L’ouverture du réseau ferroviaire à la concurrence est inévitable puisque la directive européenne a été approuvée. Comme le rappelle l’ARAFER, l’autorité de régulation des activités ferroviaires et routières, « le pilier marché relatif à l’ouverture à la concurrence des marchés nationaux et à la gouvernance des acteurs du système ferroviaire a fait l’objet d’un accord entre les Etats membres et le Parlement européen le 28 avril 2016 ».
Emmanuel Macron était à l’époque ministre de l’économie et de l’industrie. Il est peu probable qu’il se déjuge aujourd’hui. Il reste cependant à démontrer aux cheminots, aux usagers et à nos concitoyens que l’ouverture à la concurrence, telle qu’elle est conçue est compatible avec le maintien du service public sur l'ensemble du territoire. L'enjeu dépasse largement le statut des cheminots! Il s'agit de savoir si le réseau ferré très dense du pays construit depuis 150 ans va être délaissé au profit de lignes à grande vitesse les plus rentables - à condition que l'état reprenne la dette due à la construction des TGV - et remplacé par des transports routiers; tout le contraire de la volonté affichée de lutte contre le changement climatique. Lire ce billet de Jean-Michel Naulot extrait de son blog Mediapart.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Ce blog est ouvert à la contradiction par la voie de commentaires. Je tiens ce blog depuis fin 2005. Tout lecteur peut commenter sous email valide et sous anonymat. Tout peut être écrit mais dans le respect de la liberté de penser de chacun et la courtoisie. Je modère les commentaires pour éviter le spam et d'autres entrées malheureuses possibles. Cela peut prendre un certain temps avant que votre commentaire n'apparaisse, surtout si je suis en déplacement.