Fake news quesaco?

Le citoyen moderne pense pouvoir exprimer une opinion pertinente sur tout et n'importe quoi! il est libre de penser ce qu'il veut et de dire n'importe quoi sur n'importe quel sujet; "c'est mon opinion et je la partage" , même s'il ne connaît rien sur ce qu'il dit. D'où vient cette propension et cette prolifération? Le numérique, l'internet, le PC, le smartphone, et l'expansion des réseaux sociaux en sont des causes.

Par ces multples  réseaux sociaux qui se multiplient depuis une dizaine d'années, chacun peut écrire, diffuser et relayer tout et n'importe quoi sur internet; le vrai comme le faux, intentionnellement par volonté de nuire, ou par ignorance... Chacun le fait pour se mettre en avant, pour avoir une notoriété dans son milieu, une originalité; le but n'est pas de diffuser de l'information, de la vérité, mais de se faire valoir, de capter l'attention. Aujourd'hui tous et les médias se font concurrence pour capter l'attention; cf. l'émission ONPC de Laurent Rucquier!

Mais le phénomène n'est pas nouveau.

Chacun dans sa sphère sociale restreinte,  exprime sans cesse sa pensée: d'abord en son for intérieur, puis avec ses proches,  dans son milieu social, école, quartier, entreprise et avec ceux qu'il rencontre en permanence au cours de son parcours de vie. Les échanges portent sur sa compréhension des choses et du déroulement des évènements; mais cette compréhension est très influencée par les pensées des autres, dans une confrontation permanente. Il en résulte une pertinence plus ou moins grande des pensées de chacun, que l'on peut  mesurer par l'acceptation de l'entourage.

Ce mode d'échanges entre nous a toujours existé; c'est une caractéristique de notre humanité.

Le processus a trouvé, par la technique, un média puissant, lors de l'invention de l'imprimerie au 16è siécle, ce qui a permis  la diffusion de la bible en occident, puis la réforme protestante avec les profondes transitions sociétales qui en résultèrent et les guerres de religion. Une évolution qui a duré 300 ans en occident.

Cela s'est considérablement renforcé au 19è siècle avec l'expansion de masse de la presse écrite, commençant en Angleterre dans la mouvance de la première révolution industrielle. Forcément, les nouvelles étaient les mêmes pour tous; mais il fallait une originalité pour capter l'attention et les souscriptions des lecteurs, acheteurs des journaux quotidiens déposés sur le pas de la porte le matin, avec la bouteille de lait frais. C'est ainsi que Charles Dickens a publié ses livres par épisodes journaliers.

Une autre façon de capter l'attention était d'avoir des correspondants à l'étranger, ce qui coûtait cher en moyens, pour assurer leur présence et la transmission de leurs informations.  Une autre façon consistait à compiler les informations journalistiques des uns et des autres - comme aujourd'hui celles les agences de presse - et d'en faire une information "originale" ce que font les médias aujourd'hui.

Il est impossible de se passer des journalistes et des médias qui les accueillent: radios, télévisions, vidéos, blogs, etc... la multiplicité des sources: locales, régionales, nationales, internationales est infinie! Alors je tente de suivre. (cf. mon blog perso)...

1. Les fausses nouvelles sont diffusées plus largement et plus vite sur Twitter
2. France Culture avec Sébastien Diéguez sur les fake news Partie 1/2
3. France Culture avec Sébastien Diéguez sur les fake news Partie 2/2
4. Fake news has always existed, but quality journalism has a history of survival
5. Le Monde et le Decodex
6. Why do we fall for fake news?
7. Techniques of 19th-century fake news reporter teach us why we fall for it today
8. Les relations incestueuses entre fake news et publicité
9. All on fake news
10. Guardian on fake news and the crackdown in several countries
11. Régis Debray: "Mon bilan de faillite "
12. Bruxelles : Verhofstadt demande un contrôle public de Facebook, Zuckerberg pâlit
13. LES VIDEOS ECO 
14. Mon blog