Propos recueillis par Cécile Deffontaines pour le nouvel OBS.
Du 17 au 24 février 2020, 2 300 évangélistes venus de tout l’Hexagone se sont rassemblés à Mulhouse, comme chaque année, pour une semaine de jeûne et de prière organisée par la Porte ouverte chrétienne. Très vite, des fidèles sont tombés malades, au point que cet événement a été perçu comme un point de départ de la diffusion du Covid-19 dans tout le pays. Deux mois après, Samuel Peterschmitt, pasteur principal, lui-même tombé malade, revient dans « l’Obs » sur la polémique.
Source: nouvelobs.com par Cécile Deffontaines
Du 17 au 24 février 2020, 2 300 évangélistes venus de tout l’Hexagone se sont rassemblés à Mulhouse, comme chaque année, pour une semaine de jeûne et de prière organisée par la Porte ouverte chrétienne. Très vite, des fidèles sont tombés malades, au point que cet événement a été perçu comme un point de départ de la diffusion du Covid-19 dans tout le pays. Deux mois après, Samuel Peterschmitt, pasteur principal, lui-même tombé malade, revient dans « l’Obs » sur la polémique.
Comment votre communauté a-t-elle été affectée par la maladie ?
D’après ce qui m’est remonté, 70 fidèles ont été hospitalisés dans quatre hôpitaux de la région, dont 17 en réanimation. 29 personnes sont décédées. Je les connaissais presque toutes. Je n’ai plus de larmes pour pleurer… Je les avais croisées au cours de la semaine de prière, nous nous étions salués. Or je suis moi-même tombé malade trois jours après la fin de notre rassemblement. Est-ce que j’ai pu les contaminer ? Nous sommes tous à la fois victimes et vecteurs de la maladie… J’ai 55 ans, je n’ai pas de problème médical. Quand j’ai eu les premiers symptômes – une grande fatigue, des courbatures –, j’ai pensé que c’était la grippe. C’est vraiment une maladie fulgurante : comme si vous entamiez un bras de fer et que, très vite, votre bras se retrouvait sur la table. J’ai été hospitalisé le 6 mars, je suis resté huit jours mais je n’ai pas été intubé. Après presque deux mois, je vais bien mieux, même si je manque encore de souffle. Je n’imagine même pas le temps de convalescence des personnes qui sont passées par la réanimation…
Vous avez fait l’objet d’une forte attention. Votre rassemblement a été même qualifié de « bombe atomique » par le directeur général de l’Agence régionale de santé, Christophe Lannelongue. Qu’avez-vous à répondre aux reproches que certains vous ont adressés ?
Plutôt que parler de « bombe atomique », il aurait été plus juste de dire que nous étions un des feux qui couvaient dans la forêt, et qui s’est déclaré. Personne, à ce moment-là, ne savait que le virus circulait à ce point. Il n’a pas sonné à notre porte pour s’annoncer. On parlait de ce qui se passait en Chine, mais il n’y avait pas encore de recommandations sur les gestes barrières. C’est vrai que notre culte est très fraternel. Les gens s’embrassent, se saluent, se prennent dans les bras, chantent. Dans un contexte d’épidémie, oui, c’est catastrophique. Mais l’Agence nationale de Santé publique ne parlait pas encore de chaîne de contamination. Il faut reconnaître, avec humilité, que nous avons été touchés sans nous y attendre. Le 18 février, le président Emmanuel Macron lui-même était en visite à Mulhouse, il se promenait à 300 mètres du lieu de notre rassemblement, il prenait un bain de foule… Si le président lui-même ne savait pas, comment vouliez-vous que nous le sachions ? Même le Salon de l’Agriculture a eu lieu juste après [du 22 au 29 février, seul le dimanche 1er mars a été annulé, NDLR].
Comment avez-vous su que vos fidèles étaient atteints ?
Pendant la semaine de rassemblement, tout s’est déroulé normalement. Personne ne s’est présenté à l’infirmerie. En revanche, dès le mardi qui a suivi, il y avait moins de monde à l’église. Et le dimanche, notablement moins de monde. Moi-même, j’étais malade, je n’ai pas pu y aller. Mais on ne comprenait pas encore ce qui se passait. Mon fils, médecin, a alors su qu’une maman que nous connaissons avait été testée positive au coronavirus. Elle-même n’était pas présente lors de la semaine car elle se sentait malade, mais elle avait déposé ses deux enfants qui avaient participé aux activités. Ils étaient donc potentiellement contagieux. Nous avons dès lors donné l’alerte à l’Agence régionale de Santé (ARS), aux virologues et infectiologues de Strasbourg, le dimanche 1er mars. Nous avons immédiatement arrêté tous nos cultes, avant même que les autorités n’interdisent les rassemblements. Comme nous avons été les premiers à prévenir, le projecteur a été braqué sur nous. Ça a donné une grille de lecture de l’épidémie : certains disaient que nous étions les fautifs.
Avec quelles conséquences ?
Nous avons été stigmatisés. Etre montré du doigt est difficile pour les fidèles. Le dimanche de Pâques, une petite équipe de l’Eglise s’est réunie pour célébrer la messe, qui a été retransmise en vidéo sur internet. Il y avait cinq voitures garées sur le parking de 450 places : quelqu’un a pris une photo, qu’il a postée en ligne, disant que c’était « inadmissible parce que, déjà, nous étions responsables de la propagation ». Les réseaux sociaux se sont enflammés, quelqu’un a même écrit qu’il fallait « nous descendre à la kalachnikov » ! Jean-Luc Mélenchon a dit que la maladie provenait d’un rassemblement évangéliste et que, si elle était venue d’une réunion de musulmans, on en parlerait tout le temps…
Mon fils médecin a reçu des menaces, des insultes. Hier, une dame m’a raconté avoir été malmenée sur son lieu de travail parce qu’elle faisait partie de notre Eglise. Une autre jeune femme a perdu son stage. Mais il y a, heureusement, eu aussi les témoignages d’amitié. Les amis sont comme les étoiles : ils brillent dans la nuit. Une jeune femme musulmane m’a dit « vous ne pouviez pas savoir ». Un prêtre du Sud-Ouest et la fédération protestante nous ont apporté leur soutien. Quand j’étais hospitalisé, un médecin aussi m’a dit : « Vous ne pouvez pas prendre ça sur vous, vous ne saviez pas. »
Le rabbin de Strabourg a expliqué que ce que nous subissions lui rappelait des heures sombres pour la communauté juive. De tout temps, il a fallu des boucs émissaires. Lors de la Grande Peste, au XIVe siècle, 2 000 Juifs ont été brûlés à Strasbourg.
Vous qui avez la foi, donnez-vous un sens à cette épreuve collective ?
Je pense que Dieu permet à l’humanité de se remettre en question. Notre arrogance, notre orgueil sont défiés : malgré nos connaissances, nous sommes impuissants. C’est peut-être le moment de réfléchir : faut-il continuer à faire de l’argent le maître du monde ? Il est un bon serviteur, mais un bien mauvais maître… Faut-il continuer cette course effrénée à la consommation ? Beaucoup de personnes extérieures à notre Eglise se posent des questions existentielles. Un chef d’entreprise m’a dit : « Je suis athée, mais je suis en colère à cause de la façon dont on vous traite. Je me sens poussé à m’intéresser plus profondément à la foi. »
Comment envisagez-vous l’exercice de votre culte à l’avenir ?
Nous diffusions déjà la messe en direct sur Internet depuis 2006. Depuis début mars, nous l’enregistrons en semaine et elle est diffusée le dimanche, en différé. Le dimanche de Pâques, nous avons eu 15 000 connexions, d’un peu partout. C’est compliqué pour certaines personnes âgées, mais l’une d’elles m’a raconté que son amie regardait notre messe sur internet tout en l’appelant au téléphone : ainsi, elle l’écoute dans le combiné !
Nos baptêmes sont bien sûr reportés. Vu ma convalescence, je n’ai malheureusement pas pu célébrer les funérailles et ce sont les autres pasteurs qui l’ont fait. C’était extrêmement triste, avec parfois seulement 5 voire 3 personnes… Lors d’un prochain culte, après l’épidémie, nous rendrons hommage à tous ces disparus. Mais nous continuerons à appliquer les gestes barrières jusqu’à ce que nous ayons l’assurance que le virus est éradiqué.
Avez-vous des interrogations sur ce qui vous est arrivé ?
La question est : comment avons-nous été contaminés ? Pour bien des médecins de la région, il est désormais clair que ce qu’ils pensaient être des grippes, avant notre rassemblement, c’était bel et bien le Covid-19. Car ces grippes étaient atypiques, avec des pertes d’odorat et de goût. Mon propre père a été hospitalisé pour une opération du cœur en janvier. A sa sortie de l’hôpital, il a commencé à tousser, à être essoufflé, à s’étouffer. Il disait « j’ai l’impression d’avoir 50 kg sur les épaules », tellement il se sentait épuisé. Nous avons alors mis ça sur le compte de l’opération. Était-ce le Covid-19 ? Depuis une émission de télé-réalité culinaire chinoise tournée dans un restaurant de Colmar en 2018, qui a fait 2,2 milliards de vues, il y a eu beaucoup de touristes chinois dans la ville. Notamment lors du marché de Noël. Peut-être certains d’entre eux sont-ils venus avec le virus ?
D’après ce qui m’est remonté, 70 fidèles ont été hospitalisés dans quatre hôpitaux de la région, dont 17 en réanimation. 29 personnes sont décédées. Je les connaissais presque toutes. Je n’ai plus de larmes pour pleurer… Je les avais croisées au cours de la semaine de prière, nous nous étions salués. Or je suis moi-même tombé malade trois jours après la fin de notre rassemblement. Est-ce que j’ai pu les contaminer ? Nous sommes tous à la fois victimes et vecteurs de la maladie… J’ai 55 ans, je n’ai pas de problème médical. Quand j’ai eu les premiers symptômes – une grande fatigue, des courbatures –, j’ai pensé que c’était la grippe. C’est vraiment une maladie fulgurante : comme si vous entamiez un bras de fer et que, très vite, votre bras se retrouvait sur la table. J’ai été hospitalisé le 6 mars, je suis resté huit jours mais je n’ai pas été intubé. Après presque deux mois, je vais bien mieux, même si je manque encore de souffle. Je n’imagine même pas le temps de convalescence des personnes qui sont passées par la réanimation…
Vous avez fait l’objet d’une forte attention. Votre rassemblement a été même qualifié de « bombe atomique » par le directeur général de l’Agence régionale de santé, Christophe Lannelongue. Qu’avez-vous à répondre aux reproches que certains vous ont adressés ?
Plutôt que parler de « bombe atomique », il aurait été plus juste de dire que nous étions un des feux qui couvaient dans la forêt, et qui s’est déclaré. Personne, à ce moment-là, ne savait que le virus circulait à ce point. Il n’a pas sonné à notre porte pour s’annoncer. On parlait de ce qui se passait en Chine, mais il n’y avait pas encore de recommandations sur les gestes barrières. C’est vrai que notre culte est très fraternel. Les gens s’embrassent, se saluent, se prennent dans les bras, chantent. Dans un contexte d’épidémie, oui, c’est catastrophique. Mais l’Agence nationale de Santé publique ne parlait pas encore de chaîne de contamination. Il faut reconnaître, avec humilité, que nous avons été touchés sans nous y attendre. Le 18 février, le président Emmanuel Macron lui-même était en visite à Mulhouse, il se promenait à 300 mètres du lieu de notre rassemblement, il prenait un bain de foule… Si le président lui-même ne savait pas, comment vouliez-vous que nous le sachions ? Même le Salon de l’Agriculture a eu lieu juste après [du 22 au 29 février, seul le dimanche 1er mars a été annulé, NDLR].
Comment avez-vous su que vos fidèles étaient atteints ?
Pendant la semaine de rassemblement, tout s’est déroulé normalement. Personne ne s’est présenté à l’infirmerie. En revanche, dès le mardi qui a suivi, il y avait moins de monde à l’église. Et le dimanche, notablement moins de monde. Moi-même, j’étais malade, je n’ai pas pu y aller. Mais on ne comprenait pas encore ce qui se passait. Mon fils, médecin, a alors su qu’une maman que nous connaissons avait été testée positive au coronavirus. Elle-même n’était pas présente lors de la semaine car elle se sentait malade, mais elle avait déposé ses deux enfants qui avaient participé aux activités. Ils étaient donc potentiellement contagieux. Nous avons dès lors donné l’alerte à l’Agence régionale de Santé (ARS), aux virologues et infectiologues de Strasbourg, le dimanche 1er mars. Nous avons immédiatement arrêté tous nos cultes, avant même que les autorités n’interdisent les rassemblements. Comme nous avons été les premiers à prévenir, le projecteur a été braqué sur nous. Ça a donné une grille de lecture de l’épidémie : certains disaient que nous étions les fautifs.
Avec quelles conséquences ?
Nous avons été stigmatisés. Etre montré du doigt est difficile pour les fidèles. Le dimanche de Pâques, une petite équipe de l’Eglise s’est réunie pour célébrer la messe, qui a été retransmise en vidéo sur internet. Il y avait cinq voitures garées sur le parking de 450 places : quelqu’un a pris une photo, qu’il a postée en ligne, disant que c’était « inadmissible parce que, déjà, nous étions responsables de la propagation ». Les réseaux sociaux se sont enflammés, quelqu’un a même écrit qu’il fallait « nous descendre à la kalachnikov » ! Jean-Luc Mélenchon a dit que la maladie provenait d’un rassemblement évangéliste et que, si elle était venue d’une réunion de musulmans, on en parlerait tout le temps…
Mon fils médecin a reçu des menaces, des insultes. Hier, une dame m’a raconté avoir été malmenée sur son lieu de travail parce qu’elle faisait partie de notre Eglise. Une autre jeune femme a perdu son stage. Mais il y a, heureusement, eu aussi les témoignages d’amitié. Les amis sont comme les étoiles : ils brillent dans la nuit. Une jeune femme musulmane m’a dit « vous ne pouviez pas savoir ». Un prêtre du Sud-Ouest et la fédération protestante nous ont apporté leur soutien. Quand j’étais hospitalisé, un médecin aussi m’a dit : « Vous ne pouvez pas prendre ça sur vous, vous ne saviez pas. »
Le rabbin de Strabourg a expliqué que ce que nous subissions lui rappelait des heures sombres pour la communauté juive. De tout temps, il a fallu des boucs émissaires. Lors de la Grande Peste, au XIVe siècle, 2 000 Juifs ont été brûlés à Strasbourg.
Vous qui avez la foi, donnez-vous un sens à cette épreuve collective ?
Je pense que Dieu permet à l’humanité de se remettre en question. Notre arrogance, notre orgueil sont défiés : malgré nos connaissances, nous sommes impuissants. C’est peut-être le moment de réfléchir : faut-il continuer à faire de l’argent le maître du monde ? Il est un bon serviteur, mais un bien mauvais maître… Faut-il continuer cette course effrénée à la consommation ? Beaucoup de personnes extérieures à notre Eglise se posent des questions existentielles. Un chef d’entreprise m’a dit : « Je suis athée, mais je suis en colère à cause de la façon dont on vous traite. Je me sens poussé à m’intéresser plus profondément à la foi. »
Comment envisagez-vous l’exercice de votre culte à l’avenir ?
Nous diffusions déjà la messe en direct sur Internet depuis 2006. Depuis début mars, nous l’enregistrons en semaine et elle est diffusée le dimanche, en différé. Le dimanche de Pâques, nous avons eu 15 000 connexions, d’un peu partout. C’est compliqué pour certaines personnes âgées, mais l’une d’elles m’a raconté que son amie regardait notre messe sur internet tout en l’appelant au téléphone : ainsi, elle l’écoute dans le combiné !
Nos baptêmes sont bien sûr reportés. Vu ma convalescence, je n’ai malheureusement pas pu célébrer les funérailles et ce sont les autres pasteurs qui l’ont fait. C’était extrêmement triste, avec parfois seulement 5 voire 3 personnes… Lors d’un prochain culte, après l’épidémie, nous rendrons hommage à tous ces disparus. Mais nous continuerons à appliquer les gestes barrières jusqu’à ce que nous ayons l’assurance que le virus est éradiqué.
Avez-vous des interrogations sur ce qui vous est arrivé ?
La question est : comment avons-nous été contaminés ? Pour bien des médecins de la région, il est désormais clair que ce qu’ils pensaient être des grippes, avant notre rassemblement, c’était bel et bien le Covid-19. Car ces grippes étaient atypiques, avec des pertes d’odorat et de goût. Mon propre père a été hospitalisé pour une opération du cœur en janvier. A sa sortie de l’hôpital, il a commencé à tousser, à être essoufflé, à s’étouffer. Il disait « j’ai l’impression d’avoir 50 kg sur les épaules », tellement il se sentait épuisé. Nous avons alors mis ça sur le compte de l’opération. Était-ce le Covid-19 ? Depuis une émission de télé-réalité culinaire chinoise tournée dans un restaurant de Colmar en 2018, qui a fait 2,2 milliards de vues, il y a eu beaucoup de touristes chinois dans la ville. Notamment lors du marché de Noël. Peut-être certains d’entre eux sont-ils venus avec le virus ?
Source: nouvelobs.com par Cécile Deffontaines
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