● A-t-il durablement bousculé les clivages politiques?
La question l’agace, mais peu importe. Il se saisit d’un papier et d’un stylo posés sur la grande table de réunion de son QG de campagne. «Si je devais nous faire la carte du Tendre de mon positionnement politique…» Pour la première fois, Emmanuel Macron s’apprête à lever le flou sur ses orientations idéologiques. À quelques semaines du premier tour, l’élection est plus incertaine que jamais. Le candidat n’a toujours pas de programme. Alors il s’attache coûte que coûte à défendre le nouveau clivage qu’il a théorisé, entre «progressistes» et «nationalistes». Pas question de baisser la garde. Sauf en petit comité, où il accepte de prononcer les gros mots «droite» et «gauche».
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«Je suis plutôt à droite sur le plan économique ; je suis attaché aux valeurs de gauche ; je suis, sur le plan sécuritaire, d’un réalisme qui est à droite mais qui a quand même convaincu une partie de la gauche… Et sur le plan social, je suis au cœur d’une famille qui va de la social-démocratie à la droite libérale.» Sa colonne vertébrale frôle la scoliose, mais elle ne l’empêche pas de se mettre en marche pour autant […].
Plus que les clivages, c’est donc bien les partis qu’Emmanuel Macron a dynamités avec son élection. «On me demande de décliner les nouveaux clivages sous forme partidaire. Mais je n’ai pas à m’occuper des partis», confirme-t-il. Y compris le sien. Quatre années à peine ont suffi à rendre moribond le jeune mouvement qu’il a fondé. Perfusé par le MoDem, qui menace régulièrement de reprendre sa «liberté», l’astre mort de La République en marche s’est autodétruit en vol. Dilué dans un utopique projet de «maison commune», qui n’est qu’un agglomérat de micropartis. «Agir» pour la jambe droite. «Territoire de progrès» pour la jambe gauche. Emmanuel Macron pour marcher.
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● Le régalien est-il l’impensé du macronisme?
Le calme précède souvent la tempête. Mais il ne lui succède pas toujours. Emmanuel Macron a été imprudent de penser que ce serait le cas. Élu en 2017 sur un ambitieux programme économique et social axé autour de quelques grandes réformes (code du travail, SNCF, assurance chômage, retraites…), le chef de l’État a cru qu’il pourrait laisser de côté les questions régaliennes, dans l’acception la plus large du terme: police, justice, défense, mais aussi identité, immigration et cultes. Son ancien conseiller Didier Casas (ancien directeur général adjoint de Bouygues Telecom, devenu secrétaire général du groupe TF1) se souvient de l’avoir averti dès leur première rencontre: «Si tu es battu, ce sera là-dessus.»
Et pour cause. Diplômé de Sciences Po et de l’ENA, avant de passer par l’Inspection générale des finances, la banque Rothschild et le ministère de l’Économie, le natif d’Amiens n’a jamais été directement confronté à ces questions. Ni dans son expérience personnelle ni dans sa carrière professionnelle. C’est même le contraire: héritier de la deuxième gauche malgré un bref passage par le chevènementisme, il a longtemps considéré que ces thématiques étaient des lubies. Que l’insécurité relevait d’un «sentiment», comme Lionel Jospin avait cru bon de l’affirmer en son temps. Et que la sécurité était une obsession, de la droite dure au mieux, de l’extrême droite au pire. Son passage au gouvernement, entre 2014 et 2016, ne l’a pas plus aidé à se forger une conviction claire. Témoin indirect de la vague d’attentats terroristes qui a frappé le pays en 2015, faisant plusieurs centaines de morts et des milliers de blessés sur le sol national, Emmanuel Macron a observé avec circonspection le virage sécuritaire de François Hollande et Manuel Valls […].
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Cette mutation du macronisme, que la nomination d’Édouard Philippe à Matignon en 2017 n’a pas spécialement accélérée tant le juppéiste est frileux sur ces questions, s’est achevée à l’été 2020. Lorsque, après la première vague de la crise du coronavirus, le chef de l’État a choisi d’installer Jean Castex au poste de premier ministre, de propulser Gérald Darmanin à Beauvau et de conforter Bruno Le Maire à la tête d’un grand Bercy. D’aucuns y ont vu, à juste raison, l’avènement du sarkozysme en Macronie. Aucun des trois n’a rien fait pour contredire cette comparaison. Surtout le premier flic de France qui, hyperactif dès sa promotion, a multiplié les déplacements sur le terrain. Et, comme son mentor, n’a pas hésité à parler vrai. Quitte à faire polémique lorsqu’il a dénoncé l’«ensauvagement» d’une partie de la société […].
Ceux qui prétendent être “régaliens” sont les meilleurs alliés de leurs ennemis. Parce qu’ils exacerbent des tensions, ils ne s’attaquent pas au cœur du problème et ils rabattent une partie de la population vers la caricature qu’ils font des sujets
Emmanuel Macron
Avant d’assumer ce virage à 180 degrés, Emmanuel Macron avait pourtant longuement tergiversé. En arrivant à l’Élysée, il a commencé par écarter presque tous les conseillers d’État qui peuplaient encore le palais. Il a ensuite maladroitement enfilé le costume de chef de guerre, en limogeant sans ménagement le chef d’état-major des armées Pierre de Villiers dès l’été 2017. Une éviction vécue comme un affront au sein de la «grande muette», où l’on a eu du mal à respecter d’emblée ce jeune président - le premier à n’avoir pas fait son service militaire […].
Seul l’exercice du pouvoir l’a progressivement convaincu de l’importance cruciale du régalien dans la conduite du pays. Le ministre de l’Intérieur démissionnaire, Gérard Collomb, n’y est pas pour rien […]. Sans rien céder sur la modernisation économique du pays, Emmanuel Macron a alors commencé à intérioriser la notion d’«ordre républicain». Un concept qu’il s’était contenté d’effleurer jusque-là. Une fois levé cette espèce de «verrou de Beauvau» dans lequel il s’était pudiquement enfermé, le président de la République a fini par s’autoriser quelques entorses à son «en même temps». Son investissement du champ régalien est allé crescendo […]. «Est-ce qu’on change à l’épreuve des faits et du pouvoir? Heureusement», a-t-il lui-même reconnu lors de son discours des Mureaux (Yvelines), le 2 octobre 2020. Sans pour autant renier complètement sa position d’équilibre. «Ceux qui prétendent être “régaliens” sont les meilleurs alliés de leurs ennemis. Parce qu’ils exacerbent des tensions, ils ne s’attaquent pas au cœur du problème et ils rabattent une partie de la population vers la caricature qu’ils font des sujets, assène-t-il. Au fond, les gens pensent qu’être “régalien”, c’est être brutal avec une partie de la société. D’ailleurs, ceux qui ont les mots les plus forts ont généralement eu des actions très faibles. Moi, je crois à l’efficacité. Je n’ai jamais été dans l’hystérisation de ce sujet. Ni dans un sens ni dans un autre. Je l’assume, et je continuerai.»
● Brigitte Macron est-elle sa première conseillère?
Leur histoire a fait couler beaucoup d’encre. Beaucoup de larmes aussi. Surtout les leurs. Lorsqu’ils se rencontrent au début des années 1990, Emmanuel Macron a une quinzaine d’années à peine. Il est étudiant au lycée jésuite de La Providence, à Amiens. Dans sa classe, ses capacités intellectuelles épatent, à commencer par sa voisine Laurence Auzière qui, le soir, s’en émeut auprès de ses parents. Plus particulièrement de sa mère, Brigitte, qui enseigne le français et le latin dans l’établissement, où elle dirige aussi l’atelier théâtre. C’est dans le cadre de cette activité que la quadragénaire croisera à son tour le chemin du jeune prodige dont lui a si souvent parlé sa fille. Impressionnée, elle tombe sous son charme. En dépit de leurs vingt-quatre années d’écart, une relation se noue secrètement […].
«Elle partage tout de ma vie, du soir au matin», confie-t-il simplement. L’intéressée n’est pas sur scène. On ne la voit pas, on ne l’entend pas. Dans le public, personne ne sait qu’elle est là. C’est pourtant elle qui a relu et validé chaque mot au préalable. Discrète et omniprésente à la fois. C’est toute l’ambiguïté de sa position […]. «Elle a une place dans cette maison qui n’est pas que celle d’être la femme qui m’accompagne dans la vie», reconnaît aujourd’hui Emmanuel Macron.
Elle est à la fois un relais et une sensibilité. J’écoute ce qu’elle sent, ce qu’elle dit et ce qu’on lui dit. Elle me connaît et j’ai confiance en son jugement. Il serait faux de dire qu’elle n’a aucun rôle et aucune influence sur moi
Emmanuel Macron
«Elle est attentive à ce que je fais, attentive au pays… Par son activité associative, elle noue beaucoup de contacts et elle entend beaucoup de choses. Elle est à la fois un relais et une sensibilité. J’écoute ce qu’elle sent, ce qu’elle dit et ce qu’on lui dit, ajoute-t-il. Elle me connaît et j’ai confiance en son jugement. Il serait faux de dire qu’elle n’a aucun rôle et aucune influence sur moi.» L’aveu confirme ce que d’aucuns affirment de longue date. Brigitte Macron n’a pas besoin d’un quelconque mandat pour glisser ses conseils. Elle ne s’exprime pas lorsqu’il s’agit de négocier la paix au Proche-Orient ou de flécher les milliards du plan de relance postcoronavirus. Mais elle n’hésite pas à donner son avis sur les questions de société et les affaires sociales.
Avant chaque grande allocution - elle assiste aux enregistrements, c’est à elle que le chef de l’État soumet ses idées. «Ton truc, je n’y comprends rien. Et si moi je ne comprends pas, comment veux-tu que les gens comprennent?», lui est-il arrivé de lancer à son mari. Parfois devant les conseillers qui étaient eux-mêmes à l’origine du fameux «truc». Du coup, la relation s’est peu à peu tendue avec une partie des lieutenants d’Emmanuel Macron. Notamment la bande de trentenaires qui a œuvré au raid victorieux de 2017. «Ils t’enferment trop», regrettait-elle durant la première moitié du quinquennat, en ciblant notamment l’ancien conseiller spécial Ismaël Emelien. À plusieurs reprises, Brigitte Macron a d’ailleurs directement repris les choses en main. Il lui arrive par exemple de peser sur les remaniements, en défendant ses chouchous Marlène Schiappa et Jean-Michel Blanquer, ou en portant une attention particulière aux dossiers de la petite enfance et du handicap […].
Au plus fort de la crise des « gilets jaunes », elle a très mal vécu les critiques qui l’ont dépeinte en Marie-Antoinette des temps modernesMais plus encore que dans la communication, c’est en fait surtout dans l’agenda d’Emmanuel Macron que la première dame intervient fréquemment. Elle dégage des temps privés. Sous son impulsion, le couple présidentiel avait recommencé à sortir le vendredi soir, pour aller au théâtre ou à des expositions, avant que la crise sanitaire ne les en empêche. Ils ont aussi réinvesti la résidence de la Lanterne, dans les Yvelines, où ils se rendent régulièrement le week-end. Ainsi que le fort de Brégançon, dans le Var, où ils ont fait construire une piscine hors sol pour les étés en famille […].
Au plus fort de la crise des «gilets jaunes», elle a très mal vécu les critiques qui l’ont dépeinte en Marie-Antoinette des temps modernes. Car en 2017, lorsque son mari s’est lancé dans la course, elle était loin d’imaginer la dureté à laquelle le couple serait confronté sur le plan personnel. Au contraire, elle l’a même plutôt encouragé. «Tu as intérêt à gagner, parce que si tu perds, il n’est pas question de retenter ta chance en 2022: je ne serai vraiment plus présentable», se marrait-elle en petit comité.
Désormais, certains de ses proches vont jusqu’à imaginer - sans trop y croire toutefois - qu’Emmanuel Macron puisse renoncer à se représenter en 2022, pour ne pas la brusquer davantage. Ce sont ses tempes à lui qui blanchissent, mais c’est l’intéressée qui semble usée. Ses états d’âme, elle s’interdit toutefois d’en parler. Avec toujours la même pirouette pour se protéger: l’humour. «Le seul avantage de ce quinquennat c’est que notre différence d’âge se réduit à vue d’œil», s’amuse-t-elle en privé.
● Ne dort-il que cinq heures par nuit?
Un petit jeu amuse les macronistes. Pour y participer, il faut disposer du(es) bon(s) numéro(s) de téléphone d’Emmanuel Macron, d’un smartphone récent, et avoir la patience d’attendre la nuit noire. Ces critères réunis, il suffit de se plonger dans l’application Telegram de son téléphone et de guetter le petit point vert qui s’allume à côté du nom du chef de l’État lorsqu’il se connecte. La fréquence des clignotements s’accélère en général autour de minuit. Elle se poursuit parfois durant plusieurs heures, à un rythme soutenu. Puis elle s’interrompt et reste inactive jusqu’à l’aube. Ce «code morse 2.0» permet de vérifier l’assertion des proches du président: oui, il ne dort que cinq heures par nuit.
Certes, lorsqu’il passe ses week-ends à la Lanterne avec son épouse, il lui arrive de repousser exceptionnellement le réveil à 8 h 30, voire 9 heures, contre 7 heures-7 h 30 habituellement.
Mais où qu’il soit, et quel que soit le jour, il ne ferme jamais l’œil avant 2 heures du matin. Un «don», disent certains. Une «chance», rectifie l’intéressé. «Ça n’a pas commencé depuis que je suis à l’Élysée, ça a toujours été le cas! C’est physiologique», sourit-il. Il sait combien il fait souffrir tous ceux qui, autour de lui, collaborateurs et conseillers les plus proches, ne sont pas dotés de cette nature. La plupart des «marcheurs de la première heure», qui l’accompagnent depuis ses débuts à Bercy, ont quitté son cabinet à mi-mandat, en se réfugiant pudiquement derrière un prétendu «cycle naturel» plutôt que d’admettre leur usure. Ce qui pose d’ailleurs la question de l’efficacité de ce management par le burn-out.
Certains ministres avouent s’être fait « recadrer » par un président de la République contraint de chuchoter pour ne pas réveiller la première dameSeul Alexis Kohler parvient à résister à cette cadence infernale depuis plus de sept ans. La journée type du secrétaire général de l’Élysée est rodée, et c’est tout juste si elle tient en vingt-quatre heures. Le soir, après dîner, il rejoint le bureau mitoyen de celui du président pour des réunions bilatérales informelles qui s’étendent jusqu’à minuit, voire au-delà. Il retourne ensuite à sa table de travail pour y passer une dernière heure avant de rentrer chez lui, tandis qu’Emmanuel Macron gagne au même moment la partie privée à l’étage du palais. Une fois dans sa chambre, le chef de l’État dégaine discrètement ses deux iPhone, consultant tout ce que la technologie moderne compte de messageries virtuelles: SMS, e-mails, WhatsApp, Telegram, Signal… Il «traite» une par une les centaines de notes et de sollicitations quotidiennes. Il prend la peine de répondre quand il le juge nécessaire. Y compris, parfois, aux courriels d’anonymes reçus sur sa fameuse adresse emmanuelmacron3@gmail.com, restée active. Quant à ses proches, ses retours prennent le plus souvent la forme de questions en rafales. Si son interlocuteur est en ligne, la discussion peut alors s’engager durant de longues minutes et dévier sur dix autres sujets bien plus légers que l’objet initial. Mais si le président n’est pas convaincu par les premiers échanges, il n’hésite pas à passer un coup de fil pour exiger plus de précisions. Certains ministres avouent s’être fait «recadrer» par un président de la République contraint de chuchoter pour ne pas réveiller la première dame.
Dès qu’il en a terminé avec ses écrans, Emmanuel Macron s’empresse de piocher un dernier objet sur sa table de chevet: un livre, des livres. Une vieille habitude, contractée chez sa grand-mère, Germaine Noguès, dite «Manette». Dans sa jeunesse, il a débuté par le théâtre, puis les grands romans. Ensuite, c’est dans la bibliothèque de son père, Jean-Michel Macron, qu’il s’est ouvert à la philosophie et à la sociologie, les deux disciplines auxquelles il s’abreuve le plus aujourd’hui. Pour se distraire, tout en travaillant. «La nuit, on voit des choses que le jour ne montre pas, explique-t-il. Quand le temps est plus calme, les réflexions sont plus profondes.»
Emmanuel Macron prend-il ses grandes décisions au clair de lune? Il préfère éluder la question. «Savoir si je prépare mes vœux de jour, de nuit […] n’a aucun intérêt, et je crois pouvoir vous dire que ça n’est même pas une question que se posent les Français», avait-il tranché lors d’une rencontre avec la presse, début janvier 2018. Une manière de couper court aux rumeurs et aux fantasmes qui commençaient à fleurir sur ce président noctambule qui, tel le loup-garou, mènerait une deuxième vie une fois la nuit tombée.
Quoi qu’il en dise, le président de la République a peine à concevoir que ses troupes puissent ne pas avoir le même rythme circadien. C’était déjà le cas lorsqu’il était candidat, en 2017. Il se disait «en colère» que son QG de campagne ne soit «pas plein» vingt-quatre heures sur vingt-quatre et sept jours sur sept. Surtout à deux semaines du premier tour. «On peut être fatigué, etc. Mais […] il faut que les gens comprennent qu’ils peuvent dormir et manger, mais le reste du temps ils ne font que ça», avait-il mis en garde lors d’un déjeuner d’équipe, deux semaines avant le premier tour.
Source le Figaro Par Carl Meeus
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