27/01/2012

Les 60 engagements du candidat Holland et la réplique de Jean François Copé UMP

4 commentaires:

  1. terrible concentré de langue de bois!
    sarko n'est pas un garçon antipathique, pourquoi a t il besoin de s'entourer d'énergumènes qui font de la droite classique un vrai repoussoir pour tout français équilibré et non militant?
    il s'agit peut être de singer un front national qui n'a pourtant jamais atteint un niveau aussi bas de discours dans l'expression de ses idées!
    à moins que copé n'ai besoin de la défaite de son camps en 2012 pour préparer sa candidature de 2017?

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  2. Monsieur "psfay" a raison. En digne représentant de son courant de pensée , il déteste tout ce qui n'est pas de son bord. Et, comme d'habitude, il y va des allusions au FN. S'il osait il pourrait traiter COPE de nazi, mais là ce serait un peut difficile a avaler étant donné l'origine et le passé du personnage.
    Au passage, pour faire semblant d'être objectif, il lache que SARKO n'est pas un garçon antipathique alors que lui et ses séides ne cessent depuis 5 ans minimum de lui baver dessus quoiqu'il fasse, ou ne fasse pas d'ailleurs. Comme on disait jadis dans mon milieu populaire "il y en a qui ne ch.ent pas la honte".

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  3. ma foi, avant toute analyse la détestation du bord opposé est clairement la base du discours des copé de l'ump..., la mienne va aux politiques qui ne respectent pas les opinions qui se confrontent dans une démocratie, pas à mes concitoyens de l'autre bord, dans lequel nous baignons tous (droite 40%, gauche 40%).
    nos concitoyens ont choisi en 2007 la tornade sarko qui devait réveiller notre vieux pays, notre homme providentiel et atypique dans ses comportements a conduit quelques réformes utiles, souvent incomplètes et mal ficelées, et a butté sur une crise complexe qu'il n'a pas vraiment maitrisée (ce qui ne veut pas dire que le ps aurait certainement fait mieux).
    faut il lui donner 5 ans de plus pour y arriver?
    -oui si l'on reste sur l'idée que nos élites économiques doivent rester à l'écart d'une fiscalité susceptible de freiner leur dynamisme, dont leurs concitoyens moins indispensables recueilleront les fruits ... un jour ou l'autre.
    -non, si l'on pense que la citoyenneté assumée et un minimum de justice fiscale peuvent être indispensables un jour à l'équilibre de notre société en crise, équilibre qui peut être un meilleur facteur d'efficacité que les combats sectaires?.

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  4. Laissons chacun s'exprimer librement et sans crainte. Chacun peut donner sa vision des choses; c'est l'intérêt de ce blog. Si l'on pouvait conjuguer la part de "pertinent" de chacun et en faire un programme peut-être qu'on arriverait à aller tous dans le même sens, plutôt que de s'affronter tout le temps comme des chiffonniers. Utopie!

    Pour ma part, je m'intéresse plus aux idées qu'aux comportements et aux frasques de certains politiques, ce qui ne m'empêchera pas d'en tenir compte lors du vote! Quel que soit le futur président, le gouvernement et le parlement, ils seront confrontés aux mêmes réalités, au même diagnostic j'en suis convaincu, et les remèdes devront être proposés et mis en oeuvre.

    Puisque psfay a abordé le sujet, je voudrais évoquer cet aspect "prendre aux riches pour redistribuer à tous" un leit motiv des socialistes et des progressistes de tous bords. On assiste partout à ces mouvements d'indignés sur le thème des 1%, nous sommes les 99%.... Mais qui sont les 1% dont les revenus ont progressé de 340%? Certes, il y a patrons de grandes entreprises du CAC40 avec des salaires annuels indécents, des stocks options, des indemnités de départ et des retraites chapeau - à mettre en regard de performances médiocres pour certains - et des patrons de banques et des traders! mais il a aussi beaucoup de stars du showbiz et du sport, de grands avocats, de grands chirurgiens, des consultants de grands cabinets et quelques économistes même des progressistes... Tous ces gens travaillent et gagnent leur argent selon leur utilité cad. ce que les gens veulent payer.

    Plus bas à partir du 9ème décile et en montant de là, des ouvriers hautements qualifiés, des ingénieurs, des chefs de petites et moyennes entreprises, des avocats, des commerçants, des médecins, des professeurs d'universités, des chercheurs... Ce qui caractérise tous ces gens, c'est un niveau de qualification élevé obtenu par l'éducation au départ et l'exercice de fonctions professionnelles jugés utiles dans l'économie du pays.

    Rapporter les 1% les plus riches aux 10% les moins riches est effectivement impressionnant, ce que les "indignés" et des économistes progressistes accusent. Mais rapporter les 10% les plus riches aux 10% les moins riches n'a rien d'extravagant; le rapport est de l'ordre de 7.5 et il est plutôt stable selon l'INSEE (lien). Et si l'on rapporte les 10% les plus riches aux 50% les moins riches (la médiane), c'est encore plus stable cad. 2. Ce qui signifie que ceux qui sont autour du salaire médian et en dessous ont une qualification qui stagne. C'est donc que l'éducation et la formation sont en cause. Le systême éducatif ne forme pas suffisamment bien les jeunes à occuper les emplois dont les entreprises ont besoin. Il y a en France depuis des années un chômage de masse qui touche les jeunes de moins de 25 ans et les séniors de plus de 55 ans - le gros des travailleurs sont dans la tranche des 25-55 ans. Et en même temps les entreprises manquent de main d'oeuvre qualifiée - dans les secteurs de haute technologie, innovants, commerciaux et marketing.

    Il paraît juste de taxer davantage les "riches" car ils peuvent effectivement payer plus; mais gardons nous que ce soit perçu comme une "punition". Il faut que la taxation supplémentaire soit perçue comme utile à l'économie.

    Ces réflexions me viennent de la lecture de cet article "The Undeserving One Percent?"
    par Raghuram Rajan, un Indien, ex économiste en chef du FMI que j'apprécie beaucoup.

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