21/10/2020

La liberté d’enseigner est-elle en danger ? Des profs témoignent

Un prof est mort. Les enseignants sont abasourdis, scotchés, bouleversés... tout le registre de la sidération y passe. Mais ils n’ont pas peur. Ça ne sert à rien la peur », dit Elise (le prénom a été changé), prof d’histoire en collège populaire dans le centre de la France. Dès vendredi soir, j’ai laissé un message à mes élèves et je réfléchis déjà à ce que je vais leur dire à la rentrée. Benjamin, jeune prof de philo remplaçant dans les lycées du Val-d’Oise, vanné par son quotidien, a trouvé, lui, dans la tragédie un nouveau moteur. Je ne vais pas changer le monde. Mais à la rentrée, je mettrai le sujet de la liberté d’expression au centre de la pièceLes enseignants n’ont pas peur, mais ils s’identifient. Samuel Paty, un homme sans histoires qui aimait l’Histoire, un professeur apprécié, est mort décapité vendredi 16 octobre à la sortie de son collège. Pour avoir fait cours et appliqué un programme. Celui d’éducation morale et civique, cycle 4, classe de quatrième. Finalité : « Acquérir et partager les valeurs de la République. » Compétence et connaissance : « Comprendre que la reconnaissance des libertés est le fondement de la démocratie. » Objet d’enseignement : « Travailler sur la liberté de la presse et la liberté d’expression. »

Dimanche 18 octobre 2020, place de la République à Paris, en hommage à Samuel Paty.

Pour traiter cet « objet », selon le jargon du ministère, M. Paty avait décidé de s’appuyer sur une caricature de « Charlie Hebdo » présentant le prophète Mahomet en position de prière, nu, à peine habillé d’une étoile. Cette caricature faisait écho à une double actualité : le procès des attentats de 2015 et l’attaque au hachoir devant les anciens locaux du journal, le 13 novembre dernier. Elle est grivoise, choquante pour certains mais, pédagogiquement, elle est légitime. Un enseignant assassiné pour avoir déplu, par son enseignement, à un parent d’élève et une infime partie de l’opinion, c’est une première en France de mémoire d’historien de l’éducation. Comment qualifier cet acte d’ailleurs ? Le président Macron a parlé d’une tentative d’« abattre notre République dans ses valeurs ». Mais, pour notre école ? Est-ce l’œuvre d’un déséquilibré, un signal d’alarme, ou le symptôme d’un mal profond, déjà bien installé ?

Depuis quinze ans, les lanceurs d’alerte n’ont pas manqué. L’inspecteur général Jean-Pierre Obin a ouvert la voie avec son rapport publié en 2004. Il est le premier à dénoncer des atteintes à la laïcité et des contestations d’enseignement – sur la Shoah, les théories de l’évolution, la liberté d’expression ou encore les discriminations sexuelles – qui, jusque-là, avaient été poliment tues. Après Obin, qui vient de sortir un livre brûlot (« Comment on a laissé l’islamisme pénétrer l’école », Hermann, 2020), d’autres ont tiré la sonnette d’alarme. Le chef d’établissement marseillais Bernard Ravet (« Principal de collège ou imam de la République ? », Kero 2017). Ou encore le journaliste Frédéric Béghin (« Une prière pour l’école. Les profs face au casse-tête de la laïcité », Plon, 2018). Leur thèse : « L’école de la République est minée par le communautarisme islamiste. » Les exemples cités ont de quoi inquiéter. Cela va des délires récurrents de parents musulmans – mais pas seulement – sur l’éducation sexuelle à l’école (les enfants seraient incités à se masturber) aux cas trop nombreux de « police du halal » à la cantine. Jusqu’à ces enseignants qui auraient « pris la latitude de ne plus traiter des Etats-Unis en terminale car c’est “l’ennemi des musulmans” », à en croire Jean-Pierre Obin.

Mila, menacée de mort pour avoir critiqué l’islam

Des dérives, beaucoup d’enseignants y sont confrontés. C’est Benjamin, le jeune prof de philo, choqué par l’attitude de ses élèves lorsqu’il a évoqué l’affaire Mila, cette adolescente menacée de mort pour avoir critiqué l’islam :

« Ce qui m’a troublé, c’est qu’une partie d’entre eux, que j’aime bien, me disent : “Elle l’a bien cherché, ce qu’elle a fait, ça ne se fait pas, elle a fait son intéressante.” Musulmans ou petits Blancs, ils baignent dans cette logique du respect un peu rance. Et les sujets liés au statut de la femme et à l’homosexualité sont très difficiles à aborder. »

C’est aussi Elise, la prof du centre de la France, qui bataille avec ses élèves d’origine turque pour aborder le génocide arménien : « Je leur ai diffusé le documentaire historique “Apocalypse” où l’on évoque le sort des femmes arméniennes violées. Une jeune fille est sortie de la classe, au bord de la crise de nerfsles musulmans nepouvaient pas avoir fait ça”. Et, un peu plus tard, un père est venu se plaindre au collège. Il m’a aperçue, s’est écrié : “Elle, je ne veux même pas lui parler.” Heureusement, la principale a réussi à calmer les choses. »

Ces contestations existent. Sont-elles suffisamment massives, suffisamment graves pour parler d’un risque généralisé pour la République ? Deux grandes enquêtes ont fait date, depuis les attentats de « Charlie Hebdo ». Celle du politologue Sebastian Roché. Puis celle des sociologues Olivier Galland et Anne Muxel, tous chercheurs affiliés au CNRS. Elles parviennent à la même conclusion : les jeunes Français se revendiquant musulmans se singularisent par leur fondamentalisme religieux. Autrement dit, ils font passer les préceptes de l’islam avant les valeurs de la République (à 68 % chez Roché qui s’intéresse aux seuls collégiens des Bouches-du-Rhône) ou avant la science (à 32 % chez Galland et Muxel, sur un panel plus large). Avec tout ce que cela implique de relation complexe à la société et à son école.

Ces enquêtes, notamment celle de Galland et Muxel, ont fait l’objet de polémiques assez vives. « Création d’un dossier à charge contre l’islam », dira le socio-démographe Patrick Simon. « Développements vaseux », ajoutera l’islamologue Olivier Roy. Que leur reproche-t-on ? De ne pas chercher à explorer ce qui, dans des positions fondamentalistes, relève non pas d’un attachement immuable à l’islam mais de la crise identitaire de jeunes adolescents soumis à la ségrégation sociale et aux discriminations. Olivier Roy en est persuadé : les postures ne sont pas figées, elles se négocient, « ce que les jeunes font en général très concrètement dans leur vie quotidienne, et dans leur vie d’adulte, car, oui, ils grandissent, comme les anciens gauchistes. » Et l’école est là justement pour les faire bouger.

Recenser les cas concrets d’atteinte à la laïcité

Jean-Michel Blanquer, lui, a pris ces études très au sérieux. Il a écouté les lanceurs d’alerte. Le ministre de l’Education nationale parle régulièrement de la « menace grave » qui pèse sur notre école, a les yeux sur les enquêtes qui montrent que le fondamentalisme des enfants est largement partagé par les parents, affiche sa sympathie pour Jean-Pierre Obin et multiplie les initiatives depuis son arrivée rue de Grenelle : rédaction d’un vade-mecum abordant tous les cas concrets d’atteinte à la laïcité, mise en place d’équipes de référents pouvant venir en aide aux établissements en cas de conflit…

Pourtant les chiffres sont plutôt rassurants. Selon le dernier bilan publié par ses services le 13 octobre, seuls 935 faits ont été remontés entre septembre 2019 et mars 2020 pour 12 millions d’élèves et 800 000 enseignants. Des données qui convergent avec les résultats de l’enquête du Centre national d’Etude des Systèmes scolaires (Cnesco) publiée en janvier. Sous le couvert de l’anonymat, seuls 3,3 % et 0,8 % des profs de collège et lycée en charge de l’EMC (enseignement moral et civique) se disaient confrontés « de manière importante » à des contestations d’enseignement ou des refus de participation dans leur établissement.

Partant de là, les interprétations divergent. Florent Ternisien d’Ouville, professeur d’histoire-géographie en lycée dans le 93 et responsable local du Sgen-CFDT voit dans le discours alarmiste ambiant « la projection de fantasmes politiques et médiatiques » sur ses élèves et son métier.

« Si tous ces commentateurs venaient dans nos classes, ils changeraient peut-être d’opinion. »

L’autre hypothèse, défendue par Jean-Pierre Obin – et à laquelle le ministre n’est pas insensible – est inverse : c’est celle d’une omerta. Soit parce que les établissements mettraient « la poussière sous le tapis ». Soit parce que les profs, « largement acquis à l’islamo-gauchisme », à en croire l’ex-inspecteur de l’Education nationale, seraient amenés à s’autocensurer pour ne pas susciter de conflits de loyauté chez leurs élèves. Pour Frédéric Béghin, l’auteur d’« Une prière pour l’école », la différence entre le nombre de cas réels et de signalements provient plutôt du fait « que la plupart du temps, ça se règle dans l’enceinte de l’établissement avec une rencontre, une intervention du directeur sans que ça remonte au-dessus ».

L’effet amplificateur des réseaux sociaux

Qu’en disent les enseignants ? Ils sont eux aussi partagés. Agrégé d’histoire aux multiples casquettes, Iannis Roder n’a jamais quitté son collège REP + de Saint-Denis, convaincu que l’enseignement est d’abord un sport de combat. Sa réaction est vive : le meurtre de Samuel Paty était « prévisible », il l’« attendait avec anxiété » et c’est « bien plus qu’un signal d’alarme ».

« Ce meurtre est très certainement un fait isolé, mais il s’inscrit dans une progression lente et cohérente de l’islamisme qui touche un nombre croissant de nos jeunes. »

La sortie peut étonner de la part d’un prof qui, dans ses écrits, sans nier les réflexes identitaires de ses élèves, professe une foi inconditionnelle en leur intelligence et leur éducabilité. Son regard aurait-t-il changé ? « Non, je reste toujours aussi optimiste sur ma capacité à transmettre. L’islamisme n’a pas pénétré l’école, c’est faux ; par contre les élèves auxquels nous sommes confrontés viennent avec leur cerveau. Et ceux-ci sont de plus en plus imprégnés de religieux. Il y a quinze ans, les gamins déversaient leurs idées à la con sur les juifs, les homos etc. et, si on était outillé, on pouvait les déconstruire. Aujourd’hui, ça devient moins spontané, plus insidieux. J’ai quelques élèves très polis, très sympas, qui ne disent rien pour ne pas avoir de problème avec l’institution mais qui, lorsque vous allez les chercher, vous révèlent à quel point ils sont sous l’emprise de l’idéologie. »

Un cours d’enseignement moral et civique dans une classe de quatrième. (BRUNO AMSELLEM/DIVERGENCE)

Un cours d’enseignement moral et civique dans une classe de quatrième. (BRUNO AMSELLEM/DIVERGENCE)

Iannis Roder est un homme de conviction, mais également de dialogue. On lui a demandé avec qui il débat de ces questions. Il nous a renvoyé vers Elena Pavel et Christine Guimonnet, Commençons par Mme Guimonnet, la secrétaire générale de l’Association des professeurs d’histoire et de géographie, qui travaille dans un lycée à la sociologie très mixte du Val-d’Oise. Se sent-elle contestée dans ses enseignements ? « Non, pas plus maintenant qu’hier. »

Elle poursuit :

« Avec l’effet amplificateur des réseaux sociaux, mes élèves se montrent souvent hypersensibles, les uns à l’environnement, les autres aux questions LGBT, d’autres encore à la religion. Mais, je cadre les choses en travaillant sur les notions, les débats d’idées, cela met de clarté là où il y a beaucoup d’ignorance et de confusion. Quand on me parle de Mila, je rappelle que le blasphème n’existe plus en droit français, je renvoie au martyre du chevalier de La Barre que nous avons étudié, et je crois qu’ils comprennent ce que nous y avons gagné. »

Entre le pessimisme relatif de Iannis Roder et l’optimisme mesuré de Christine Guimonnet, il y a la position d’Elena Pavel. Cette jeune quadra travaille dans le quartier populaire de la Place des Fêtes, à Paris, ex-fief des frères Kouachi. « Je n’avais pas mesuré que dans notre carrière nous pouvions croiser la trajectoire d’une famille radicalisée, avec les conséquences que cela peut avoir. En revanche, je ne me sens pas confrontée à une menace globale. Mes élèves se disent musulmans à 95 % mais la plupart sont d’autant plus véhéments qu’ils pratiquent et connaissent très peu l’islam. Ils vous servent du “starfoullah !” au kilo – le dernier juron à la mode –, vivent de manière très normée, avec des interdits, des habitudes et un rythme propre au quartier, mais ils ne vont plus à la mosquée ni à l’école coranique, et leurs familles ne sont pas du tout dans la défiance vis-à-vis de l’école. En fait, on vit une sorte de sécularisation identitaire de l’islam. »

« L’idée c’est d’éduquer, pas de choquer »

Elena Pavel est d’autant plus exposée qu’elle travaille depuis plusieurs années avec les élèves sur la caricature de presse. Des projets de long terme plongeant dans l’histoire, qu’elle mène avec Dessinez Créez Liberté (DCL), association créée par « Charlie Hebdo » et SOS Racisme, en 2015. Aucun problème à signaler avec les élèves et leurs parents, à ceci près que la professeure met systématiquement les images à connotation sexuelle de côté. Un parti pris qui, de manière un peu inattendue, est aussi celui de DCL et de sa formatrice Agathe André, journaliste à « Charlie ».

« L’idée c’est d’éduquer, pas de choquer. Donc, on reste sur la politique et la religion. En cinq ans, je n’ai jamais eu le moindre problème. Ces jeunes n’ont aucune notion de la dérision mais peuvent écouter. Ce que j’ai vu, en revanche, c’est une institution assez frileuse à nos débuts. Et des profs qui peuvent avoir une approche un peu brutale du problème, genre “la liberté d’expression, c’est comme ça, et vous n’allez pas nous faire chier”. Ce qui n’est pas forcément le plus efficace. »

Que retenir d’un paysage aussi fragmenté ? Que les enseignants conservent leur liberté d’enseigner mais qu’ils agissent de plus en plus en terrain dégradé. Si parler de menace islamiste ne fait pas consensus, certains écueils reviennent néanmoins de manière réitérée : la surenchère identitaire et victimaire, la pudeur – voire la pudibonderie – et les normes sexuelles hétérogenrées, la socialisation par les réseaux sociaux, sans oublier une pauvreté culturelle et morale. « La majorité est pour la peine de mort et le fait savoir », se lamente un vieux routier de l’éducation prioritaire. « On est obligé de rappeler que non, on ne peut pas se faire justice tout seul », déplore une autre, prof de lettres. Quant à la laïcité, valeur clé de l’école et de la République, elle est acceptée mais pas intégrée. « Ils y voient d’abord un interdit, celui de porter des signes religieux », dit Fabien, prof d’histoire dans un collège populaire marseillais. « Même si certains ajoutent “pour que ça se passe bien entre nous”. Preuve que des petites graines ont été semées. »

Faire en sorte que les profs se sentent soutenus

Comment faciliter la vie des profs ? En faisant en sorte qu’ils se sentent davantage soutenus, nous répondent-ils en chœur. « J’attends un discours fort du ministre. Genre : “Pour ceux qui feront le choix d’en parler, vous avez mon soutien” », réclame Benjamin, le prof de philo francilien. Aurélie, prof d’allemand dans le 95, assure avoir souscrit une assurance privée qui met à disposition un accompagnement juridique en cas de souci. Selon Iannis Roder, les profs ont été confrontés à un tel déni qu’ils n’ont plus confiance :

« Il y a cinq ans, la ministre de l’Education nationale [Najat Vallaud-Belkacem, NDLR] osait affirmer qu’il n’y avait eu que 70 cas de perturbations lors de la minute de silence pour “Charlie”. Ne pas stigmatiser, ne jamais dire les choses… On paye ces années-là. »

Le deuxième défi est celui de la formation. « Nous sommes des boîtes à outils pour nos collègues des autres disciplines », dit Christine Guimonnet, la secrétaire générale de l’APHG. « Mais même chez nous, tout le monde n’est pas à l’aise pour déconstruire les préjugés. » Ouvrir le débat, c’est en effet sortir de la position surplombante qui est souvent celle des profs français.

Françoise, enseignante d’histoire-géo à Villeurbanne, a fait sa mue : « Il y a vingt ans, j’étais une croisée de la laïcité, lectrice deCharlie” et syndiquée Sud. Quand les élèves sortaient des rails, ils s’en prenaient plein la gueule. Et puis, j’ai compris que c’était contre-productif. J’en ai entendu m’expliquer qu’il ne fallait pas “laisser un Coran ouvert sur la table car le diable pourrait y entrer”. C’est ridicule mais cela ne justifie pas de les écraser. Au contraire, il faut relativiser, faire réfléchir. Sinon, on alimente un fléau majeur : la dialectique du “vous” et du “nous”, l’opposition entre les chrétiens, les riches, les sachants, et les musulmans, les pauvres, les non-Blancs… Si on n’en arrive là, la partie est perdue : ils s’enferment au chaud dans leur colère, et ils n’écoutent plus. »

 
Source Nouvel Obs par Gurvan Le Guellec

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