenter la base la plus large de l'économie (les riches sont peu nombreux et n'ont chacun que 2 m2 de peau à vêtir, un tube digestif, etc. ) et consomment beaucoup de produits étrangers à commencer par les véhicules haut de gamme qui prolifèrent ;
6. Vu la masse de texte législatifs et règlementaires qui accroît d’année en année le poids du Journal Officiel, comment le Parlement imagine-t-il que sa production pourra entrer dans les faits s'il n'y a plus de fonctionnaires pour y veiller ?
7. Comment le gouvernement et sa majorité analysent-ils la captation des 10 points de PRODUIT INTERIEUR BRUT par le capital, au détriment du travail, depuis le début des années 1980, et quelles conséquences en tirent-ils ?
8. Comment peut-on considérer que l'action gouvernementale respecte le principe constitutionnel de gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple ?
9. Est-ce que le gouvernement et sa majorité sont bien conscients de fabriquer de la récession et d'alimenter la montée du national-socialisme ?
S’il vous était possible de m’éclairer sur ces différents points, j’en serais étonné et ravi.
Bon courage…
Bien cordialement,
Guy Martin
"Comment peut-on espérer conserver un niveau suffisant d'emploi en France si l'on accepte de faire du commerce avec des pays dont les salaires de base oscillent entre 1 Euro par jour (Inde), et 10 Euros par jour (Europe de l'Est, Afrique du Nord, etc.?"
RépondreSupprimerLe problème c'est que pour exporter il faut importer et réciproquement, l'Inde ne paut rien nous importer (nous lui exporter) si elle ne nous exporte rien (nous lui importer).
Je pense que le problème de la qualité d'une gestion est concernée également par les
RépondreSupprimerdifférentiels de salaires. À mauvaise gestions égales, l'entreprise à bas salaire sera privilégiée
par rapport à l'entreprise à haut salaires. La compétitivité, dans une économie le libre échange,
c'est la course vers une bonne gestion mais surtout vers la baisse du coût du travail. Ce n'est
pas l'un ou l'autre, ce sont les deux qu'il faut viser.
C'est pour cette raison que cela ne peut pas marcher en terme macro économique car les salaires
de tous les pays n'augmentant plus assez, la croissance devient impossible.
Si l'Allemagne réussi c'est en raison de son avance technologique mais aussi en raison de sa politique
de bas salaires et de régression sociale ( absence de crèches, santé des personnes âgées, états des routes,
taux élevé de pauvreté etc ... )