14/12/2019

Et si on arrêtait de se plaindre?


lefigaro.fr par Ghislain de Montalembert

LE FIGARO MAGAZINE. - La mobilisation sociale de ces derniers jours révèle la grande inquiétude des Français face à l’avenir. Ont-ils raison d’avoir peur? Tout va-t-il si mal en France?

Luc FERRY. - La France est un pays épatant: c’est à la fois le plus râleur et le plus heureux du monde. C’est vrai, ne nous mentons pas, notre pays est le champion des prélèvements obligatoires au sein de l’OCDE, la dépense publique est aberrante et la dette atteint 100 % de notre produit intérieur brut. Passons aussi sur le fait qu’il offre un paysage politique dévasté, avec une droite et une gauche qui ont explosé en vol. Mais si on regarde les principaux indicateurs socio-économiques depuis le début du siècle dernier, on s’apercevra qu’il n’y a pas un seul domaine dans lequel les choses ne se sont pas améliorées. L’espérance de vie des Français est passée de 45 ans en 1900 à 85 ans aujourd’hui pour les femmes et près de 80 ans pour les hommes. Qui prétendra que c’est sans importance? Le pouvoir d’achat réel des Français a été multiplié par trois depuis 1950. L’alphabétisation des filles a formidablement progressé, les femmes ont obtenu le droit de vote et conquis leur place légitime dans la société. Qui dira que ce n’est rien? Que ce soit en matière de liberté, de protection sociale, de santé, d’éducation, de niveau et d’espérance de vie, mais aussi de criminalité, les progrès ont été extraordinaires. Sans parler de la période de paix exceptionnelle que nous traversons: je suis le premier garçon, dans ma famille, à ne pas être parti faire la guerre…

La communication politique, médiatique et plus largement sociale, est devenue inopérante ; les Français ne croient plus aux discours des politiques et des experts
Sonia Mabrouk
François de CLOSETS. - S’il y a un endroit au monde où il fait bon vivre, c’est bien la France. Nous avons hérité de l’histoire et de la géographie du plus beau pays du monde! Ce n’est pas du chauvinisme, le monde entier le dit et le prouve en venant le visiter. Nous recevons ainsi une rente touristique de 60 milliards d’euros chaque année. N’est-ce pas merveilleux? Cette beauté de la France n’est qu’un atout parmi beaucoup d’autres: notre potentiel agricole, notre façade maritime, nos services publics, nos grandes écoles, nos grandes entreprises, nos marques, nos chercheurs, nos traditions… Aucun pays au monde ne dispose d’un tel potentiel. En 1970, le Hudson Institute californien s’est livré à une grande étude sur l’avenir de différents pays. Il en est ressorti qu’il y avait un dragon économique en Europe qui allait dépasser tous ses concurrents et devenir le pays le plus riche du monde: la France! Voilà ce qu’est notre pays et voyez ce qu’il est devenu. Tant d’atouts gâchés! Tant de possibilités pour une résilience. Le problème, ce n’est pas la France mais les Français, qui ont sombré dans un individualisme destructeur. Dans les années 1960, durant lesquelles l’économie française a connu une envolée extraordinaire, le général de Gaulle avait mis les Français au service de la France. Dès lors qu’il est parti, ses successeurs ont mis la France au service des Français. Ils ont sacrifié le collectif au particulier, l’avenir au présent. Cela a commencé dès le premier choc pétrolier quand on a fait porter la charge par les entreprises avant de laisser filer les déficits publics. Progressivement, on a transformé les Français en clients desquels on n’ose rien exiger. Ce faisant, le pouvoir a vu son autorité décliner. Or, si un État n’a pas d’autorité, il n’a plus non plus la capacité d’apporter la sécurité et, secrètement, il fait naître l’angoisse…
Pourquoi, alors qu’à vous entendre la France va plutôt bien, les Français sont-ils si pessimistes?
Sonia MABROUK. - Il y a un vrai problème de perception des réalités par les Français. Vous avez beau aligner des chiffres démontrant par A + B que la France va beaucoup mieux qu’avant dans bien des domaines, que le pouvoir d’achat, par exemple, a augmenté, ils n’y croient pas! La communication politique, médiatique et plus largement sociale, est devenue inopérante ; les Français ne croient plus aux discours des politiques et des experts. Une part de leur pessimisme vient aujourd’hui de cette attitude de suspicion, formidable témoignage de leur esprit critique certes, mais qui constitue un piège puisqu’elle conduit à remettre en cause les réalités économiques et sociales.
François de CLOSETS. - Les gens ne vivent pas dans le monde des statistiques! Quand on leur dit que leur niveau de vie a augmenté de 2 %, ils ne s’en rendent pas compte. Mais quand tout à coup, à la pompe, ils constatent que le litre d’essence a augmenté de 4 centimes, ils le perçoivent immédiatement! Il y a un décalage entre les statistiques et la réalité vécue. J’ajouterais que les Français comprennent bien que le confort social dont ils ont bénéficié est menacé. Cette fuite en avant dans les déficits et la dette ne pourra pas durer. Pour marier, comme nous le voudrions, l’efficacité du capitalisme à la sécurité du communisme, il faudrait jouer sur la solidarité et la concertation, pas sur l’idéologie et l’affrontement.

Les Français enracinés dans les territoires, de la France périphérique, perçoivent la mondialisation comme une menace insupportable. Elle rime à leurs yeux avec plus de flexibilité et d’inégalités
Luc Ferry
Luc FERRY. - Avec la mondialisation, les politiques sont restées locales tandis que le marché devenait mondial. Si bien que de grandes entreprises sont aujourd’hui plus puissantes et plus riches que certains États. La France, face au grand bouleversement de la mondialisation, est extrêmement mal à l’aise. Nous sommes confrontés à la montée de l’impuissance publique, et c’est difficile à admettre dans un pays qui, fidèle à la tradition républicaine, a toujours considéré que l’État était l’incarnation de l’intérêt général face aux intérêts particuliers et qu’il devait par conséquent jouer un rôle essentiel. Les Français enracinés dans les territoires, ceux de la France périphérique, perçoivent la mondialisation comme une menace insupportable. Elle rime à leurs yeux avec plus de flexibilité et d’inégalités. Pourquoi y aurait-il tant de super-riches alors qu’eux sont dans la mouise et n’ont aucune chance de s’en sortir? En revanche, les enfants des classes supérieures, ceux qui ont fait des études et naviguent entre Londres et New York, ne se sont jamais sentis aussi à l’aise qu’aujourd’hui. Voilà la réalité que les Français perçoivent, notamment ceux qui ont défilé dans les rues le 5 décembre. Tous les chiffres que l’on pourra brandir pour leur expliquer que cela va mieux glisseront sur eux comme l’eau sur les plumes d’un canard!
Sonia MABROUK. - Quand on se compare avec nos voisins, dans ce grand marché mondialisé, il y a pourtant des tas de raisons de se consoler. Même face à l’Allemagne ou au Royaume-Uni! Il est trop facile de dire que la France est la grande perdante de la mondialisation et de présenter celle-ci comme le grand méchant loup! Je suis absolument persuadée que, face aux grands bouleversements que nous vivons, nous avons une immense chance d’être français!
Nous l’oublions trop vite, selon vous?
Sonia MABROUK. - Je pense sincèrement que nous ne sommes pas suffisamment conscients de la chance que nous avons. Parfois, j’ai l’impression qu’il faut venir d’ailleurs pour en prendre toute la mesure. En ce qui me concerne, je suis devenue française parce que je l’ai choisi. C’est un choix assumé, raisonné, conscient. J’ai grandi en Tunisie et j’ai été bercée toute ma jeunesse par la littérature française. Puis j’ai découvert, presque de façon charnelle, les paysages merveilleux de l’Hexagone qui, comme l’a écrit Sylvain Tesson, racontent chacun un bout de l’histoire de France. En devenant française à l’âge adulte, j’ai choisi une culture, une identité, une histoire, un avenir, des droits mais aussi des devoirs. Je pense que beaucoup sont pessimistes parce qu’ils oublient tout cela, cette fierté d’être français en même temps que la responsabilité que cela représente.

Emmanuel Macron s’est attaqué aux classes moyennes supérieures mais il a laissé les milliardaires s’enrichir. Cela rend les Français fous !
François de Closets
Luc FERRY. - J’ai parfaitement conscience de la chance que j’ai eue d’être français. Je viens du fin fond de la campagne, mes parents n’ont jamais fait d’études et ils n’avaient pas d’argent. Ma grand-mère était directrice d’école, c’est elle qui m’a appris à lire et à écrire. Je suis donc un pur produit de l’école républicaine et bien que j’aie fait une partie de mes études par correspondance, j’ai finalement passé deux agrégations et un doctorat d’État. C’est cela qui m’a permis de réaliser mon rêve de devenir professeur d’université et d’écrire des livres. Je dois tout à l’idée républicaine, en quoi je ne peux qu’aimer la France.
François de CLOSETS. - Depuis que j’ai 17 ans, personne ne m’a jamais donné un centime ni un conseil. Mais avec mes bourses, j’ai pu faire mes études et mon chemin. Donc évidemment, je trouve ce pays formidable! Cette société est rongée par le sentiment d’inégalité alors que nous vivons dans la société la plus égalitaire d’Europe grâce à un système redistributif très fort. Emmanuel Macron s’est attaqué aux classes moyennes supérieures mais il a laissé les milliardaires s’enrichir. Cela rend les Français fous! D’autant que, dans le même temps, la méritocratie, valeur clé de la société française, a perdu son crédit. L’école n’offre plus ce fameux ascenseur social qui permet, en partant de n’importe où, d’atteindre le sommet. Les classes populaires perdent espoir. Or, si les gens ne croient plus en la méritocratie, ils n’admettent plus les inégalités et n’adhèrent plus au consensus républicain. C’est l’une des causes évidentes du malaise actuel.
Un jeune qui a envie de travailler et de réussir en France en a-t-il encore les moyens aujourd’hui?
Luc FERRY. - En quarante ans, je n’ai jamais vu un seul étudiant qui avait envie de réussir et qui n’y soit pas parvenu. L’école est l’un des trésors de la France. C’est pourquoi la crise de l’autorité qu’elle traverse est particulièrement inquiétante. Au-delà de ses effets positifs, la mondialisation a généré au XXe siècle une déconstruction des valeurs et des autorités traditionnelles comme nous n’en avions jamais connu dans l’histoire de l’humanité. On a déconstruit la figuration en peinture avec Kandinsky et Picasso, les règles traditionnelles du roman avec le nouveau roman, celles du théâtre avec Beckett et Ionesco, sans parler de la déconstruction de la «morale bourgeoise», comme on disait en 1968… L’essor du capitalisme moderne a joué ici un rôle moteur. Il a certes eu de très nombreux effets bénéfiques pour les Français, comme l’accroissement des richesses, le progrès de la médecine, l’envolée de l’espérance de vie dont la France est l’une des championnes, ou encore l’émancipation des femmes et des homosexuels… Mais il ne faut pas se voiler la face: l’essor du capitalisme a également eu des effets destructeurs sur les valeurs traditionnelles, à commencer par celle de l’autorité. D’où, à mon sens, le malaise de cette France périphérique des «gilets jaunes» qui se retrouve livrée à elle-même, sans espoir aucun de rejoindre les élites mondialisées.

Les Français n’ont pas perdu toute forme de bon sens. Ils sont très attachés à leur école, leur commune, leur entreprise, leur famille !
François de Closets
Sonia MABROUK. - Il est urgent de faire appel au bon sens des Français, pour qu’ils réalisent notamment que des réformes de fond, comme celle des retraites, sont nécessaires et même indispensables. Le bon sens est une sorte de boussole. Il n’est pas inné, on l’acquiert dans sa famille, la société, l’école qui est un pilier indispensable. Si les valeurs de bon sens donnent parfois l’impression d’avoir été perdues de vue dans la France d’aujourd’hui, je crois cependant à la possibilité d’un sursaut. Quand on voit la lumière du phare s’éloigner, on se dit: «Non, ce n’est pas possible!» Nous sommes en train de nous rendre compte que nos valeurs ancestrales, celles de nos grands-parents, même si elles sont moins contemporaines, sont celles qui peuvent nous guider aujourd’hui. Elles constituent le cœur de l’esprit français.
François de CLOSETS. - Les Français n’ont pas perdu toute forme de bon sens. On les dit pessimistes et c’est vrai à grande échelle, quand on leur parle des institutions, de l’avenir du pays, des grandes valeurs… Mais en revanche, ils sont très attachés à leur école, leur commune, leur entreprise, leur famille! Individuellement, dans la réalité de leur quotidien, ils se disent même heureux. C’est ce qu’on peut appeler le bon sens, l’épreuve des faits. Mais il faut aussi passer l’épreuve des idées.
Si vous aviez une réforme des retraites à faire accepter aux Français, comment vous y prendriez-vous?
François de CLOSETS. - Je leur rappellerais que la retraite est un pacte de solidarité intergénérationnel. Qu’avec le système actuel, les jeunes générations ne voudront plus payer les dettes et les pensions des anciens. Que donc, pour assurer nos retraites dans l’avenir, il faut un système qui maintienne cette solidarité dans des limites raisonnables. À ne rien vouloir changer, nous préparons une guerre des générations dont nous serons les perdants.

Leur parler d’équité ne sert à rien, ils n’y croient pas. Il faut toucher l’affectif, au sacré. Il n’y a pas de grande politique sans rapport au sacré
Luc Ferry
Luc FERRY. - Je leur dirais à peu près ceci: «Si vous refusez d’augmenter la durée de cotisation, si vous refusez, plus globalement, les réformes dont la France a besoin, vous allez pourrir la vie de vos enfants et de vos petits-enfants qui sont les êtres que vous aimez plus que tout au monde!» Je l’expliquerais mieux que cela, bien sûr, je prendrais des exemples, je donnerais des arguments, mais sur le fond, je défendrais une politique de l’amour dans la famille, de la transcendance des êtres aimés au nom desquels seuls nous sommes prêts à faire des sacrifices aujourd’hui. Leur parler d’équité ne sert à rien, ils n’y croient pas. Il faut toucher l’affectif, au sacré. Il n’y a pas de grande politique sans rapport au sacré. Le sacré n’est pas forcément le religieux, c’est tout simplement le lieu du sacrilège et du sacrifice possible, ce pourquoi l’être humain est prêt à prendre les armes et à risquer sa vie. Dans l’histoire de l’humanité, on est mort pour Dieu (les guerres de religion ont été les pires), pour la patrie (Première Guerre mondiale, 20 millions de morts, Seconde, 60 millions) et pour la révolution (le communisme a fait 120 millions de morts, dont 70 millions rien qu’en Chine). Mais plus personne aujourd’hui n’est prêt, en France, à mourir pour Dieu, la patrie ou la révolution. Les seuls êtres pour lesquels nous serions prêts à prendre les armes, à risquer nos vies, ce sont ceux que nous aimons ou ceux que nous pourrions aimer. Pas simplement nos proches, mais l’humanité qui vient. Les Français pourraient accepter des sacrifices, notamment en matière de retraite, si on leur faisait comprendre que c’est pour leurs enfants et petits-enfants, les leurs, bien sûr, mais aussi ceux de leurs voisins, de leurs concitoyens, auxquels on ne peut pas laisser une ardoise invivable…
Sonia MABROUK. - Je crois beaucoup à l’importance de la transcendance. L’augmentation de la croissance, la réduction de la dette ou du chômage ne feront jamais rêver les Français. Le sujet est ailleurs. Je crois en quelque chose de plus abstrait et mystique. Seul un véritable projet civilisationnel, pensé pour ceux que nous aimons - nos enfants, nos petits-enfants… - pourra redonner l’espoir aux Français, et le courage d’entreprendre les réformes nécessaires. Si on touche à l’âme française, on peut rassembler. Le peuple français a conscience de son identité - ce n’est pas un mot tabou pour moi - et des valeurs qui ont façonné le visage de la France à travers les siècles. Il sait que la France est un pays différent des autres. Sortons de nos frontières pour voir combien ce pays reste un exemple. Sur un sujet comme le voile, la France est même un emblème, qu’on le veuille ou non, pour les femmes qui, dans le monde musulman, se battent pour ne pas le porter! Je suis persuadée qu’à un moment ou à un autre, il y aura une forme de rébellion positive en France. Celle-ci ne passera pas forcément par la violence et la casse comme on l’a vu ces derniers temps mais par un sursaut salutaire qui va incarner cette flamme et réaffirmer, en les renouvelant, les valeurs qui ont fait la grandeur de la France, et plus globalement, de la civilisation occidentale chrétienne. Seul ce sursaut nous permettra de faire face aux défis contemporains, notamment celui de l’islamisme.

Les marchés ­représentent l’ADN, le cœur de ­l’identité de la France. (...) Les marchés sont peut-être l’un des derniers ­endroits où l’on se ­demande encore comment on va…
Sonia Mabrouk
Comment définir l’âme française?
Sonia MABROUK. - Cela relève de l’impalpable, mais il y a une sorte de pérennité qui nous rappelle, à chaque instant, la spécificité de cette âme française. J’y suis très attachée et j’ai cela en commun avec Guy Savoy (le chef étoilé partage sa vie, NDLR) qui voyage dans le monde entier et dont le plus grand plaisir, quand il rentre en France, est d’aller sur les marchés. Pourquoi? Parce que les marchés représentent l’ADN, le cœur de l’identité de la France. C’est là, me dit-il, qu’il retrouve l’esprit français, le bon sens, la civilité… Les marchés sont peut-être l’un des derniers endroits où l’on se demande encore comment on va…
Luc FERRY. - Cette civilité est très représentative, en effet, de l’esprit français. Mon ami Paul Desmarais, qui dirige une des plus grandes compagnies canadiennes, m’a avoué un jour qu’il n’avait pas pris un ascenseur avec une femme seule depuis trente ans: le risque d’être accusé de harcèlement sans pouvoir se défendre est trop grand! Cette brutalité du féminisme nord-américain contraste avec la civilité française. Le féminisme d’une Élisabeth Badinter, que j’admire, est à l’opposé de celui des Américains. De même, l’art de la conversation à la française, finement analysé par Mona Ozouf ou Theodore Zeldin, constitue peut-être ce qu’il y a de plus charmant dans notre tradition. Comment notre président a-t-il pu dire qu’il n’y avait pas de culture française mais une culture en France? C’était oublier Montaigne et Descartes, les salons du XVIIIe siècle, notre goût pour le débat… À l’étranger, que de fois ai-je entendu saluer le savoir-faire de nos conférenciers qui, parlant sans notes, manient l’art de la rhétorique avec un brio inégalé. C’est aussi cela, la France!

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